La première nourriture

foetus
Liquide amniotique

 Liquide clair dans lequel baigne le fœtus à l’intérieur de l’utérus d’une femme enceinte. Ce liquide possède de nombreuses propriétés de protection de l’enfant : contre les écarts de température, les infections, les chocs extérieurs. Constitué d’eau, transparent, le liquide amniotique contient également des cellules du fœtus (amniocytes). Ce liquide, dont le volume augmente progressivement au cours de la grossesse, est fabriqué par les membranes qui entourent le fœtus mais contient également de l’urine du fœtus et du liquide provenant de ses poumons.
Constamment renouvelé, le liquide amniotique est avalé par le fœtus puis éliminé par l’intermédiaire de ses urines.
Au moment de l’accouchement, ce liquide s’échappe, après la rupture de la poche des eaux (amnios), qu’elle soit spontanée aux provoquée, et permet ainsi la lubrification des voies génitales facilitant le passage de l’enfant à travers celles-ci. L’examen du liquide amniotique à l’intérieur de l’utérus de la femme enceinte s’effectue grâce à l’utilisation d’un instrument appelé amnioscope. L’amnioscopie permet de déceler une coloration anormale du liquide amniotique. En effet, si celui-ci présente un aspect verdâtre, c’est la traduction de l’émission de méconium (qui est la première selle du fœtus), dans le liquide amniotique, ce qui indique une souffrance foetale. L’accouchement devra alors être provoqué par rupture de la poche des eaux en utilisant une pince.
L’amniocentèse, qui consiste en un prélèvement de liquide amniotique à travers les parois abdominale puis utérine, permet l’étude cytologique c’est-à-dire des cellules qu’il contient. Cette étude permet la visualisation des chromosomes et ainsi d’éventuelles malformations fœtales. L’échographie, qui est l’examen actuellement incontournable en gynécologie, détermine avec précision la quantité du liquide amniotique chez une femme enceinte. Celle-ci, en fin de grossesse est de 1 litre et demi. Elle peut apparaître en excès (on parle alors d’hydramnios) ou en insuffisance (oligoamnios).
L’oligoamnios traduit généralement une malformation du fœtus, l’hydramnios se rencontre essentiellement chez les femmes enceintes diabétiques, ou porteuses d’enfants diabétiques, ou atteintes de malformations digestives.

Source: www.vulgaris-medical.com


 

L’odyssée de la vie de Jacques Perrin (extrait)

Voilà une définition très scientifique de notre première nourriture,

elle ne manque pourtant pas de poésie et de magie…

Bonne lecture, bon dimanche: Claude Sarfati.

Un artiste, c’est quelqu’un qui à mal aux autres (Jacques Brel)

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Le 9 octobre 1978 à 4h10 Jacques Brel s’en est allé.

J’avais déjà publié un article en 2008, il y avait déjà trente ans qu’il était mort.

Aujourd’hui, il aurait plus de 80 ans, quel regard aurait-il sur les hommes contemporains?

Ce samedi, ayons une pensée d’amour pour cet artiste Belge  jamais égalé.

 

Et puis cet inédit qu’il n’a pas eu le temps de dire…

 

Bonne écoute, bon week end: Claude Sarfati

 

Le dernier matin d’Alain Corneau

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Le cinéaste français Alain Corneau, dont le dernier polar « Crime d’amour » vient de sortir dans les salles, est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à l’âge de 67 ans dans un hôpital parisien, a-t-on appris auprès de son agent.

Ses obsèques seront célébrées samedi à 14H30, au cimetière du Père Lachaise à Paris, a annoncé son agent Artmedia.

Passionné de cinéma américain, Alain Corneau était aussi producteur et scénariste.

En 2004, l’ensemble de son œuvre avait été distinguée par le Prix René Clair et, en 2010, il s’était vu décerner le Prix Henri-Langlois.

En 1992, « Tous les matins du monde », qui relate l’histoire d’un joueur de viole au XVIIe siècle interprété par Jean-Pierre Marielle, avait connu un vif succès public et reçu le César du meilleur film.

