Le « roi de la pop » Chante et danse pour les anges

mickael-jackson

Un enfant noir Américain au talent prodigieux est devenu l’incarnation de la musique pop pour des millions d’êtres humains.

 

Le chanteur américain Michael Jackson est mort à l’âge de 50 ans des suites d’un arrêt cardiaque à Los Angeles en Californie…

Que sont devenus les hommes? dit-il dans cette chanson,

et les baleines pleurent toujours…

Amitiés: Claude Sarfati

La mission des deux frères.

hopi-3

Ce chef du Clan des Arcs avait deux fils adultes.
Lorsqu’ils apprirent le méfait de leur père, ils
furent très tristes. Leur connaissance de
l’enseignement qu’ils avaient reçu de leur père
était bonne. Et ils étaient maintenant seuls pour
conduire leur peuple, car le jour suivant, leur
père mourut.

Ils demandèrent à leur mère la permission
d’appliquer les instructions qu’ils avaient
reçues pour un événement de cette nature. Elle
répondit que c’était à eux de décider, leur
connaissance étant complète. Ils décidèrent que
le plus jeune frère allait continuer de chercher
Maasau’u et qu’il s’établirait là où il le
trouverait. Là, il attendrait le retour de son
frère aîné, qui voyagerait vers l’Est et le
soleil levant, où il se reposerait brièvement. En
se reposant, il devait écouter la voix de son
jeune frère qui lui demanderait de l’aide car un
changement dans leur mode de vie aurait dérangé
la façon de vivre de son peuple. Sous la pression
d’un nouveau chef, ils seraient certainement
balayés de la surface de la terre, à moins qu’il
ne vienne.

Ainsi aujourd’hui nous nous en tenons encore
fermement aux instructions du Grand Esprit. Nous
continuerons à regarder et à prier vers l’Est
pour son retour rapide.

Le plus jeune frère avertit l’aîné que la terre
et les gens changeraient. « Mais ne laisse pas ton
cœur se troubler », dit-il, « car tu vas nous
trouver. Beaucoup tourneront le dos à la façon de
vivre de Maasau’u, mais quelques-uns uns d’entre
nous, restés fidèles à son enseignement,
resteront dans nos habitations. L’ancienne forme
de nos têtes, la forme de nos maisons, la
disposition de nos villages, le type de terre sur
lequel nos villages se trouvent et notre façon de
vivre, tout sera en ordre lorsque tu nous
trouveras ».

Avant que les premiers hommes aient commencé leur
migration, le peuple nommé Hopi reçu une série de
tablettes en pierre. Sur ces tablettes, le Grand
Esprit inscrivit les lois que les Hopi devaient
suivre pour voyager et vivre de façon bonne et
paisible. Elle contenait aussi un avertissement
auquel les Hopi devaient prendre garde, pour les
temps où ils seraient influencés par des gens
mauvais afin d’abandonner la façon de vivre
prévue par Maasau’u. Il ne serait pas facile d’y
résister car nombreuses seraient les bonnes
choses qui tenteraient beaucoup de bonnes
personnes à abandonner ces lois. Les Hopi se
retrouveraient dans une situation difficile. Les
pierres contiennent les instructions à suivre
dans ce cas.

L’aîné des frères devait emporter une des
tablettes en pierre avec lui vers le soleil
levant et la ramener avec lui lorsqu’il
entendrait l’appel à l’aide désespéré. Son frère
serait en état de désespoir et de confusion. Son
peuple aura abandonné les enseignements, ne
respectant plus les aînés, se retournant même
contre eux  pour détruire leur façon de vivre.
Les tablettes de pierre seront la dernière preuve
de leur identité réelle et de leur fraternité.
Leur mère est le Clan du Soleil. Ils sont les
enfants du soleil.

Ainsi, c’est un Hopi qui voyagea d’ici vers le
soleil levant et qui maintenant attend quelque
part. Par conséquent, il n’y a plus que les Hopi
pour faire encore tourner le monde correctement
et ce sont les Hopi qui doivent être purifiés
pour que le monde soit sauvé. Personne d’autre,
nulle part ailleurs, ne pourra accomplir cela.

L’aîné des frères devait voyager rapidement car
il n’y avait pas de temps à perdre. Et c’est pour
l’aider que le cheval fut créé. Le plus jeune
frère et son peuple continuèrent de chercher
Maasau’u.

