Où en est-on dans cette crise financiére ?

Poser une question au Yi King demande de la réflexion. Le principe est que la question comprenne un verbe dont le consultant est le sujet. Ce temps de réflexion pour formuler la question, n’est pas inutile, il permet d’atteindre une bonne concentration, de faire le tirage avec du temps, comme les anciens chinois manipulaient lentement les tiges d’achillée.

La question est d’ordre général, ce qui permet d’affiner par la suite en faisant de nouveaux tirages sur des questions plus précises…

Où en est-on dans cette crise financière ?

La réponse est wei tsi ou wei ji : Avant l’accomplissement, Pas encore traversé, Pas encore fini, etc. Les traductions différentes de ce caractère sont nombreuses.

Un GUA (hexagramme) est la juxtaposition de deux trigrammes. Dans le trigramme du bas, nous avons K’an / L’eau, L’insondable, Le danger… Au-dessus nous avons Li / Le feu, la lumière, la clarté, etc. C’est une situation dans laquelle : rien n’est à sa place, tout est à remettre en ordre. Il existe une répétition que font tous les étudiants de Yi King en Chine, il s’agit de lire les hexagrammes en commençant par Yang (c’est le seul cas ou l’on dit Yang avant Yin). Yang Yin Yang Yin Yang Yin. Lorsque un trait coïncide dans votre hexagramme durant la répétition, il est dit Consonant, lorsqu’il ne coïncide pas, il est dit Dissonant.

Si nous récitons notre Yang Yin.. sur le GUA : Avant l’accomplissement, nous nous apercevons qu’au aucun trait n’est consonant, tout est dissonant, d’où l’idée de : tout est à mettre en place, le 64 (dernier hexagramme) décrit une situation de chaos qui sous-entend une reconstruction. C’est à la fois la fin d’une situation et le début d’une nouvelle.

Il est conseillé la prudence à travers le récit allégorique d’un jeune renard qui traverse un lac gelé. Ce jeune animal doit traverser le lac en veillant à ne pas laisser sa queue toucher la glace.

Le trait mutant se situe au cinquième trait qui symbolise la maîtrise, c’est la place du souverain.

Cela indique que même si nous sommes dans une situation fortement instable, celle-ci est maîtrisée par les plus hautes instances politique.

C’est donc une véritable mutation dans notre histoire humaine qui est en cours, mais la situation est prise vigoureusement en mains par nos dirigeants avec efficacité.

Voyons à présent l’hexagramme de perspective : Soung / Le conflit, le procès, , etc…

Ce GUA est aussi traduit par: Plaider sa cause ou Résoudre les conflits.

Voici comment Jean-Philippe Schlumberger, dans son excellent livre: Yi King Principes, pratique et interprétation (éditions Dangles) explique la mutation du cinquième trait et le lien avec l’hexagramme de perspective: Soung / Le conflit:

Cet hexagramme parle d’une situation de lutte dont on ne peut sortir que par arbitrage ou par désistement. … »La ligne 5 occupe la même place que l’arbitre impartial du conflit, mais il voit aussi l’utilité de l’opposition qui crée les conditions d’Avant l’accomplissement. Il ne s’y implique pas volontairement, s’il est sage, mais il la laisse agir »…

Cet hexagramme de perspective peut s’analyser comme une forte agitation de groupes humains en désaccord avec les décisions des politiques et qui ne veulent plus attendre. En relisant les textes, on lit des allusions à la jeunesse et à l’impatience qui la caractérise souvent.

Synthèse :

Question : Où en est-on dans cette crise financière ?

Le Yi King montre une situation dans laquelle de nombreux et profonds changement s’opèrent. Il y a du danger, cependant cette situation se termine; un nouvel ordre se met en place. On peut s’attendre à voir se former de nombreux groupements humains, notamment des jeunes pour revendiquer leur désaccord avec les dirigeants. Le Yi King recommande de donner de la considération à ces protestations et de négocier plutôt que d’affronter.

Cette synthèse est personnelle, elle ne saurait représenter toutes les possibilités de réponses. Dans les écoles de Yi King on apprend à faire des synthèses avec les mots qui lui correspondent: Yin Yang, action repli, etc. Je n’emploie pas volontairement ce vocabulaire pour que chacun (même s’il ne sait rien de la pensée chinoise) puisse comprendre.

Amitiés: Claude Sarfati

La Voyance et la crise financière mondiale

Le 28 janvier 2008, je publiais une dépêche dans le journal de demain (rubrique de L’officiel de la voyance) concernant le résultat des élections municipales du mois de mars.

Mon tirage de Yi King, à la question : Quel est le potentiel de réussite de Nicolas Sarkozy aux élections municipales de mars 2008 ? me répondait :

50. Ding / Le chaudron, avec trois traits mutants : vieux Yang à la troisième et sixièmes lignes et vieux Yin à la cinquième ; la mutation de ces trais donnait l’hexagramme de perspective : 47. Kouen / L’accablement.

