un dialogue avec soi-même (2)

… Au début, je cherche à fuir la question. Je ne sais pas où tout ça pourrait me mener avec ma femme. Si je me détache vraiment d’elle, nos relations risquent de changer. Elle pourrait me rester attachée, tandis que moi je ne le serais plus, ni à elle ni à une autre femme. Néanmoins, je vais m’enquérir. C’est à dire que je ne vais pas fuir ce que j’imagine pouvoir être les conséquences d’une libération totale de tout attachement. Je ne sais pas ce qu’est l’amour, mais je vois très clairement, avec une certitude absolue, que l’attachement que je porte à ma femme va de pair avec la jalousie, avec l’esprit de possession, avec la crainte et l’anxiété, je veux être libre de tout cela.

Alors je commence mon enquête; je cherche une méthode, et je me fais piéger par un système. Un quelconque gourou dit: « je vais vous mettre sur la voie du détachement, faites ceci et cela; adonez-vous à tel ou tel exercice ». J’accepte ce qu’il me dit sachant combien il importe d’être libre et parce qu’il me promet qu’en suivant la ligne de conduite qu’il me fixe j’aurai ma récompense. Je constate alors, qu’en agissant ainsi, je suis en quête d’une récompense. Je découvre ma sottise: Voulant être libre, je m’attache à l’espoir d’une récompense.

Je ne veux pas me lier, or, me voici prêt à m’attacher à l’idée que quelqu’un, quelque livre ou quelque méthode me récompensera en me libérant de l’attachement. Ainsi la récompense devient une chaîne. Alors je me dis: « regarde ce que tu as fait; fais attention; ne te laisse pas prendre à ce piège ». Qu’il ait pour objet une femme, une méthode ou une idée, ce n’en est pas moins de l’attachement. A ce stade, je suis très attentif, car j’ai appris quelque chose; j’ai appris à ne pas renoncer à un attachement au profit d’autre chose, qui se révèle être encore un attachement.

J.Krishnamurti

(extrait n°2 d’une discussion qui eut lieu lors du Brockood Park Gathering, le 30 août 1977)

un dialogue avec soi-même (1)

Je me rends compte qu’il ne peut y avoir amour quand il y a jalousie, qu’il ne peut y avoir amour quand il y a attachement.

Mais peut-on être libre de jalousie et d’attachement?

je m’aperçois que je n’aime pas. Cela est un fait.

Pourquoi me moquer de moi-même; pourquoi prétendre à ma femme que je l’aime. Je ne sais pas ce qu’est l’amour.

En revanche je sais fort bien que je suis jaloux, et je sais que je suis terriblement attaché et que, dans l’attachement, il y a de la crainte, il y a de la jalousie, de l’angoisse; il y a un sentiment de dépendance.

Je n’aime pas être dépendant, mais je le suis parce que je me sens solitaire. On me bouscule au bureau, à l’usine et, et quand je reviens chez moi, je peux trouver du réconfort, une présence; je veux échapper à moi-même.

Alors je me demande: Comment puis-je être libre de cet attachement?

je parle d’attachement à titre d’illustration, comme je pourrais parler d’autre chose…

Un dialogue avec soi-même, J. Krishnamurti

extrait (n° 1) d’une discussion qui eut lieu lors du Brockwood park Gathering, le 30 août 1977

Célébration de la résurrection de Jésus-Christ

 

jesus

Jésus de Nazareth réalisé par Franco  Zefirrelli

En l’an 747 de la fondation de Rome, dans le village de Nazareth, Robin Yehuda parcourt les écritures des prophètes. Ceux-ci prédisent la venue d’un messie qui délivrera Israël en imposant la paix éternelle. Marie et sa lointaine cousine Élisabeth donnent toutes deux naissance à un enfant le 25 décembre, l’un Jésus, l’autre Jean-Baptiste. Ce dernier est accusé d’être le messie et niant les faits, il annonce qu’il baptisera lui-même Jésus. En effet devenu adulte, Jésus demande à Jean de le baptiser mais se fait arrêter et jeter au fond d’une geôle. Entouré de ses apôtres, Jésus décide de se rendre à Jérusalem pour convaincre les prêtres juifs de la vérité de son message.

