Célébration du Yi King

yi-king

J’attendais d’avoir le « Le guide de la voyance » entre les mains pour donner mes impressions sur mon blog.

Le livre D’Anne Placier est de très bonne qualité…

Il s’articule autour des différentes techniques utilisées par les « voyants » référencés.

En introduction à chaque rubrique (technique associée), l’auteure explique comment celle-ci est utilisée et ce que l’on peut en attendre.

Je suis particulièrement heureux de découvrir la création d’une rubrique intitulée : Yi Jing.

La consultation que j’ai échangé avec Anne Placier à été scrupuleusement la même dans la forme: durée, médothologie, etc.

Que celle que je propose à toutes celles (ceux) qui me consultent.

Son commentaire sur mon « travail » est objectif, compte-tenu qu’elle reprend le plus souvent des passages de sa consultation en écrivant mes propres mots.

Je suis très content de partager cette rubrique avec Pierre Faure **** pour qui j’ai beaucoup d’admiration.

Merci Anne Placier  pour avoir consacré un espace dans votre livre à la pratique du Yi Jing qui est encore peu connue en France et espérons que cela donnera une nouvelle impulsion à la découverte du livre des Transformations.

Pour partager ce moment de joie, je vous propose la B.O du film de Wong Kar Wai :

In the mood for love.

La musique nous réunit dans nos différences, les images de ce film montrent avec une harmonie bien chinoise les interrogations que nous partageons tous :

La vie, La mort, L’amour, La souffrance,Le doute, La solitude, Les rencontres, La foi, La peur, La joie, etc.

Et puis L’amour, surtout et avant tout.

Nous aurons toujours des questionnements, il existera toujours des voyants avec ou sans étoile*

L’essentiel est qu’ils cultivent l’exigence, la sincérité, la bienveillance, les vertus du cœur.

Amitiés: Claude Sarfati **

Voyage dans les arts divinatoires

thangka061lg

Guide des meilleurs astrologues et voyants.

Lorsque Sandra Gaudin m’a consulté (il y a plus d’un an), elle a réglée sa consultation et ne m’a pas informé de son projet d’écrire un guide.

Je ne me souviens plus du tout de cette consultation, j’oublie chaque consultation presque instantanément après l’avoir faite, je ne prends jamais aucune note…

C’est « déontologique » et c’est beaucoup mieux pour la personne qui consulte.

Franchement, ce guide est très riche, les auteurs font une profonde analyse des arts divinatoires.

A conseiller a tous ceux qui veulent en savoir plus sur la voyance : historique, analyse des différents supports, interview, etc. Un livre très complet.

Voici le commentaire sur mon travail :

Claude Sarfati se forma par les voyages. Vers dix-huit ans, il partit faire un long périple autour du monde. Il fit une escale au Mexique qui dura sept ans. Là, il rencontra un personnage déterminant qui le guida vers la philosophie taoïste, l’initia au Yi King et à la méditation. D’aventure en aventure, de séminaire de Yi King en monastères  bouddhistes, Claude ouvrit enfin son cabinet. Il jouissait déjà d’une maturité spirituelle prometteuse pour son jeune âge. Très vite, il fut reconnu comme un praticien au talent précoce et prometteur. 

J’ai consulté Claude Sarfati il y a quelques années. Nous avions alors effectué une consultation complète. En relisant mes notes, je me souviens de troublantes complémentarités entre la séance de voyance et un tirage de Yi King qui m’informait d’un changement profond dans mon existence. Il m’avait alors décrit parfaitement le futur canevas de ma vie sentimentale. Ses perceptions fines correspondaient avec une exactitude impressionnante à la situation. A mon interrogation sur la compatibilité des deux méthodes par rapport à la divination, Claude précise qu’il distingue les deux pratiques : « Le Yi King n’est pas un outil pour deviner ce qui se passera demain, mais l’observateur d’un mouvement à travers les transformations constantes de la terre, des hommes et du ciel, alors que la voyance est une approche plus occidentale ». Pour la sortie de ce livre, j’ai fait un tirage en ligne sur son site. Un peu méfiante par rapport à l’outil internet comme intermédiaire de mon tirage de Yi King, force est de constater que le résultat fut saisissant. A conseiller aux personnes soucieuses d’une consultation en profondeur, menée par un praticien sérieux qui foisonne de richesses.

Que dire d’autre que : Merci:-)

Guide des meilleurs astrologues et voyants

Voyage dans les arts divinatoires

Dr Christine Rappaz-Lasserre, mathématicienne de formation, est médecin psychiatre psychothérapeute et conseillère en entreprise.