A cette époque, la rumeur d’un attentat contre le président de la république était persistante dans le microcosme de la voyance. Je n’y ai jamais vraiment cru, il est évident qu’un attentat contre un chef d’état est toujours possible. Mais la ressemblance entre Sarkozy et JFK était telle, qu’une confusion entre les deux destins était tout aussi possible, et il s’agissait donc d’une projection inconsciente.

Malgré tout, pourquoi après Le chaudron qui est le GUA (l’hexagramme) le plus Alchimique du Yi King la perspective était : Un accablement, Une détresse.

Comment l’expliquer surtout que ce GUA est souvent un hexagramme qui ébranle l’intégrité de la personne qui consulte, c’est-à-dire la totalité de son être.

Le Yi King semblait confirmer la rumeur et j’ai fais la synthèse suivante : Il y a juste un bémol important ; il semble qu’un événement imprévu, très négatif vienne perturber cette période.

C’est un exemple parfait d’une analyse mal interprétée, mais on ne le sait qu’après coup ! J’aurai dû approfondir ce tirage, mais aurai-je compris qu’il s’agissait d’un Accablement National, Mondial, franchement je ne sais pas et je ne comprends rien à la bourse…

C’est une exploration dans : ma voyance et je cherche des réponses à la raison de ces erreurs de lectures; j’en viens à la conclusion que ma voyance est intimement liée aux limites de mon ouverture de conscience au moment de l’analyse.

Personne n’est infaillible, l’erreur fait partie de notre condition, c’est vrai… ce n’est pas l’erreur de prédiction qui me pose problème ici, mais les raisons, le pourquoi de cette confusion.

Nous voici donc, aujourd’hui, devant Un accablement mondial, que va-t-on faire ? Et comment ?

Bien des questions que je vais poser au Yi King en m’appliquant comme un bon écolier (un enfant !) sur mes synthèses.

Je donnerai le résultat de ces analyses en détail sur ce blog.

A propos du Yi King, je prévois avec Stefan, le Weebmaster de ce site, d’ouvrir un nouveau blog , mieux adapté au travail que je me propose pour vous faire découvrir les secrets du bienveillant du vieil Oncle Li, du Zouhi, du Yi King ou Yi Jing.

Amitiés : Claude

Mon esprit se trouvait dans un immense jardin d’enfants

Il y a quelques années, alors que je vivais dans le sud du Mexique, j’allais chaque soir faire un peu de méditation (au coucher du soleil) sur une pyramide Maya.

Un soir, je fis l’expérience d’une sortie de mon corps physique durant laquelle mon esprit se trouvait dans un immense jardin d’enfants qui se situait exactement dans une clairière à quelques centaines de mètres de la pyramide. Ce lieu était devenu la propriété d’un ranch dans lequel je vivais.

Troublé par cette « vision », je n’osais en parler jusqu’au jour où le hasard me fit rencontrer l’archéologue qui travaillait sur ce site. Je lui ai demandé ce qu’il devait y avoir (à l’époque où les anciens Mayas habitaient la région) aux alentours du ranch.

« Un jardin d’enfant, » me répondit-il sans hésiter une seconde.

Ces visions dans des temps souvent trés anciens me donnaient des ouvertures difficilles à communiquer.

Le Yi king est venu comme une évidence mon support ; ensuite, le Tarot, mieux adapté à l’esprit occidental.

Ces deux « véhicules » sont des langues étrangères apprises pour mieux canaliser une énergie indicible.

Le destin d’un morceau de bois

Il était une fois…

– Un roi ! ‘ vont dire mes petits lecteurs.

Eh bien non, les enfants, vous vous trompez. Il était une fois… un morceau de bois.

Ce n’était pas du bois précieux, mais une simple bûche, de celles qu’en hiver on jette dans les poêles et dans les cheminées.

Je ne pourrais pas expliquer comment, mais le fait est qu’un beau jour ce bout de bois se retrouva dans l’atelier d’un vieux menuisier, lequel avait pour nom Antonio bien que tout le monde l’appelât Maître Cerise à cause de la pointe de son nez qui était toujours brillante et rouge foncé, comme une cerise mûre.

Apercevant ce morceau de bois, Maître Cerise devint tout joyeux et, se frottant les mains, marmonna:

– Ce rondin est arrivé à point: je vais m’en servir pour fabriquer un pied de table.

Sitôt dit, sitôt fait : pour enlever l’écorce et le dégrossir, il empoigna sa hache bien aiguisée. Mais comme il allait donner le premier coup, son bras resta suspendu en l’air car il venait d’entendre une toute petite voix qui le suppliait :

– Ne frappe pas si fort !

