Le calendrier Maya

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Les Mayas ont fait partie de la civilisation la plus avancé de l’Amérique pré colombienne. Ils ont peuplé le Mexique du sud et l’Amérique Centrale entre 600 av. J.-C et 900 ans de notre ère. Ils avaient un système sophistiqué d’écriture hiéroglyphique, mathématiques et astronomie avancé. Les quelques codexs retrouvés traitaient de l’astrologie et de la numérologie, et tous, sauf quatre, a été détruit par le des conquistadors espagnols à leurs arrivés dans les années 1500.

Bien que l’État Maya se soit effondré 600 ans avant que les Espagnols ne soit arrivés, les restes de la culture Maya existaient toujours jusqu’a l’arrivée dans le Nouveau Monde des conquistadors.

Dans les années 1500, les indigènes ont été forcés de supprimer les restes de cette civilisation passée (les temples, la langue, interdiction de porter les costumes ancestraux et même de se parler entre-eux dans leur langue natale).

Les peuples et cultures qui se sont succédées au Mexique, dont notamment les Aztèques et les Mayas, croyaient que le temps était divisé en cinq grands cycles (ou soleils). Les prêtres disaient que quatre cycles s’étaient déjà écoulés depuis la création de la race humaine.

A l’époque de la conquête espagnole, l’humanité était déjà entrée dans le cinquième soleil, soit notre époque.
Ces cycles étaient marqués par des créations et des destructions successives. Le dernier cycle aurait commencé le 4 Ahau 8 Lumku c’est-à-dire le 13 août 3 114 avant notre ère.

Bien après les Mayas, les Aztèques reprirent ce calendrier dont l’origine s’était perdue dans la nuit des temps.

Créateurs de civilisations, les Mayas ont légué à l’humanité les clés et leur vision du Temps naturel. Cet héritage unique nous offre la possibilité de nous rencontrer dans une dimension jusqu’à présent occultée et de maîtriser ainsi la synchronicité. Le Calendrier Maya, qui commence le 26 juillet de chaque année

Les hiéroglyphes (Tzolkin) trouvés sur les quatre murs du temple Maya de Chiajxucub dans Cobán, Alta Verapaz, sont les glyphs représentants les vingt jours Maya, calendrier sacré connu comme le ¨Tzolkin¨ (le compte jour court). Le calendrier sacré est calculé selon le cycle lunaire.

Voici le premier article que je vous propose pour comprendre la fameuse prophétie du 21 décembre 2012 annonçant la fin d’un monde, celle-ci est d’abord basée sur le calendrier Maya (en fait il en existe plusieurs) qui désigne 2012 comme une année de bouleversements planétaire.

 

Bonne année du buffle

Le 26 janvier 2009, nous entrerons dans une nouvelle année chinoise, l’année du boeuf (ou buffle) de terre.

La création du zodiaque chinois basé sur des animaux date du VIème siècle et vient de la légende suivante :

Une nuit de Nouvel An, l’Empereur de Jade invita tous les animaux de la terre à lui rendre visite. Seuls, douze d’entre eux obéirent. L’énergique buffle ouvrit la marche tout le long du chemin, mais il ne s’était pas aperçu que le rat, rusé, s’était perché sur lui. Au moment d’arriver devant l’empereur, le rat sauta devant le buffle et l’empereur le vit en premier. Arrivèrent ensuite le Tigre souriant, le Chat prudent, l’étincelant Dragon, le sage Serpent, le Cheval talentueux, la Chèvre sensible, le malin Singe, le Coq fier, le Chien fidèle et pour finir le Cochon scrupuleux. En guise de remerciement, Bouddha instaura une année « symbolique » en l’honneur de chacun de ses visiteurs Et il décréta que chaque nouveau-né hériterait désormais des caractéristiques de l’animal de son année de naissance.

Le buffle est le second animal du zodique chinois. Il a le sens du devoir, de l’effort et de l’engagement. C’est un leader naturel mais il peut parfois être un peu trop autoritaire et conservateur.

Une année du buffle de terre est symbole de bon augure. En effet, la terre est l’élément favori du buffle.

Ce devrait être une année d’efforts, de persévérances où l’on redécouvrira la nécessité de guider sa vie selon des valeurs profondes. Les questions d’environnement seront plus que jamais essentielles.

Amitiés: Claude Sarfati

Charles Baudelaire, La mort des amants

Charles Pierre Baudelaire, né à Paris le 9 avril 1821 et mort le 31 août 1867 dans la même ville.

La mort des amants est le premier poème de la dernière section du livre Les Fleurs du Mal, : la Mort. Il instaure une fois de plus la modernité profonde qui réside dans chaque ?uvre de Baudelaire.