En arrivant à Jérusalem il redonne la vue à un aveugle et guérit aussi un homme à l’agonie. L’inquiétude du Sanhédrin (Assemblée des chefs religieux juifs) ne fera que s’accentuer en apercevant l’importance de ce nazaréen qui se dit être : « Le fils de Dieu ». Le soir de Pâques, Jésus annonce à ses disciples sa mort prochaine. Trahi par Judas, il sera arrêté et son procès se déroulera devant Ponce Pilate. Jésus condamné, mourra. Ses apôtres ne croiront pas à sa résurrection. Pourtant il réapparaîtra à ses disciples leur disant : « N’ayez plus peur, je suis et serai toujours avec vous jusqu’à la fin des temps ».

(Gesù di Nazareth). TV. Avec : Robert Powell (Jésus Christ), Anne Bancroft (Marie Madeleine), Ernest Borgnine (le Centurion), Claudia Cardinale (l’adultère), Valentina Cortese (Herodias), James Farentino (Simon Peter), James Earl Jones (Balthazar), Stacy Keach (Barabbas), Tony Lo Bianco (Quintilius), James Mason (Joseph d’Arimathie). 6h11.  Réalisé par Franco Zeffirelli en1977.

Conçu (sous la demande de Paul VI) pour la télévision, le film fut réalisé sous un contrôle étroit des autorités religieuses. Les scénaristes adaptèrent l’Évangile et en particulier l’Évangile selon Saint Jean.

Jésus de Nazareth réalisé par Franco Zefirrelli.

 

Joyeuses Pâques,

Les cloches arrivent… cliquez ici…

Bon dimanche:  Claude Sarfati

Les enseignements du Nagual (l’impeccabilité)

aigle_vol

… Afin de résumer ce qui a été dit précédemment, considérons les principes de base de ces Enseignements, qui sont exceptionnellement riches d’éléments théoriques et pratiques des plus valables.

Don Juan a précisé trois directions dans les Enseignements:

l’art de traquer

l’art de l’intention

l’art de la conscience

Dans l’histoire de cette tradition spirituelle amérindienne, l’art de la traque consistait au commencement, en la capacité d’être furtif, afin de passer inaperçu parmi les personnes qui ne vous comprennent pas (c’est-à-dire, les gens de stades inférieurs dans la psychogenèse) — et de réaliser votre But.

Mais plus tard, particulièrement, en raison de la contribution personnelle de don Juan, cette tendance a été significativement augmentée et a inclus également le traçage de ses propres vices. Nous avons déjà discuté de cela. Laissez-moi dire seulement une brillante citation, donnée par don Juan: Dieu (dans ses termes, la Puissance) donne selon notre impeccabilité. C’est-à-dire, Dieu nous donne une occasion de l’approcher, de nous immerger dans le bonheur croissant de la Fusion avec Lui — à mesure que nous nous perfectionnons éthiquement.

La seconde section — l’art de l’intention. L’intention, dans ce contexte, est identique à l’aspiration au But Suprême. Un vrai guerrier dans la signification dont don Juan a de ce mot est une personne avec l’intention correctement développée.

Le style de vie des guerriers les apportait à la totalité de lui-même/elle-même, c’est-à-dire à l’état d’être non séparé concernant les choses majeures et mineures, l’intégrité, de se consacrer seulement au But Suprême.

Le troisième aspect est l’art de la conscience — ce qu’est le bouddhi yoga.

Ainsi, nous pourrions voir de nouveau, que Dieu mène toutes les personnes qui ont atteint un certain niveau de maturité dans leur psychogenèse, indépendamment des pays ou des cultures religieuses dans lesquels ils vivent, en utilisant un modèle méthodologique commun. Nous devrions étudier ces principes et tendances et les appliquer à nous-mêmes ainsi qu’à ceux qui nous suivent.

Bonne lecture: Claude Sarfati

Le destin d’un curé

Lors d’une inondation, le curé du village se réfugie sur une grosse pierre.

Une barque passe

-Viens curé, crie une voix, nous allons te sauver !

-Non ! réplique le curé, ma foi me sauvera

La barque continue son chemin.

Un long moment passe avant qu’une petite barque s’approche à nouveau du curé, l’eau est devenue très menaçante.

-montes sur ma barque ! crie une voix.

Le curé faisant le signe de croix s’écrie :

-Merci mon bon ami, mais j’attends mon seigneur qui va me sauver !

Un peu plus tard, une troisième barque passe, mais plus personne sur le rocher englouti sous les eaux.

Le curé est mort de noyade.

Quel était donc le destin de ce curé ?

Histoire populaire