Les puits
C’est l’endroit pour échanger des idées.
Toutes celles qui me sembleront objectivement déplacées, seront suprimées.
Il fait bleu
Avez-vous remarqué qu’il fait bleu depuis quelques jours ?
La lumière nous vient avec ce bleu qui inonde tout.
Voici donc une note bleue pour fêter la musique :
Laissons le bleu nous envahir.
Restons dans l’instant, dans l’harmonie.
…Encore un peu de bleu, celui de Kieslowski:
Trois couleurs: Bleu (1993)
Bon week-end: Claude Sarfati
Tag en Champagne
Tout à commencé avec un chien…
C’était à la fois un cadeau d’anniversaire et de rupture.
Nous sommes allés dans un chenil et j’étais un peu désemparé pour faire le choix du chien.
Lorsque nous nous sommes approchés de la clôture, tous les chiens ont accourus vers nous, tous sauf un qui repartait dans l’autres sens.
…c’est celui-là que je prends !
Tag (taggy pour la famille) est un caniche nain champagne, m’assurait la brave dame qui avouait aussi que la paternité de mon chien, n’étais pas sûre à cent pour sang.
Tag accompagnait joyeusement ma solitude dans un H.L.M Narbonnais alors que j’étais en convalescence d’une brutale dépression.
J’étudiais le tarot grâce notamment au site de J.C Flornoy, je m’étais même fabriqué mon tarot.
Un matin, au réveil, je découvre mon tarot (bien rangé sur une étagère haute) dispersé au sol…
Ça ne pouvait pas être taggy, il était jeune et malin, mais il ne pouvait sauter si haut.
En buvant mon café, j’observais les lames du tarot au sol, le tarot me parlait :
Pars ! Laisses tout ce que tu as derrière toi et prends ce chemin qui est bon pour toi…
J’ai tout vendu, troqué ou donné, ma famille m’a aidé à tout solder.
Ensuite, en route vers la champagne, il m’était indiqué que par là se trouvait mon cœur et des destins à croiser.
Professionnellement, je devais rencontrer un personne proche du tarot.
En champagne, j’ai trouvé une famille de cœur qui m’aide à surmonter l’absence de ma famille de cœur et de sang ;
j’aime les gens de cette région avec un esprit paysan très proche de celui des gens de ma terre d’enfance (l’Ariège).
Le temps est venu de faire des alliances Capitales, d’accoucher d’un livre sur le Yi King, de proposer des formations, des interventions dans les entreprises, des stages dans le sud de la France, etc.
Peut-être tout cela n’est qu’un rêve, mais il y a déjà longtemps que j’ai compris que toute ma vie ne serait qu’un rêve … éveillé;-)
On ne se fait pas tout seul, nous sommes une constellation de destins qui se croisent et s’échangent.
Merci de m’encourager vers ses nouveaux horizons, mais, n’oubliez pas, tout ça à commencé avec un chien.
Alors vous savez…
J’aime Léo Ferré,
Lui aussi aimait les bêtes,
Il a écrit une merveilleuse chanson à sa guenon : Pépée.
Je vous embrasse: Claude Sarfati
Xièxie. Ce qui signifie : « Merci ! »
« La vie, c’est l’union du Yin et du Yang »
…Si tu veux fortifier le Yang, cultive le Yin doucement et sans éclat.
Voilà comment il faut commencer.*
Le Yi King nous aide à mettre de l’harmonie dans nos cœurs, dans nos corps, dans nos esprits…
Il peut-même nous conduire à devenir des êtres nobles en menant à bonnes fins nos décisions grâce aux conseils qu’il nous prodigue.
Partage du Yin et du Yang, oppositions fécondes, dans ces transformations incessantes, nous devons trouver notre place centrale : Zhong Fu / Sincérité centrale (hexagramme 61).
Le Yi King c’est aussi de la poésie, de la médecine, de la musique…Tout ce par quoi l’harmonie se manifeste.
Merci à tous ceux qui sont présents à cette Célébration du Yi King.
Merci pour ces mots qui s’emmêlent et se rejoignent.
Frères et sœurs de sang et de cœur.
Editions SERVRANX
Musique: Calogero Pomme c, clip officiel.
Dessin: femme Yin/Yang de Dany
Fraternellement: Claude Sarfati
La mission des deux frères.
Ce chef du Clan des Arcs avait deux fils adultes.
Lorsqu’ils apprirent le méfait de leur père, ils
furent très tristes. Leur connaissance de
l’enseignement qu’ils avaient reçu de leur père
était bonne. Et ils étaient maintenant seuls pour
conduire leur peuple, car le jour suivant, leur
père mourut.
Ils demandèrent à leur mère la permission
d’appliquer les instructions qu’ils avaient
reçues pour un événement de cette nature. Elle
répondit que c’était à eux de décider, leur
connaissance étant complète. Ils décidèrent que
le plus jeune frère allait continuer de chercher
Maasau’u et qu’il s’établirait là où il le
trouverait. Là, il attendrait le retour de son
frère aîné, qui voyagerait vers l’Est et le
soleil levant, où il se reposerait brièvement. En
se reposant, il devait écouter la voix de son
jeune frère qui lui demanderait de l’aide car un
changement dans leur mode de vie aurait dérangé
la façon de vivre de son peuple. Sous la pression
d’un nouveau chef, ils seraient certainement
balayés de la surface de la terre, à moins qu’il
ne vienne.
