Bonne année du tigre

 

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Après l’année du buffle de terre, nous passons ce 14 février au nouvel an chinois symbolisé par le tigre de métal.

Comme la Saint Valentin chez nous était autrefois considérée comme une halte au cœur de l’hiver et la promesse de l’arrivée des beaux jours, le nouvel an asiatique, fêté cette année le 14 février, se réfère à la fête du solstice d’hiver. Sous la dynastie des Zhou, les rites célébrés par l’empereur pour honorer les dieux ce jour là se popularisèrent, pour devenir le jour de l’hommage au ciel et aux ancêtres.

Le dragon ondulant fête le Tigre…

Cette année, la Chine entre le 14 février dans l’année du Tigre.

Fête la plus importante et la plus populaire de Chine et d’Asie du Sud-est, – au Vietnam on l’appelle « Fête du Têt » – elle donne lieu à une grande effervescence populaire. De nombreux défilés sont organisés, notamment dans les quartiers chinois des grandes villes européennes, où les devantures des magasins sont décorées de lanternes et où défilent au milieu des pétards dragons et lions qui apportent la prospérité.

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Qui est le tigre et que nous réserve son règne en 2010 ?

Vous êtes Tigre si vous êtes né en 1914, 1926, 1938, 1950, 1962, 1974, 1986, 1998, et seront également Tigres tous les enfants qui naîtront à partir du 14 février prochain, et jusqu’au 11 février 2011.

Les natifs du signe se caractérisent par une énergie et un enthousiasme hors du commun. Le Tigre ne fait jamais les choses à moitié, quand il aime, c’est dans la démesure, lors qu’il s’engage c’est jusqu’au bout, lorsqu’il se trompe c’est de très haut qu’il tombe… pour repartir de plus belle à la première occasion. Intransigeant, intolérant parfois, à la mesure de sa générosité et de son caractère entier, le Tigre est amené à prendre des risques, parfois inconsidérés, qu’il affronte avec un grand courage. Sa vie est trépidante, il la mène tambour battant et rencontre souvent de grandes difficultés liées à un esprit d’entreprise démesuré, et à une méconnaissance innée des concessions. La mesure n’est pas sa tasse de thé, c’est aussi pour cela qu’on l’aime et qu’on l’admire. Il est par ailleurs solidaire par essence, et vole au secours des faibles et des opprimés.

L’année du Tigre 2010 se caractérise par des courants de contestation dans de nombreux domaines. Des coups d’état, des guerres, des catastrophes sont à prévoir dans certains pays du monde, et dans un registre moindre, le désir de changement sera profond et s’exprimera parfois sans ligne directrice. C’est une année de contestation, qui marquera la politique et pourrait annoncer de grands changements.

A titre individuel, il sera plus que conseillé de réfléchir avant d’agir et de ne rien décider à la légère, même si l’envie de changement voire de révolution dans la vie personnelle se fait aussi grandement sentir. Prenez bien la mesure de vos décisions, calculez vos risques.

C’est une année qui n’est pas de tout repos !

Astrologie chinoise : les grandes lignes

Les 12 signes chinois représentés par des animaux se combinent avec le cycle des 5 éléments, métal, bois, feu, terre et eau. L’ensemble constitue un cycle de 60 années. 2010 est l’année du Tigre de métal. En Chine, l’astrologie a eu longtemps une importance majeure dans le domaine matrimonial : les unions se déterminaient suivant la possibilité d’entente entre les signes, et comptait tout autant la référence animale que l’élément associé. A l’heure actuelle, c’est toujours une référence.

Pour les personnes intéréssées, l’inscription pour les cours de Yi King en ligne a commencée…

Bonne année du tigre, bonne saint Valentin, bon dimanche: Claude Sarfati

La mission des deux frères.

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Ce chef du Clan des Arcs avait deux fils adultes.
Lorsqu’ils apprirent le méfait de leur père, ils
furent très tristes. Leur connaissance de
l’enseignement qu’ils avaient reçu de leur père
était bonne. Et ils étaient maintenant seuls pour
conduire leur peuple, car le jour suivant, leur
père mourut.