Sandra Gaudin est journaliste, astrologue, comédienne et auteur de théâtre.

Editions FAVRE.

Bonne lecture, bonne écoute, bon dimanche: Claude Sarfati

L’enseignement de Ramana Maharchi

De cette extraordinaire floraison de grands sages hindous qui apparurent vers le premier quart de notre siècle et dont l’enseignement se répand aujourd’hui de part le monde, le plus traditionnel est sans contredi Ramana Maharshi (1879-1950).

Après de longues années d’un rigoureux ascétisme solitaire, il était parvenu sur le plan de conscience de l’unité.

Pour lui, l’identité, dans un éternel présent, entre le moi et le non-moi, entre le Divin supracosmique et le divin dans le coeur de l’homme, était une vérité constante.

Dans sa bonté envers tous ceux qui l’approchaient- et en qui il ne voyait que le Soi qui était aussi en lui, identique-

Il conseillait la recherche inlassable de cette vérité, en ramenant tous les problèmes et toutes les alternatives à la question fondamentale: Qui suis-je?

Le Maharshi n’écrivait presque jamais, mais de pieux disciples ont parfois recueilli ses entretiens.

Pierre Faucheux.

L’enseignement de Ramana Maharshi, préface de Jean Herbert, 1972 Albin Michel

Laissez passer l’homme libre

des hommes et des dieux 2

Parti favori de cette 36ème cérémonie des Césars, Des Hommes et des Dieux, de Xavier Beauvois, a empoché vendredi 25 février le prix du meilleur film. Nommée dans onze catégories, l’histoire des moines de Tibéhirine, enlevés et assassinés en Algérie en 1996, est repartie avec trois récompenses.

Pour Beauvois, 43 ans, ce film délivre « la parole d’intelligence«  des moines: « Une parole qui dit qu’il ne faut pas avoir peur des autres, il faut juste se parler. C’est un message d’égalité, de liberté, de fraternité ». L’occasion, pour le réalisateur d’une mise au point : « Je n’ai pas envie que dans la campagne électorale qui arrive, on dise du mal des Français musulmans. J’ai envie qu’on soit avec eux, c’est la leçon de ce film », a-t-il insisté.

Michael Lonsdale, interprète de Frère Luc dans le film, a enfin été récompensé, pour la première fois à près de 80 ans, par le César du meilleur second rôle : « Ah petit coquin, tu en as mis du temps ! » a-t-il souri, avant d’ajouter aussitôt : « Mieux vaut tard que jamais.

Prix du jury très mérité au dernier Festival de Cannes, Des hommes et des dieux retrace le parcours des moines de Tibéhirine pendant les mois qui ont précédé leur assassinat en 1996, depuis le moment où ils sont devenus la cible des extrémistes du GIA jusqu’à celui où ils ont été enlevés, avant de disparaître dans des circonstances qui restent aujourd’hui encore à élucider. Leur cheminement spirituel est le sujet de ce long-métrage, le cinquième de Xavier Beauvois, à qui l’on doit Nord, un premier film d’une âpreté poignante, puis d’autres comme N’oublie pas que tu vas mourir ou Le Petit Lieutenant.

D’abord plongés dans le chaos par la peur qu’a engendrée chez chacun la perspective de sa propre mort, et qui a d’abord fait chanceler la cohésion du groupe, ces sept hommes ont finalement pris collectivement la décision de ne pas plier devant la violence. Refusant de piétiner l’idéal de fraternité auquel ils ont voué leur vie, ils ont choisi de rester dans le monastère plutôt que de rentrer en France comme on les poussait à le faire, certains en ayant d’ailleurs eu la tentation. Ils n’ont pas davantage accepté la protection que leur proposait l’armée.

Les dieux étant nombreux, ce qui intéresse le cinéaste dans cette tragédie relève moins du martyre des moines, que de la conscience – éthique, politique – des hommes qu’ils sont, et des questions existentielles que pose leur confrontation avec cette force armée qui piétine tout ce en quoi ils croient. Comment éprouver la liberté ? Qu’est-ce qu’une communauté ? Peut-on être soi en niant l’existence d’autrui ?

