Bonne année 2021

Voici venu le moment de vous présenter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année.

Merci à tous ceux qui  me font confiance, m’aident, participent à mes projets.

A tous ceux qui me consultent infiniment merci.

Je vous embrasse à tous et à chacun de tout mon cœur.

Santé, Bonheur, Prospérité, épanouissement 

Chaque année, j’ajoute une petite vidéo d’un chanteur qui a marqué plus particulièrement notre temps récent.

Cette année, sans aucun doute et à l’unanimité (des moi-même), c’est Benjamin Biolay

J’ai lâché le téléphone comme ça
En ce beau matin d’automne pas froid
Ça ressemblait à l’été sauf que tu n’y étais pas
Puis j’ai regardé le ciel d’en bas
Indécis, voulais-je y monter ou pas?
Mais savais que j’étais fait, que j’étais fait comme un rat

Comment est ta peine?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ta peine?
La mienne s’en vient, s’en va
S’en vient, s’en va J’ai posé le téléphone comme ça
J’peux jurer avoir entendu le glas
J’aurais dû te libérer avant que tu me libères, moi
J’ai fait le bilan carbone trois fois
Puis parlé de ta daronne sur un ton qu’tu n’aimerais pas
Tu ne le sauras jamais car tu ne m’écoutes pas

Comment est ta peine?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ta peine?
La mienne s’en vient, s’en va
La mienne s’en vient, s’en vaDis, comment sont tes nuits
Et combien as-tu gardé de nos amis?
Comment est ta peine?
Est-ce qu’elle te susurre de voler de nuit?
Comment va ta vie?
Comment va ta vie?Comment est ta peine?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ma peine?
La mienne s’en vient, s’en va
S’en vient, s’en va, s’en vient, s’en va

Paroles et musique: Benjamin Biolay

Album: Grand prix

Amitiés,

Claude Sarfati

Léopold Sédar Senghor parle du Père Teilhard de Chardin

                                                                                                                      Il nous a sortis de l’impasse

 

Dans la conjoncture historique que nous vivons, au milieu de nos contradictions, de nos angoisses, mais aussi de nos espoirs, nous ne pouvons élaborer l’avenir de l’homme sans nous référer à la pensée de Pierre Teilhard de Chardin.

Devant les échecs du capitalisme libéral et l’égoïsme des nations privilégiées, notre grande tentation a été de nous tourner vers le marxisme. Nous n’avons pas tardé à nous apercevoir que le marxisme, s’il pouvait nous aider à sortir de notre sous-développement, ne pouvait combler notre faim de nourritures spirituelles. Bien mieux, nous avons été amenés à nous interroger sur la valeur même du matérialisme dialectique. C’est Teilhard qui nous a permis de transcender l’antinomie du matérialisme et du spiritualisme.

Il nous offre, en effet, une base plus matérielle encore que celle du marxisme. Il fait mieux; il nous fait apercevoir, au plus profond de la matière, permettant ainsi l’épanouissement de l’esprit.

C’est ainsi que Pierre Teilhard de Chardin nous a sortis de l’impasse en conciliant la nécessité de vivre dans notre temps et celle de demeurer fidèles aux exigences spirituelles de la civilisation négro-africaine.

Au moment où nous essayons de résoudre les contradictions mêlées du passé et du présent, le Père Teilhard nous aide, plus qu’aucun autre, à bâtir un monde nouveau, en nous révélant les valeurs de complémentarités.

Léopold Sédar Senghor

Revue Planète