Alain Corneau était le compagnon de la cinéaste et écrivain Nadine Trintignant.

En 1990, j’étais allé voir Nocturne Indien qui est l’adaptation d’un livre de Tabucci, je suis sorti de cette projection profondément bouleversé. Lien DVD

Je connaissais Alain Corneau pour ses films policiers : « Police Python 357« , « Série Noire« , « Le Choix des armes« , ou son grand film fleuve : Fort Saganne

J’étais à mille lieues de penser que ce réalisateur pouvait comprendre, montrer l’Inde avec tant de vérité et de poésie.

L’année suivante, « Tous les matins du monde » confirmait le potentiel de ce grand réalisateur.

 

Bon voyage, à bientôt: Claude Sarfati

Mélancolie

melancolie

Il y a des jours où, quand le jour se lève,
On voudrait rentrer tout au fond d’un rêve
Et puis, soudain, lorsque le clocher sonne,
Il y a des jours où l’on n’est plus personne.

Alors, on ferme les yeux un instant.
Quand on les rouvre, tout est comme avant.
Les gens vous voient et leur regard s’étonne.
Il y a des jours où l’on n’est plus personne.

Comme au milieu d’un cinéma désert,
On rembobine et tout passe à l’envers
Et quand on pense aux gens qu’on abandonne,
Il y a des jours où l’on n’est plus personne.

La la la la la la
La la la
La la la…

Ouvrir son cœur à tous les vents qui passent,
Et, qu’un matin, tous les chagrins s’effacent
Pour oublier, dans le bonheur qu’on donne,
Qu’il y a des jours où l’on n’est plus personne,

Qu’il y a des jours où, quand le jour se lève,
Ou voudrait rentrer tout au fond des rêves
Et s’endormir lorsque le clocher sonne.
Il y a des jours où l’on n’est plus personne.

 

Yves Duteil, J’ai la guitare qui me démange (1999)

à bientôt: Claude Sarfati.

Larmes du théâtre, L’âme de Terzieff

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Né à Toulouse le 27 juin 1935
Décédé à Paris le 02 juillet 2010

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Laurent Terzieff quitte la Russie en compagnie de son père sculpteur et de sa mère plasticienne, et se retrouve sous les bombardement alors qu’il est à peine âgé de 9 ans. Il se passionne pour la poésie et la philosophie, et s’engage très tôt dans le mouvement trotskiste, avant de militer pour le parti communiste. En 1949, alors qu’il assiste à une représentation de ‘La Sonate des spectres’ de Strindberg, mise en scène par Roger Blin, il décide de devenir comédien. Il fait ses débuts sur scène en 1953 dans une pièce de Jean-Marie Serreau, ‘Tous contre Adamov’, et brille au théâtre avant d’être repéré par le réalisateur Marcel Carné. Celui-ci lui propose le rôle d’un étudiant en quête de sens dans ‘Les Tricheurs’, qui lui assurera une importante notoriété. Il enchaîne ensuite les films de renom : ‘Tu ne tueras point’ (Autant-Lara, 1961), ‘La Prisonnière’ (Clouzot), ‘A coeur joie’, aux côtés de Brigitte Bardot, ‘Médée‘ (Pasolini), ‘Le Révélateur’ (Garel, 1968), ‘Détective’ (Godard, 1985), jusqu’à des apparitions plus récentes dans ‘Germinal’ (1993) et ‘Mon petit doigt m’a dit’ en 2005. Acteur, adaptateur, metteur en scène mais aussi auteur (‘ L’ Acteur’), il dirige à partir de 1961 une compagnie portant son nom. Salué par plusieurs récompenses (prix Gérard Philipe, Molière du Meilleur metteur en scène et du Meilleur spectacle pour ‘Temps contre temps’ en 1993), officier de l’Ordre du Mérite et commandeur des Arts et des Lettres, il est salué à sa mort par toute la profession.

Source: EVENE

 

Un homme vrai nous quitte, l’artiste reste dans nos coeur…

Amitiés: Claude Sarfati.