On peut, on doit, même, envisager ce film comme une profession de foi. Mais c’est dans le cinéma que Beauvois a toujours placé la sienne, et qu’il la place ici plus que jamais. Confiant dans le talent de sa chef opératrice, Caroline Champetier, dans celui de ses acteurs dont il a visiblement obtenu une adhésion totale, il signe une mise en scène puissante et dépouillée, délibérément lyrique, en s’inspirant du mode de vie hyperritualisé de l’ordre cistercien-trappiste auquel appartenaient les moines de Tibéhirine.

des hommes et des dieux

Maestria soufflante

La prière, les chants à l’unisson, les réunions au cours desquelles se prennent, à l’issue d’un tour de parole et d’un vote, les décisions engageant la vie de la communauté, et qui témoignent ici de la réduction progressive des antagonismes vers une communion spirituelle, structurent le film. Mais la place est faite, aussi, aux moments partagés avec les villageois (travail de la terre, dispense de soins, fêtes familiales…), dans le respect de l’islam.

Ou encore à des tête-à-tête, comme celui dans lequel Frère Luc, le médecin (Michael Lonsdale, à son meilleur), explique à Frère Christian, le chef de la communauté (Lambert Wilson, qui révèle dans ce film un charisme totalement inédit), qu’il ne craint nullement la mort. Au moment de quitter la pièce, la voix étouffée dans un petit sourire malicieux, il a cette phrase merveilleuse qui est aussi bien le programme du film : « Laissez passer l’homme libre… »

Les plans parlent d’eux-mêmes, chaque détail enrichissant le récit sans qu’il soit besoin de commentaire. Le partage d’un plateau de frites, la lecture à haute voix d’une chronique de L’Equipe, ou celle, pour soi, des Lettres persanes, suffisent à poser une atmosphère, une idée, une personnalité. Cette même économie narrative permet de donner leur place à sept personnages principaux – ce n’est pas rien -, sans parler des autres, les villageois, ou les terroristes du GIA dont l’irruption rompt brutalement l’harmonie ambiante.

Après avoir ordonné à tous les étrangers de quitter le pays, après avoir égorgé, aux abords du village, un groupe de Croates, ils frappent à la porte du monastère une nuit de Noël, exigeant de Frère Christian qu’il mette son médecin à leur disposition. Le refus que celui-ci leur oppose, et qu’il redouble en n’acceptant pas non plus de leur donner les médicaments destinés aux villageois, signe, il le sait, son arrêt de mort et celui de ses frères, à court ou à moyen terme.

S’en remettant à la majesté aride des paysages de l’Atlas (marocain pour le tournage), à l’épure laiteuse des robes des moines, à la rythmique du rituel, Xavier Beauvois joue avec les travellings avec une maestria soufflante, fait le grand écart entre Sergio Leone, Coppola et Pasolini, conduisant son film vers un final extravagant, à multiples détentes.

Deux scènes en particulier, qui figurent l’aboutissement de la communion spirituelle des moines en icône de la résistance, témoignent d’une audace peu commune dans le cinéma français d’aujourd’hui. La puissance qui s’en dégage conduit à se demander si, à l’heure des échanges mondialisés, il n’y a pas un effet libérateur à raconter des histoires qui s’affranchissent des frontières hexagonales.


 

Des hommes et des dieux, film français de Xavier Beauvois avec Lambert Wilson, Michael Lonsdale, Olivier Rabourdin.

Source : Le Monde, Isabelle Regnier

Bonne lecture, bon film, bon dimanche: Claude Sarfati.

Xièxie. Ce qui signifie : « Merci ! »

la-femme-yi-king

« La vie, c’est l’union du Yin et du Yang »

…Si tu veux fortifier le Yang, cultive le Yin doucement et sans éclat.

Voilà comment il faut commencer.*

Le Yi King nous aide à mettre de l’harmonie dans nos cœurs, dans nos corps, dans nos esprits

Il peut-même nous conduire à devenir des êtres nobles en menant à bonnes fins nos décisions grâce aux conseils qu’il nous prodigue.

Partage du Yin et du Yang, oppositions fécondes, dans ces transformations incessantes, nous devons trouver notre place centrale : Zhong Fu / Sincérité centrale (hexagramme 61).

Le Yi King c’est aussi de la poésie, de la médecine, de la musiqueTout ce par quoi l’harmonie se manifeste.

Merci à tous ceux qui sont présents à cette Célébration du Yi King.

Merci pour ces mots qui s’emmêlent et se rejoignent.

Frères et sœurs de sang et de cœur.

photo-261

*Francis Prade

Enseignements d’un voyant

Editions SERVRANX

Musique: Calogero Pomme c, clip officiel.

Dessin: femme Yin/Yang de Dany

Fraternellement: Claude Sarfati