Ainsi aujourd’hui nous nous en tenons encore
fermement aux instructions du Grand Esprit. Nous
continuerons à regarder et à prier vers l’Est
pour son retour rapide.
Le plus jeune frère avertit l’aîné que la terre
et les gens changeraient. « Mais ne laisse pas ton
cœur se troubler », dit-il, « car tu vas nous
trouver. Beaucoup tourneront le dos à la façon de
vivre de Maasau’u, mais quelques-uns uns d’entre
nous, restés fidèles à son enseignement,
resteront dans nos habitations. L’ancienne forme
de nos têtes, la forme de nos maisons, la
disposition de nos villages, le type de terre sur
lequel nos villages se trouvent et notre façon de
vivre, tout sera en ordre lorsque tu nous
trouveras ».
Avant que les premiers hommes aient commencé leur
migration, le peuple nommé Hopi reçu une série de
tablettes en pierre. Sur ces tablettes, le Grand
Esprit inscrivit les lois que les Hopi devaient
suivre pour voyager et vivre de façon bonne et
paisible. Elle contenait aussi un avertissement
auquel les Hopi devaient prendre garde, pour les
temps où ils seraient influencés par des gens
mauvais afin d’abandonner la façon de vivre
prévue par Maasau’u. Il ne serait pas facile d’y
résister car nombreuses seraient les bonnes
choses qui tenteraient beaucoup de bonnes
personnes à abandonner ces lois. Les Hopi se
retrouveraient dans une situation difficile. Les
pierres contiennent les instructions à suivre
dans ce cas.
L’aîné des frères devait emporter une des
tablettes en pierre avec lui vers le soleil
levant et la ramener avec lui lorsqu’il
entendrait l’appel à l’aide désespéré. Son frère
serait en état de désespoir et de confusion. Son
peuple aura abandonné les enseignements, ne
respectant plus les aînés, se retournant même
contre eux pour détruire leur façon de vivre.
Les tablettes de pierre seront la dernière preuve
de leur identité réelle et de leur fraternité.
Leur mère est le Clan du Soleil. Ils sont les
enfants du soleil.
Ainsi, c’est un Hopi qui voyagea d’ici vers le
soleil levant et qui maintenant attend quelque
part. Par conséquent, il n’y a plus que les Hopi
pour faire encore tourner le monde correctement
et ce sont les Hopi qui doivent être purifiés
pour que le monde soit sauvé. Personne d’autre,
nulle part ailleurs, ne pourra accomplir cela.
L’aîné des frères devait voyager rapidement car
il n’y avait pas de temps à perdre. Et c’est pour
l’aider que le cheval fut créé. Le plus jeune
frère et son peuple continuèrent de chercher
Maasau’u.
En chemin, ils arrivèrent sur une terre qui avait
l’air fertile et chaude. Ici, ils marquèrent les
symboles de leurs clans sur les rochers pour
revendiquer la terre. Cela fut fait par le Clan
du Feu, le Clan de l’Araignée et le Clan du
Serpent. Cet endroit est aujourd’hui appelé
Moencopi. Ils ne s’y installèrent pas à ce moment
là.
Alors que les gens migraient, Maasau’u attendait
ceux qui arriveraient les premiers. En ce
temps-là, il avait l’habitude de se promener dans
les environs de l’endroit où il vivait, portant
un bouquet de du-kyam-see (violettes) à la
ceinture. Un jour, il le perdit le long du
chemin. Lorsqu’il revint le chercher, il vit que
les fleurs avaient été prises par la Femme
Crapaud à Cornes. Lorsqu’il lui demanda de les
lui rendre, elle refusa mais à la place, elle
promit de lui apporter son aide lorsqu’il en
aurait besoin. « J’ai aussi un casque en métal »,
lui dit-elle, (ce qui signifie peut-être que des
gens avec un casque en métal aideront les Hopi
lorsqu’ils seront en difficulté).
Souvent, Maasau’u marchait un demi mile (huit
cents mètres) au Nord de son du-pa-cha (une
habitation temporaire) vers un endroit où se
trouve un rocher qui forme un abri naturel et
qu’il a dû choisir comme étant l’endroit où lui
et les premiers hommes se retrouveraient. En
attendant, il s’amusait en jouant à un jeu
d’adresse, jeu dont le non (Nadu-won-pi-kya)
jouerait un rôle important plus tard dans la vie
des Hopi, car c’est ici que la connaissance et la
sagesse des premiers hommes allaient être testée.
Jusqu’il y a peu, les enfants jouaient à cet
endroit à un jeu similaire, quelque chose comme
« cache-cache ». Une personne devait se cacher,
puis signaler sa présence en tapant sur le rocher
qui transmettrait le son de façon bizarre afin
que les autres ne puissent savoir exactement d’où
venait le signal. (Il y a quelques années, ce
rocher fut détruit par les constructeurs de
routes du gouvernement.) C’est ici qu’ils
trouvèrent Maasau’u en train d’attendre.
Raconté par Dan Katchongva, du Sun Clan,
qui vécut de 1865 à 1972 Traduit en anglais par
Danaqyumptewa Edité par Thomas Francis Traduit en
français par Didier Wolfs