En effet, l’approche de la mort dans ce poème est étonnante. Ce thème, évoqué de nombreuses fois dans la poésie classique, est souvent abordé comme quelque chose de lugubre et de menaçant, qui pousse chaque homme à vivre et à aimer autant qu’il le peut.

Or ici, le poète prend un point de vue complètement différent, où la mort, juste insinuée, est paradoxalement synonyme de renaissance éternelle. Ce poème nous fait découvrir l’espérance baudelairienne : en même temps qu’il met en place un monde onirique et vivant où se mêlent et se confondent sensations voluptueuses et mort imminente, le poète décrit une vision de la mort qui sublime l’amour.

Nous aurons des lits pleins d’odeurs légères,

Des divans profonds comme des tombeaux,

Et d’étranges fleurs sur des étagères,

?closes pour nous sous des cieux plus beaux.

Usant à l’envie leurs chaleurs dernières,

Nos deux coeurs seront deux vastes flambeaux,

Qui réfléchiront leurs doubles lumières

Dans nos deux esprits, ces miroirs jumeaux.

Un soir fait de rose et de bleu mystique,

Nous échangerons un éclair unique,

Comme un long sanglot, tout chargé d’adieux ;

Et plus tard un Ange, entrouvrant les portes,

Viendra ranimer, fidèle et joyeux,

Les miroirs ternis et les flammes mortes.

Les fleurs du mal (1857)

par Serge Réggiani.

Prédictions 2009 transmises le 31.12.08 sur le journal régional: L’union

Claude Sarfati : « 2009 sera la fin d’un monde »

Installé à Châlons depuis 5 ans, Claude Sarfati travaille essentiellement avec les tarots de Marseille et Yi Jing, une méthode divinatoire chinoise qu’il pratique depuis trente ans.

DES Bouddhas, de l’encens, une douce pénombre : le bureau de Claude Sarfati est un lieu intimiste et apaisant. Sur sa table de travail, des tarots de toutes origines, un pendule, des pierres et trois petites pièces de monnaie qui servent au tirage du Yi Jing. Cette méthode de divination chinoise, Claude Sarfati la pratique depuis 30 ans.

Il est l’un des très rares voyants de France à fonder ses prédictions et ses conseils sur le Yi Jing. « J’ai 70 % de taux de réussite avec les tarots et 90 % avec le Yi Jing. C’est une méthode qui demande beaucoup de travail, au moins 1 h 30 pour répondre à une question, et qui implique de prendre beaucoup de recul », précise-t-il.

Avec les tarots, il a répondu à nos questions… et nous a fourni en bonus un petit tirage de Yi Jing.

Que va-t-il se passer sur le plan économique dans notre ville ?

« Le Yi Jing nous dit que 2009 sera une année de profonde mutation structurelle. Il y a risque de conflit social généralisé. Pour Châlons plus spécifiquement, le tirage de Yi Jing est assez positif puisqu’il montre que la ville va faire des efforts pour être attractive et qu’effectivement elle est amenée à s’agrandir. Après une période difficile, Châlons va trouver une expansion visible à l’?il nu pour tout un chacun. Le choix est clairement fait d’attirer des populations ayant un certain niveau de vie et de se défaire des autres. »

Quel destin prévoyez-vous pour Benoist Apparu ?

« Il va devenir quelqu’un, il ira loin, il passe très bien et sait bien communiquer. Il est apprécié mais, dans sa sphère, il n’y a pas que des gens bien intentionnés. Notamment une femme qui prétendra prendre sa place. Il sera soutenu par Bourg Broc qui lui sera très utile. Je ne le vois pas ministre mais chargé d’une mission au gouvernement. Dans le temps, il ira loin de Châlons. »

Et Bruno Bourg-Broc ?

« Il aura des difficultés à obtenir des crédits pour un projet lié au transport. Il sera malmené, on portera contre lui des accusations infondées alors que c’est quelqu’un de carré qui sait maîtriser ses budgets. Il se peut que les rumeurs viennent d’une corporation de métiers qu’il aura déçue. »

Que peut-on attendre de l’Espé cette année ?

« Il y a beaucoup d’espoir, les joueurs qu’il faut mais les tarots montrent une déficience du côté du management. La saison ne sera pas terrible et il y aura un manque de confiance réciproque entre les joueurs et l’entraîneur ».

Globalement, Châlons fera-t-elle parler d’elle ?

« Il y aura des modifications dans le domaine de l’administration. Je vois la perte de certains éléments et cela fera parler de Châlons. On parlera aussi de Benoist Apparu fin 2009 car il sera appelé à des fonctions nationales. »

Comment se passera la nuit du 31 décembre à Châlons (Ndlr : nous l’avions rencontré le matin du 31) ?