En chemin, ils arrivèrent sur une terre qui avait
l’air fertile et chaude. Ici, ils marquèrent les
symboles de leurs clans sur les rochers pour
revendiquer la terre. Cela fut fait par le Clan
du Feu, le Clan de l’Araignée et le Clan du
Serpent. Cet endroit est aujourd’hui appelé
Moencopi. Ils ne s’y installèrent pas à ce moment
là.

Alors que les gens migraient, Maasau’u attendait
ceux qui arriveraient les premiers. En ce
temps-là, il avait l’habitude de se promener dans
les environs de l’endroit où il vivait, portant
un bouquet de du-kyam-see (violettes) à la
ceinture. Un jour, il le perdit le long du
chemin. Lorsqu’il revint le chercher, il vit que
les fleurs avaient été prises par la Femme
Crapaud à Cornes. Lorsqu’il lui demanda de les
lui rendre, elle refusa mais à la place, elle
promit de lui apporter son aide lorsqu’il en
aurait besoin. « J’ai aussi un casque en métal »,
lui dit-elle, (ce qui signifie peut-être que des
gens avec un casque en métal aideront les Hopi
lorsqu’ils seront en difficulté).

Souvent, Maasau’u marchait un demi mile (huit
cents mètres) au Nord de son du-pa-cha (une
habitation temporaire) vers un endroit où se
trouve un rocher qui forme un abri naturel et
qu’il a dû choisir comme étant l’endroit où lui
et les premiers hommes se retrouveraient. En
attendant, il s’amusait en jouant à un jeu
d’adresse, jeu dont le non (Nadu-won-pi-kya)
jouerait un rôle important plus tard dans la vie
des Hopi, car c’est ici que la connaissance et la
sagesse des premiers hommes allaient être testée.
Jusqu’il y a peu, les enfants jouaient à cet
endroit à un jeu similaire, quelque chose comme
« cache-cache ». Une personne devait se cacher,
puis signaler sa présence en tapant sur le rocher
qui transmettrait le son de façon bizarre afin
que les autres ne puissent savoir exactement d’où
venait le signal. (Il y a quelques années, ce
rocher fut détruit par les constructeurs de
routes du gouvernement.) C’est ici qu’ils
trouvèrent Maasau’u en train d’attendre.

Raconté par Dan Katchongva, du Sun Clan,
qui vécut de 1865 à 1972 Traduit en anglais par
Danaqyumptewa Edité par Thomas Francis Traduit en
français par Didier Wolfs

Histoire et Prophéties du Peuple Hopi

hopi

Depuis le début de la vie jusqu’au jour de la
Purification Enseignements,
Histoire et Prophéties du Peuple Hopi

Raconté par Dan Katchongva, du Sun Clan,
qui vécut de 1865 à 1972 Traduit en anglais par
Danaqyumptewa Edité par Thomas Francis Traduit en
français par Didier Wolfs

Publié en 1972 par le Committee for Traditional
Indian Land and Life Los Angeles, California.

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Introduction par Thomas Francis

Dan Katchongva, le dernier leader du Clan du
Soleil d’Hotevilla, vécut plus de cent ans. Cette
longue vie lui permit d’être un témoin privilégié
de la bataille que se livrèrent l’ancien monde et
le monde moderne et de voir de nombreuses
prophéties se réaliser. Il eut l’occasion de
vivre l’évolution de son peuple, depuis la vie
paisible dans les villages jusqu’aux terribles
interférences dont les Hopi furent victimes
depuis la fin du monde précédent.

Dans une conversation enregistrée le 29 janvier
1970, Dan raconta l’histoire du Peuple de Paix,
depuis l’aube des temps jusqu’à l’attaque qui
mena à la fondation d’Hotvela en 1906. Il parla
de l’école, de l’argent et de la police, autant
de systèmes qui menaçaient de faire disparaître
le mode de vie des Hopi pour cette génération et
des conséquences que cette disparition
entraînerait pour l’Amérique et le monde.

La publication de cette conversation naquit de
l’idée que si ceux qui causent cette tragédie, et
les millions de personnes qui les supportent,
avaient une toute petite idée des raisons qui
poussent les Hopi à résister à toute ingérence
étrangère, ils ne persisteraient pas dans cette
voie.

Dan accepta la publication de ce livre à
condition qu’il ne soit jamais vendu, insistant
que vendre les enseignements Hopi reviendrait à
vendre sa propre mère.

