Prière dite de saint François d’Assise

saint-françois2

Seigneur, faites de moi un instrument de votre paix.

Là où il y a de la haine, que je mette l’amour.

Là où il y a l’offense, que je mette le pardon.

Là où il y a la discorde, que je mette l’union.

Là où il y a l’erreur, que je mette la vérité.

Là où il y a le doute, que je mette la foi.

Là où il y a le désespoir, que je mette l’espérance.

Là où il y a les ténèbres, que je mette votre lumière.

Là où il y a la tristesse, que je mette la joie.

Ô Maître, que je ne cherche pas tant à être consolé qu’à consoler, à être compris qu’à comprendre, à être aimé qu’à aimer, car c’est en donnant qu’on reçoit, c’est en s’oubliant qu’on trouve, c’est en pardonnant qu’on est pardonné, c’est en mourant qu’on ressuscite à l’éternelle vie.

 

Bonne méditation, bon dimanche: Claude Sarfati.

Saint François d’Assise

Saint-François

Né à Assise (en Italie) en 1181, d’où l’appellation François d’Assise, François est issu d’une famille riche. Il vit comme tous les jeunes de son âge et de son époque diverses expériences : les fêtes, les escapades et même la guerre durant laquelle il est fait prisonnier et souffre de maladie. Durant sa convalescence, il ressent une insatisfaction profonde face à la vie. Il cherche, il regarde autour de lui mais il reste sans réponse…

Un jour en écoutant un passage de l’Évangile, il lui vient une réponse à ce qu’il cherche : passer sa vie à aimer toute la création. Il transforme alors sa vie, il se fait pauvre, se soucie d’annoncer les messages de joie, d’espoir et d’amour contenus dans la Bible, et de porter la paix aux gens et à toute la Création. Il s’habille d’un vêtement gris et se ceint la taille d’un cordon. Il porte ainsi le vêtement du pauvre de son époque.

Toute sa vie, il fait la promotion de la solidarité aux pauvres, aux démunis, aux marginalisés. Il dénonce les injustices et s’oppose à toute appropriation. C’est dans la prière qu’il trouve toute sa force pour aimer et pour aider les autres. Un jour, il réalise que toute la Création forme une grande famille, une sorte de fraternité universelle. Il invite tous les humains à l’amour mutuel et au respect de notre mère la Terre, notre sœur la Lune, notre frère le Soleil…

Au terme de sa vie, il rédige ce qu’on appelle le « Cantique du frère Soleil » qui est l’aboutissement de ses enseignements sur le respect et l’amour que tous les humains doivent porter envers toutes les créatures de Dieu. Il rejoint ainsi les préoccupations de ceux et celles qui se soucient de la défense de la nature, des animaux et de l’environnement. C’est d’ailleurs pourquoi, en 1979, il est proclamé « patron des écologistes ».

Après sa mort, l’Église le reconnaît comme « saint », c’est-à-dire comme un homme dont les vertus peuvent être un exemple pour tous : aimable, pacifique, pieux, humble, fraternel, juste. Depuis le 13ème siècle, des milliers d’hommes et de femmes (la famille franciscaine) suivent ses traces en se laissant inspirer par son style de vie. C’est donc dire que même huit siècles plus tard, François d’Assise a encore quelque chose à dire à nos sociétés à travers des hommes, des femmes, à travers nous, à travers toi…

Source: Les Fransiscains du Québec.

 

Bonne lecture, bonne écoute, bon dimanche: Claude Sarfati

Fête de la Lune 2022

En 2022, la Fête de mi-automne tombera le 10 septembre. Pour les chinois, la Fête de mi- automne ou Fête de la Lune reste la seconde fête la plus importante après celle du Nouvel An chinois. Il tombe, traditionnellement, le 15ème jour du 8ème mois dans le calendrier lunaire chinois.

Les légendes sur la Fête de la Lune

Chang’e et Hou Yi

Il y a longtemps, il y a 10 soleils dans le ciel. Ils brûlent toutes les plantes de la terre. Les gens meurent. Un jour, un héros qui s’appelle Hou Yi utilise son arc et ses flèches pour abattre neuf d’entre eux. Tous les peuples de la terre sont sauvés.

Un jour, la reine du ciel donne Hou Yi une bouteille d’élixir qui peut faire Hou Yi devenir un immortel, mais l’élixir est seulement efficace pour une personne. Hou Yi voulait devenir un immortel, mais il veut rester avec sa belle épouse Chang’e, donc il ne boit pas l’élixir et demande à son épouse Chang’e de le garder pour lui.

Hou Yi devient de plus en plus célèbre après avoir abattu les neuf soleils et de plus en plus d’homme devient disciples de Hou Yi.

Feng Meng, un de ses élèves, veut s’emparer de son élixir. Un jour, Hou Yi va à la chasse avec ses élèves, mais Feng Meng feint une maladie et reste à la maison. Après il va à la maison de Hou Yi et tente de forcer Chang’e de lui donner l’élixir. Chang’e comprend qu’elle ne peut pas vaincre Feng Meng, elle décide de boire l’élixir immédiatement. Elle devient immortelle et elle commence à voler. Enfin, elle s’arrête sur la lune et elle vit sur la lune.

Wu Gang et le laurier cerise

Wu Gang est un bûcheron. Il veut toujours devenir un immortel, mais il n’a jamais essayé de son mieux pour apprendre la façon nécessaire. L’Empereur de Jade se met en colère à cause de son attitude. Pour le punir, l’Empereur de Jade plante une énorme laurier cerise, qui est 1665 mètres (5460 pieds) de haut, sur la lune et ordonne Wu Gang à l’abattre, puis Wu Gang pourrait devenir un immortel.