« D’après les tarots, il y aura un vol, dans un lieu connu de tous les Châlonnais. Les voleurs ne seront pas des gens d’ici. Ils seront vite arrêtés par la police. Il y a aussi quelque chose qui me laisse penser à un décès, celui d’une personne dans la solitude. »

S.V.

Maître Cerise offre le morceau de bois à son ami Geppetto

C’est alors qu’on frappa à la porte.

-Entrez ‘ dit le menuisier, sans avoir la force de se relever.

Un petit vieux tout guilleret entra dans l’atelier. Il avait pour nom Geppetto mais les enfants du voisinage, quand ils voulaient le mettre hors de lui, l’appelaient Polenta au motif que sa perruque jaune ressemblait fort à une galette de farine de maïs.

Geppetto était très susceptible. Gare à qui lui donnait de la Polenta ! Il devenait une vraie bête et il n’y avait plus moyen de le tenir.

-Bonjour, Maître Antonio ‘ dit Geppetto ‘ Qu’est-ce que vous faites assis par terre ?

-J’apprends le calcul aux fourmis.

-Grand bien vous fasse !

-Qu’est-ce qui vous amène chez moi, compère Geppetto ?

-Mes jambes ! Maître Antonio, je suis venu vous demander une faveur.

-Me voici, prêt à vous rendre service ‘ répondit le menuisier en se relevant.

-Ce matin, il m’est venu une idée.

-Voyons cela.

-J’ai pensé que je pourrais faire une belle marionnette en bois, mais une marionnette extraordinaire capa­ble de danser, de tirer l’épée et de faire des sauts périlleux. Avec elle, je pourrai parcourir le monde en dénichant ici ou là un quignon de pain et un verre de vin. Qu’en dites-vous ?

-Bravo Polenta ! cria la petite voix, celle qui sortait on ne sait d’où.

A s’entendre appelé ainsi, Geppetto devint rouge comme une pivoine et, fou de rage, se tourna vers le me­nuisier :

-Pourquoi m’offensez-vous ?

-Qui donc vous a offensé ?

-Vous m’avez appelé Polenta !…

-Mais ce n’est pas moi.

Ben voyons ! Ce serait moi, par hasard ! Moi, je dis que c’est vous.

-Non !

-Si !

-Non !

-Si !

S’échauffant de plus en plus, ils passèrent des paroles aux actes. Ils s’agrippèrent, se chiffonnèrent, se griffè­rent et se mordirent.

Le combat fini, Maître Antonio avait dans les mains la moumoute de Geppetto et Geppetto se rendit compte qu’il avait entre ses dents la perruque grise du menuisier.

-Donne-moi ma perruque ! ‘ cria Maître Antonio

-Et toi, rends-moi la mienne et faisons la paix.

Chacun ayant repris sa perruque, les deux petits vieux se serrèrent la main et jurèrent de rester bons amis pour la vie entière.

-Donc, compère Geppetto ‘ dit le menuisier pour sceller la paix retrouvée ‘ que puis-je faire pour vous être agréable?

Il me faudrait du bois pour fabriquer ma marionnette.

Tout content, le menuisier fila prendre sur l’établi le bout de bois qui lui avait fait si peur. Mais comme il s’apprêtait à le remettre à son ami, le bout de bois se dégagea d’une violente secousse, lui échappa des mains et alla frapper durement les tibias du pauvre Geppetto.

-Eh bien, Maître Antonio, voilà une jolie manière de faire des cadeaux ! Vous m’avez quasiment estro­pié !

-Mais je vous jure que ce n’est pas moi !

-Alors, c’est moi !

-C’est la faute de ce bout de bois

-Je vois bien que c’est du bois, mais c’est vous qui me l’avez envoyé dans les jambes !

-Moi, je n’ai rien envoyé !

-Menteur !

Geppetto, ne m’offensez pas, sinon je vous appelle Polenta !

-Espèce d’âne !

-Polenta !

-Imbécile !

Polenta !

-Macaque !

-Polenta !

Trois fois Polenta, c’était une de trop. Geppetto se jeta sur le menuisier et ils s’étripèrent de nouveau.

La bataille terminée, Maître Antonio se retrouva avec deux griffures de plus sur le nez, l’autre avec deux bou­tons de moins à sa vareuse. Leurs comptes réglés, ils se serrèrent la main et jurèrent de rester bons amis la vie entière.

Sur ce, Geppetto prit le fameux morceau de bois et, après avoir remercié le menuisier, rentra chez lui en boi­tillant.