Il choisit lui-même les extraits qui pouvaient
être publié, et la justesse de la traduction fut
méticuleusement vérifiée par son interprète,
Danaqyumptewa, qui donna toute leur importance
aux mots originaux.

En plus des prophéties qui se sont accomplies
durant sa vie, Dan fut averti par son père qu’il
verrait le commencement de l’événement final, le
Grand Jour de la Purification. Dan Katchongva
mourut en 1972.

Ceci est une introduction à une série d’articles sur les fameuses prophéties Hopi.

Amitiés: Claude Sarfati

Maître Cerise offre le morceau de bois à son ami Geppetto

C’est alors qu’on frappa à la porte.

-Entrez ‘ dit le menuisier, sans avoir la force de se relever.

Un petit vieux tout guilleret entra dans l’atelier. Il avait pour nom Geppetto mais les enfants du voisinage, quand ils voulaient le mettre hors de lui, l’appelaient Polenta au motif que sa perruque jaune ressemblait fort à une galette de farine de maïs.

Geppetto était très susceptible. Gare à qui lui donnait de la Polenta ! Il devenait une vraie bête et il n’y avait plus moyen de le tenir.

-Bonjour, Maître Antonio ‘ dit Geppetto ‘ Qu’est-ce que vous faites assis par terre ?

-J’apprends le calcul aux fourmis.

-Grand bien vous fasse !

-Qu’est-ce qui vous amène chez moi, compère Geppetto ?

-Mes jambes ! Maître Antonio, je suis venu vous demander une faveur.

-Me voici, prêt à vous rendre service ‘ répondit le menuisier en se relevant.

-Ce matin, il m’est venu une idée.

-Voyons cela.

-J’ai pensé que je pourrais faire une belle marionnette en bois, mais une marionnette extraordinaire capa­ble de danser, de tirer l’épée et de faire des sauts périlleux. Avec elle, je pourrai parcourir le monde en dénichant ici ou là un quignon de pain et un verre de vin. Qu’en dites-vous ?

-Bravo Polenta ! cria la petite voix, celle qui sortait on ne sait d’où.

A s’entendre appelé ainsi, Geppetto devint rouge comme une pivoine et, fou de rage, se tourna vers le me­nuisier :

-Pourquoi m’offensez-vous ?

-Qui donc vous a offensé ?

-Vous m’avez appelé Polenta !…

-Mais ce n’est pas moi.

Ben voyons ! Ce serait moi, par hasard ! Moi, je dis que c’est vous.

-Non !

-Si !

-Non !

-Si !

S’échauffant de plus en plus, ils passèrent des paroles aux actes. Ils s’agrippèrent, se chiffonnèrent, se griffè­rent et se mordirent.

Le combat fini, Maître Antonio avait dans les mains la moumoute de Geppetto et Geppetto se rendit compte qu’il avait entre ses dents la perruque grise du menuisier.

-Donne-moi ma perruque ! ‘ cria Maître Antonio

-Et toi, rends-moi la mienne et faisons la paix.

Chacun ayant repris sa perruque, les deux petits vieux se serrèrent la main et jurèrent de rester bons amis pour la vie entière.

-Donc, compère Geppetto ‘ dit le menuisier pour sceller la paix retrouvée ‘ que puis-je faire pour vous être agréable?

Il me faudrait du bois pour fabriquer ma marionnette.

Tout content, le menuisier fila prendre sur l’établi le bout de bois qui lui avait fait si peur. Mais comme il s’apprêtait à le remettre à son ami, le bout de bois se dégagea d’une violente secousse, lui échappa des mains et alla frapper durement les tibias du pauvre Geppetto.

-Eh bien, Maître Antonio, voilà une jolie manière de faire des cadeaux ! Vous m’avez quasiment estro­pié !

-Mais je vous jure que ce n’est pas moi !

-Alors, c’est moi !

-C’est la faute de ce bout de bois

-Je vois bien que c’est du bois, mais c’est vous qui me l’avez envoyé dans les jambes !

-Moi, je n’ai rien envoyé !

-Menteur !

Geppetto, ne m’offensez pas, sinon je vous appelle Polenta !

-Espèce d’âne !

-Polenta !

-Imbécile !

Polenta !

-Macaque !

-Polenta !

Trois fois Polenta, c’était une de trop. Geppetto se jeta sur le menuisier et ils s’étripèrent de nouveau.