Ils demandèrent à leur mère la permission
d’appliquer les instructions qu’ils avaient
reçues pour un événement de cette nature. Elle
répondit que c’était à eux de décider, leur
connaissance étant complète. Ils décidèrent que
le plus jeune frère allait continuer de chercher
Maasau’u et qu’il s’établirait là où il le
trouverait. Là, il attendrait le retour de son
frère aîné, qui voyagerait vers l’Est et le
soleil levant, où il se reposerait brièvement. En
se reposant, il devait écouter la voix de son
jeune frère qui lui demanderait de l’aide car un
changement dans leur mode de vie aurait dérangé
la façon de vivre de son peuple. Sous la pression
d’un nouveau chef, ils seraient certainement
balayés de la surface de la terre, à moins qu’il
ne vienne.

Ainsi aujourd’hui nous nous en tenons encore
fermement aux instructions du Grand Esprit. Nous
continuerons à regarder et à prier vers l’Est
pour son retour rapide.

Le plus jeune frère avertit l’aîné que la terre
et les gens changeraient. « Mais ne laisse pas ton
cœur se troubler », dit-il, « car tu vas nous
trouver. Beaucoup tourneront le dos à la façon de
vivre de Maasau’u, mais quelques-uns uns d’entre
nous, restés fidèles à son enseignement,
resteront dans nos habitations. L’ancienne forme
de nos têtes, la forme de nos maisons, la
disposition de nos villages, le type de terre sur
lequel nos villages se trouvent et notre façon de
vivre, tout sera en ordre lorsque tu nous
trouveras ».

Avant que les premiers hommes aient commencé leur
migration, le peuple nommé Hopi reçu une série de
tablettes en pierre. Sur ces tablettes, le Grand
Esprit inscrivit les lois que les Hopi devaient
suivre pour voyager et vivre de façon bonne et
paisible. Elle contenait aussi un avertissement
auquel les Hopi devaient prendre garde, pour les
temps où ils seraient influencés par des gens
mauvais afin d’abandonner la façon de vivre
prévue par Maasau’u. Il ne serait pas facile d’y
résister car nombreuses seraient les bonnes
choses qui tenteraient beaucoup de bonnes
personnes à abandonner ces lois. Les Hopi se
retrouveraient dans une situation difficile. Les
pierres contiennent les instructions à suivre
dans ce cas.

L’aîné des frères devait emporter une des
tablettes en pierre avec lui vers le soleil
levant et la ramener avec lui lorsqu’il
entendrait l’appel à l’aide désespéré. Son frère
serait en état de désespoir et de confusion. Son
peuple aura abandonné les enseignements, ne
respectant plus les aînés, se retournant même
contre eux  pour détruire leur façon de vivre.
Les tablettes de pierre seront la dernière preuve
de leur identité réelle et de leur fraternité.
Leur mère est le Clan du Soleil. Ils sont les
enfants du soleil.

Ainsi, c’est un Hopi qui voyagea d’ici vers le
soleil levant et qui maintenant attend quelque
part. Par conséquent, il n’y a plus que les Hopi
pour faire encore tourner le monde correctement
et ce sont les Hopi qui doivent être purifiés
pour que le monde soit sauvé. Personne d’autre,
nulle part ailleurs, ne pourra accomplir cela.

L’aîné des frères devait voyager rapidement car
il n’y avait pas de temps à perdre. Et c’est pour
l’aider que le cheval fut créé. Le plus jeune
frère et son peuple continuèrent de chercher
Maasau’u.

En chemin, ils arrivèrent sur une terre qui avait
l’air fertile et chaude. Ici, ils marquèrent les
symboles de leurs clans sur les rochers pour
revendiquer la terre. Cela fut fait par le Clan
du Feu, le Clan de l’Araignée et le Clan du
Serpent. Cet endroit est aujourd’hui appelé
Moencopi. Ils ne s’y installèrent pas à ce moment
là.

