Joyeuses Pâques 2023

 

La fête chrétienne de Pâques est destinée à rappeler le souvenir de la résurrection de Jésus-Christ.

Les fêtes appartenant au Cycle de Pâques mènent le Christ sur le chemin menant vers Jérusalem, de la mort à la résurrection. Les croyants sont avec lui invités à passer de la mort à la vie, du désespoir à l’espérance.

Le Dimanche des Rameaux, le Jeudi et le Vendredi Saint, le Dimanche de Pâques forment un et même mouvement. Ce mouvement nous invite à déposer ce qui nous sépare de Dieu et des hommes (le péché) et recevoir le pardon de Dieu.

Cette démarche de purification intérieure s’est à travers les âges, à partir des coutumes juives, extériorisée : on fait le ménage dans les maisons et les rues …

Ainsi, l’être intérieur, les maisons et les villages s’associent dans un grand mouvement de purification.

Mais les trois jours de Pâques nous invitent à un mouvement plus profond encore. L’Apôtre Paul le décrivait ainsi : « mourir avec le Christ et ressusciter avec lui ».

Les trois jours de Pâques (passage de la mort à la vie, Pâques signifie passage !)

Ces fêtes pascales nous mènent ainsi à notre tour à faire l’expérience de ce passage. Passage qui mène le croyant de la Table de la Sainte Cène à l’aube de la Résurrection en passant par la Croix dressée à Golgotha.

Depuis la première Pâques résonne encore et encore cette Bonne Nouvelle qui tient en ces quelques mots : « celui qui est mort est vivant ».

Les pèlerins d’Emmaüs dont nous faisons mémoire le lundi de Pâques nous invitent à nous inscrire à notre tour dans ce sillon de vie dont la mort fait partie intégrante.

Nombreuses sont aujourd’hui les paroisses catholiques et protestantes qui célèbrent ce passage de la mort à la vie au cours de veillées pascales (le samedi soir ou le dimanche à l’aube).

Vendredi Saint

  C’est le jour où l’église célèbre la mort de Jésus Christ sur le bois de la croix. La liturgie de ce jour est très dépouillée et totalement orientée sur le Christ qui offre sa vie pour le pardon et la réconciliation de tous les hommes et de toutes les femmes.

En Alsace et en Moselle ce jour du Vendredi Saint demeure une fête chômée.
Les chrétiens de toutes les confessions se retrouvent au pied de la croix du Christ, demandent pardon (par la prière, le jeûne) et s’ouvrent au don de la grâce offert par Dieu en son Fils Jésus Christ, mort et ressuscité.

Dimanche de Pâques :

C’est la résurrection du Christ. C’est la grande fête de la renaissance à la vie et de la victoire de celle-ci sur la mort.

Les coutumes préchrétiennes se mêlent étroitement aux croyances chrétiennes. La fête de la résurrection, élément central de la foi chrétienne, est aussi celle du renouveau de la nature, en ce dimanche suivant immédiatement la première pleine lune de printemps.

Les pâtissiers débitent des agneaux en biscuit, saupoudrés de sucre fin et décorés d’un petit drapeau, des lièvres en chocolat serrant une hotte contre leur ventre, des oeufs de tous calibres. L’agneau est étroitement associé à Pâques et au Ressuscité ; saint Paul a assimilé le Christ à l’agneau, dont le sang a été versé pour le salut de tous.

La veille de Pâques, les enfants confectionnent un nid de paille ou de mousse que les parents cachent dans le jardin ou dans la maison afin que le lièvre de Pâques y ponde ses oeufs multicolores ; les enfant partiront à la recherche du nid après le culte pascal ou, plus fréquemment de nos jours, dès leur réveil, le matin de Pâques.

Les œufs de Pâques étaient autrefois teints dans des décoctions de plantes ou de fleurs : l’on disait que les couleurs variaient suivant les plantes mangées par le lapin.

La couleur la plus anciennement connue est le rouge, symbole de l’énergie vitale et, en même temps, du sang du Christ. Les différentes parties de l’œuf ont été interprétées d’un point de vue chrétien et théologique : la coquille est le corps ressuscité du Christ ; le blanc d’œuf en est l’âme et le jaune d’œuf, la divinité.

De la date de Pâques dépendent chaque année toutes celles des fêtes dites « mobiles ». Son établissement a donné lieu à de nombreuses discussions avant d’être fixé au dimanche qui suit le 14ème jour de la lune qui commence en mars.

Le temps pascal, qui va du jour de Pâques à la veille du dimanche de la Trinité, est marquée dans la liturgie par de nombreuses manifestations de joie. Depuis le décret du 4ème concile de latran (1215), il est ordonné à tous les fidèles ayant atteint l’âge de discrétion de communier, ou, selon l’expression consacrée de « faire ses pâques », au moins une fois chaque année, au temps de Pâques. Ce temps, qui est aussi appelé temps pascal, ne correspond pas au temps pascal liturgique. Il est déterminé par l’évêque de chaque diocèse, et comprend habituellement la quinzaine qui précède la fête de Pâques, et la quinzaine qui la suit.

Pâques est non seulement une fête joyeuse, elle est aussi marquée par des événements heureux. De tout temps, le baptême des catéchumènes (adultes demandant à recevoir le baptême) s’est déroulé à Pâques.

L’expression « Faire ses Pâques » signifie communier, au moins une fois dans l’année, à cette date. C’est le cas depuis le concile de Latran au XIIIè siècle. Le « Temps de Pâques » varie pour chaque diocèse, une quinzaine de jours avant et après la fête de Pâques.

Carmelita de Maler

Comme chaque année,

Je vous souhaite de joyeuses pâques.

Dans des moments particulièrement difficiles,

Quelle que soit notre foi,

Prions, espérons  des lendemains dans l’harmonie.

Amicalement : Claude Sarfati.