La bataille terminée, Maître Antonio se retrouva avec deux griffures de plus sur le nez, l’autre avec deux bou­tons de moins à sa vareuse. Leurs comptes réglés, ils se serrèrent la main et jurèrent de rester bons amis la vie entière.

Sur ce, Geppetto prit le fameux morceau de bois et, après avoir remercié le menuisier, rentra chez lui en boi­tillant.

Le destin d’un morceau de bois

Il était une fois…

– Un roi ! ‘ vont dire mes petits lecteurs.

Eh bien non, les enfants, vous vous trompez. Il était une fois… un morceau de bois.

Ce n’était pas du bois précieux, mais une simple bûche, de celles qu’en hiver on jette dans les poêles et dans les cheminées.

Je ne pourrais pas expliquer comment, mais le fait est qu’un beau jour ce bout de bois se retrouva dans l’atelier d’un vieux menuisier, lequel avait pour nom Antonio bien que tout le monde l’appelât Maître Cerise à cause de la pointe de son nez qui était toujours brillante et rouge foncé, comme une cerise mûre.

Apercevant ce morceau de bois, Maître Cerise devint tout joyeux et, se frottant les mains, marmonna:

– Ce rondin est arrivé à point: je vais m’en servir pour fabriquer un pied de table.

Sitôt dit, sitôt fait : pour enlever l’écorce et le dégrossir, il empoigna sa hache bien aiguisée. Mais comme il allait donner le premier coup, son bras resta suspendu en l’air car il venait d’entendre une toute petite voix qui le suppliait :

– Ne frappe pas si fort !

Imaginez la tête de ce brave Maître Cerise !

Ses yeux égarés firent le tour de la pièce pour comprendre d’où pouvait bien venir cette voix fluette, mais il ne vit personne. Il regarda sous l’établi: personne ! Il ouvrit une armoire habituellement fermée mais, là non plus, il n’y avait personne. Il inspecta la corbeille remplie de copeaux et de sciure : rien ! Il poussa même la porte de son atelier et jeta un coup d’?il sur la route. Pas âme qui vive ! Mais alors ?

– J’ai compris ‘ dit-il en riant et en grattant sa perruque ‘ cette voix, je l’ai imaginée. Remettons-nous au travail.

Empoignant de nouveau sa hache, il en asséna un formidable coup au morceau de bois.

– Aïe ! Tu m’as fait mal ! ‘ se lamenta la même petite voix.

Cette fois, Maître Cerise en fut baba. Il resta bouche bée, la langue pendante, les yeux exorbités, comme la figurine de pierre d’une fontaine.

Mais d’où peut bien sortir cette voix qui fait « aïe » ? Pourtant il n’y a personne ici. Ou alors ce morceau de bois aurait appris à pleurer et à se lamenter comme un enfant ? C’est impossible. Le bout de bois que voici, c’est du bois à brûler, une bûche comme une autre, juste bonne à mettre dans le feu pour faire cuire une casse­role de haricots. A moins que quelqu’un ne soit caché là-dedans ? S’il y a quelqu’un, on va bien voir ! Tant pis pour lui.

Il saisit à deux mains le pauvre morceau de bois et se mit à le cogner sans pitié contre les murs de la pièce.

Puis il tendit l’oreille pour entendre les lamentations de la petite voix. Il attendit deux minutes, mais rien ne se manifesta. Il attendit cinq minutes, dix minutes : toujours rien !

– J’ai compris ‘ dit-il en s’efforçant de rire et en se grattant la perruque ‘ voilà la preuve que cette voix qui fait « aïe » sort tout droit de mon imagination ! Remettons-nous au travail.

Et parce qu’il avait eu très peur, il s’essaya à chantonner pour se donner un peu de courage.

Posant sa hache, il prit le rabot pour rendre bien lisse et propre le bois mais, alors qu’il rabotait, il entendit un petit rire :

– Arrête ! Tu me fais des chatouilles sur tout le corps !

Cette fois, le malheureux Maître Cerise s’effondra, comme foudroyé. Quand il rouvrit les yeux, il était assis à même le sol.

Son visage était décomposé. Une terrible peur avait changé jusqu’à la couleur de son nez qui, de rouge, avait viré au bleu foncé.

Les aventures de Pinocchio

Chapitre 1:

Comment Maître Cerise, le menuisier, trouva un morceau de bois qui pleurait et riait comme un enfant.