Cette fois-ci, Gang Wu est dans un état très grave, mais il n’a jamais pu terminer son travail. Le laurier cerise guéri chaque fois que Wu Gang il coupe. Wu Gang ne veut pas abandonner. Il continue à essayer d’abattre cette laurier cerise.

Pendant les nuits sans nuages, on peut voir des ombres évidentes sur la lune. Ils sont réalisés par l’immense laurier cerise.

Le lapin de jade

Un jour, trois immortels qui vivent dans le ciel vont sur la terre. Ils demandent un renard, un singe et un lapin pour trouver de la nourriture pour eux respectivement. Le renard et le singe trouvent quelque chose pour les trois immortels tandis que le lapin ne trouve aucune nourriture. Le lapin est désolé. Enfin, il saute dans le feu et dit « Mangez-moi, s’il vous plaît! » Le trosième immortel est profondément ému par le lapin. Ils ont décidé de donner le lapin le titre de « Lapin de Jade » et laisser ce lapin accompagner Chang’e dans le Palais de la Lune.

Source: Voyageschine https://www.voyageschine.com/nous/

Bonne fête de la lune!

Amitiés, Claude Sarfati

La Toussaint et le Jour des Morts

calaveras 3

La Toussaint (1 Novembre) est une fête Catholique Romaine qui précède le jour des morts.

Le 2 novembre est une fête traditionnelle au Mexique, sûrement une des plus importantes et de plus belles. Tous les cimetières sont décorés, chaque famille apporte à ses défunts ses plats préférés, son Tequila ou Mezcal, ses fleurs et les Calaveras.

Chaque année, je vous propose un article autour de ce jour sacré, je vous invite à les relire et à regarder cette petite vidéo qui illustre bien le monde poétique  de Tim Burton sur la Danse macabre de  Camille Saint Saëns.

  

Amitiés, Claude Sarfati.

Une pensée pour nos défunts…

Amitiés à vous tous : Claude Sarfati.

La perception du monde selon Ramana Maharshi

 » Le monde peut-il exister sans quelqu’un qui le perçoive ? Qui est apparu en premier : la conscience d’être ou la conscience du monde ? La conscience d’être est toujours là. Elle est éternelle et pure; La conscience du monde apparaît et disparaît. Elle est transitoire. »

 » Tout homme sait : « je » et ce monde existent. Lorsque l’on pousse la recherche plus loin en s’interrogeant : « existent-ils en tout temps ? » et « s’ils sont vraiment réels, ne doivent-ils pas être dissociés du temps, de l’espace et de la différenciation ? Mais en est-il vraiment ainsi ? » il devient alors évident que le « je » et le monde ne sont perçus qu’à l’état de veille et de rêve, mais pas en sommeil profond. Par conséquent le « je » et le monde apparaissent à certains moments et disparaissent à d’autres. Ils sont créés, ont leur existence, puis disparaissent.

Mais d’où viennent-ils ? Où se maintiennent-ils ? Où vont-ils quand ils disparaissent ?

De tels phénomènes peuvent-ils être considérés comme réels ?  »

Du point de vue de chacun (mais en vérité, s’abstraire de ce point de vue, se vouloir objectif, n’est qu’une opération intellectuelle qui dépend toujours du celui qui s’abstrait)

il n’y a jamais un « je » sans monde ou un monde sans « je ». Ils apparaissent et disparaissent en même temps. (On notera d’ailleurs que pendant le rêve, le monde et le « je » sont différents)

Dans le sommeil profond, la conscience des objets et de soi disparaît. Mais le sommeil profond n’est pas un néant. C’est un état de conscience heureuse, inconditionnée. Cette conscience d’être,

 est commune au sommeil au rêve, et à la veille. Mais dans les états de rêve et de veille, notre expérience est l’état de conscience relatif.

 » Les objets existent-ils indépendamment du « je » ? Vous disent-ils : nous sommes ? C’est vous qui les voyez. Vous êtes, et ainsi les objets sont vus aussi. Sans moi, tous ces objets n’existent pas. Cette connaissance est l’omniprésence.

A cause de l’idée : « je suis le corps » et  » il y a quelque chose en moi » les objets vous apparaissent comme étant extérieurs à vous. Sachez qu’ils sont tous à l’intérieur de vous-même. Le tissu est-il séparé du fil ? Les objets peuvent-ils subsister sans moi ?

Les objets sont parfois vus, parfois non-vus, alors que « nous sommes » sans interruption.

Que les objets soient en nous, bien que nous l’oublions, est une évidence scientifique. L’immense panorama que vous situez devant vous est dans votre esprit. Il est capté par l’oeil, décrypté par le cerveau et tous ses éléments correspondent à des excitations des neurones.

Et d’ailleurs, la perception sera fonction de l’organe récepteur (imaginez que l’oeil ait des caractéristiques différentes) Le panorama que vous voyez est en vous. L’effet d’extériorité et de profondeur sont des effets du cerveau. (Voir les illusions d’optique)

De la même manière, les conclusions à propos de ces objets dépendent des catégories mentales et des connaissances dont nous disposons. « Corps », « matière », sont des concepts que nous avons acquis.

L’idée de soi et l’idée du monde font partie d’un ensemble de connaissances nécessairement cohérentes. Mais tout cela repose sur la seule réalité : l’être.

 » L’ aspect des choses varie selon le point de vue de la personne. La vue émane de l’oeil. Et l’oeil doit se situer quelque part. Si vous voyez avec les yeux de la matière, le monde aura la même nature. Si vous regardez avec les yeux subtils (ceux de l’esprit), le monde apparaîtra subtil. Et si votre oeil devient le Soi, le Soi étant infini, l’oeil sera infini. »

L’enseignement de Ramana Maharshi, Editions Albin michel-Collection spriritualités vivantes