Imaginez la tête de ce brave Maître Cerise !

Ses yeux égarés firent le tour de la pièce pour comprendre d’où pouvait bien venir cette voix fluette, mais il ne vit personne. Il regarda sous l’établi: personne ! Il ouvrit une armoire habituellement fermée mais, là non plus, il n’y avait personne. Il inspecta la corbeille remplie de copeaux et de sciure : rien ! Il poussa même la porte de son atelier et jeta un coup d’?il sur la route. Pas âme qui vive ! Mais alors ?

– J’ai compris ‘ dit-il en riant et en grattant sa perruque ‘ cette voix, je l’ai imaginée. Remettons-nous au travail.

Empoignant de nouveau sa hache, il en asséna un formidable coup au morceau de bois.

– Aïe ! Tu m’as fait mal ! ‘ se lamenta la même petite voix.

Cette fois, Maître Cerise en fut baba. Il resta bouche bée, la langue pendante, les yeux exorbités, comme la figurine de pierre d’une fontaine.

Mais d’où peut bien sortir cette voix qui fait « aïe » ? Pourtant il n’y a personne ici. Ou alors ce morceau de bois aurait appris à pleurer et à se lamenter comme un enfant ? C’est impossible. Le bout de bois que voici, c’est du bois à brûler, une bûche comme une autre, juste bonne à mettre dans le feu pour faire cuire une casse­role de haricots. A moins que quelqu’un ne soit caché là-dedans ? S’il y a quelqu’un, on va bien voir ! Tant pis pour lui.

Il saisit à deux mains le pauvre morceau de bois et se mit à le cogner sans pitié contre les murs de la pièce.

Puis il tendit l’oreille pour entendre les lamentations de la petite voix. Il attendit deux minutes, mais rien ne se manifesta. Il attendit cinq minutes, dix minutes : toujours rien !

– J’ai compris ‘ dit-il en s’efforçant de rire et en se grattant la perruque ‘ voilà la preuve que cette voix qui fait « aïe » sort tout droit de mon imagination ! Remettons-nous au travail.

Et parce qu’il avait eu très peur, il s’essaya à chantonner pour se donner un peu de courage.

Posant sa hache, il prit le rabot pour rendre bien lisse et propre le bois mais, alors qu’il rabotait, il entendit un petit rire :

– Arrête ! Tu me fais des chatouilles sur tout le corps !

Cette fois, le malheureux Maître Cerise s’effondra, comme foudroyé. Quand il rouvrit les yeux, il était assis à même le sol.

Son visage était décomposé. Une terrible peur avait changé jusqu’à la couleur de son nez qui, de rouge, avait viré au bleu foncé.

Les aventures de Pinocchio

Chapitre 1:

Comment Maître Cerise, le menuisier, trouva un morceau de bois qui pleurait et riait comme un enfant.

Tashi Delek Nicolas Sarkozy

…M. Sarkozy a profité d’un déplacement dans la cité hanséatique du nord de la Pologne, où se déroulait une cérémonie réunissant plusieurs Nobel de la Paix autour de Lech Walesa, ancien président polonais et dirigeant historique du syndicat Solidarnosc, pour rencontrer le leader tibétain, nobelisé en 1989.

…L’entretien qu’il a eu, en tête à tête, avec le dalaï lama, a duré environ une demi-heure et « s’est très bien passé », a-t-il ensuite confié à la presse.

…Au début de la rencontre, le dalaï lama a posé sur ses épaules le kata, la traditionnelle écharpe blanche tibétaine. « C’est notre tradition », lui a-t-il glissé.

… »Le dalaï lama m’a confirmé – ce que je savais d’ailleurs – qu’il ne demandait pas l’indépendance du Tibet, et je lui ai dit combien j’attachais de l’importance à la poursuite de (son) dialogue avec les autorités chinoises », a également déclaré M. Sarkozy.

… »Je souhaite que la Chine prenne toute sa place dans la gouvernance mondiale. Nous avons besoin de la Chine pour résoudre les grands problèmes dans le monde, que la Chine dialogue, comme le président Hu Jintao a commencé, avec le dalaï lama », a-t-il insisté.

… »Je suis libre en tant que président de la République française de mon agenda » et « en tant que président du Conseil européen, je porte des valeurs, des convictions. C’était mon devoir de le faire, je le fais bien volontiers », avait-il également déclaré.

Mon propos n’est pas ici de faire de la politique ni de faire l’apologie de quiconque, Juste saluer un acte hautement symbolique, spirituel et courageux.

Tashi Delek (salutations, bienvenue en tibétain).

Source: ;:Dépêche A.F.P

Samedi 06.12.08 à 19h33

Aucun commentaire à caractère politique ne sera publié🙂 Tous les autres, avec plaisir!!!

Amitiés: Claude