Alors que les gens migraient, Maasau’u attendait
ceux qui arriveraient les premiers. En ce
temps-là, il avait l’habitude de se promener dans
les environs de l’endroit où il vivait, portant
un bouquet de du-kyam-see (violettes) à la
ceinture. Un jour, il le perdit le long du
chemin. Lorsqu’il revint le chercher, il vit que
les fleurs avaient été prises par la Femme
Crapaud à Cornes. Lorsqu’il lui demanda de les
lui rendre, elle refusa mais à la place, elle
promit de lui apporter son aide lorsqu’il en
aurait besoin. « J’ai aussi un casque en métal »,
lui dit-elle, (ce qui signifie peut-être que des
gens avec un casque en métal aideront les Hopi
lorsqu’ils seront en difficulté).

Souvent, Maasau’u marchait un demi mile (huit
cents mètres) au Nord de son du-pa-cha (une
habitation temporaire) vers un endroit où se
trouve un rocher qui forme un abri naturel et
qu’il a dû choisir comme étant l’endroit où lui
et les premiers hommes se retrouveraient. En
attendant, il s’amusait en jouant à un jeu
d’adresse, jeu dont le non (Nadu-won-pi-kya)
jouerait un rôle important plus tard dans la vie
des Hopi, car c’est ici que la connaissance et la
sagesse des premiers hommes allaient être testée.
Jusqu’il y a peu, les enfants jouaient à cet
endroit à un jeu similaire, quelque chose comme
« cache-cache ». Une personne devait se cacher,
puis signaler sa présence en tapant sur le rocher
qui transmettrait le son de façon bizarre afin
que les autres ne puissent savoir exactement d’où
venait le signal. (Il y a quelques années, ce
rocher fut détruit par les constructeurs de
routes du gouvernement.) C’est ici qu’ils
trouvèrent Maasau’u en train d’attendre.

Raconté par Dan Katchongva, du Sun Clan,
qui vécut de 1865 à 1972 Traduit en anglais par
Danaqyumptewa Edité par Thomas Francis Traduit en
français par Didier Wolfs

Histoire et Prophéties du Peuple Hopi

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Depuis le début de la vie jusqu’au jour de la
Purification Enseignements,
Histoire et Prophéties du Peuple Hopi

Raconté par Dan Katchongva, du Sun Clan,
qui vécut de 1865 à 1972 Traduit en anglais par
Danaqyumptewa Edité par Thomas Francis Traduit en
français par Didier Wolfs

Publié en 1972 par le Committee for Traditional
Indian Land and Life Los Angeles, California.

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Introduction par Thomas Francis

Dan Katchongva, le dernier leader du Clan du
Soleil d’Hotevilla, vécut plus de cent ans. Cette
longue vie lui permit d’être un témoin privilégié
de la bataille que se livrèrent l’ancien monde et
le monde moderne et de voir de nombreuses
prophéties se réaliser. Il eut l’occasion de
vivre l’évolution de son peuple, depuis la vie
paisible dans les villages jusqu’aux terribles
interférences dont les Hopi furent victimes
depuis la fin du monde précédent.

Dans une conversation enregistrée le 29 janvier
1970, Dan raconta l’histoire du Peuple de Paix,
depuis l’aube des temps jusqu’à l’attaque qui
mena à la fondation d’Hotvela en 1906. Il parla
de l’école, de l’argent et de la police, autant
de systèmes qui menaçaient de faire disparaître
le mode de vie des Hopi pour cette génération et
des conséquences que cette disparition
entraînerait pour l’Amérique et le monde.

La publication de cette conversation naquit de
l’idée que si ceux qui causent cette tragédie, et
les millions de personnes qui les supportent,
avaient une toute petite idée des raisons qui
poussent les Hopi à résister à toute ingérence
étrangère, ils ne persisteraient pas dans cette
voie.

Dan accepta la publication de ce livre à
condition qu’il ne soit jamais vendu, insistant
que vendre les enseignements Hopi reviendrait à
vendre sa propre mère.

Il choisit lui-même les extraits qui pouvaient
être publié, et la justesse de la traduction fut
méticuleusement vérifiée par son interprète,
Danaqyumptewa, qui donna toute leur importance
aux mots originaux.

En plus des prophéties qui se sont accomplies
durant sa vie, Dan fut averti par son père qu’il
verrait le commencement de l’événement final, le
Grand Jour de la Purification. Dan Katchongva
mourut en 1972.

Ceci est une introduction à une série d’articles sur les fameuses prophéties Hopi.

Amitiés: Claude Sarfati