Dragon volant dans le ciel

Le Yi King à travers 64 hexagrammes ou GUA (en chinois) nous décrit le cheminement de celui qui aspire à devenir : un chef accompli, un être d’envergure ,etc.

Chacune des 64 situations évoquées comporte six degrés d’évolution et de mutations. Le soucis du consultant n’est pas forcément de devenir un être noble ; il veut simplement une réponse à sa question.

Si, en réponse à votre interrogation, le Yi King vous répond : Liu / La marche.

Déjà à la lecture du nom de l’hexagramme, vous comprenez qu’il plutôt question d’aller de l’avant. Mais faut-il encore comprendre ce que signifie La marche en chinois.

Le Yi King c’est de l’écrit depuis ses origines puisque l’origine des caractères chinois se trouve dans le Yi King.

Un idéogramme chinois peut avoir 50 sens différents en français.

Pour comprendre votre hexagramme dit : de situation , une bonne traduction s’impose pour connaître la majorité des sens de votre hexagramme , puis le sens de : La grande image, puis celui de l’hexagramme dit : nucléaire, le sens de chacun des traits en mutation, celui de l’hexagramme dit : de perspective.

C’est un effort de lecture inévitable, tout cet écrit est l’étoffe qui habille votre réponse.

Il vous reste enfin à faire une synthèse courte de trois phrases explicites.

Nous avons vu que l’hexagramme : Liu / La marche incitait à priori le consultant à aller de l’avant mais si vous savez que Liu signifie aussi : la façon de se conduire.

 

Vous comprenez que le Yi King vous incite à aller de l’avant en respectant les règles de conduite de votre environnement.

Cette richesse de sens pour chaque idéogramme du Yi King (il en comprend 5000) rend ce livre fascinant et pour certains fastidieux.

La lecture du sens de chacun des traits mutants, vous situera dans la situation décrite, ajoutera de précieux conseils, l’hexagramme de perspective vous montre vers quoi peut tendre la situation si vous mettez en pratique les conseils prodigués.

On connaît généralement mieux le Yi King dans les pays anglophones, cela est dû en grande partie à la génération hippies qui à largement contribuée (malgré de graves maladresses) à la diffusion de ce livre en langue anglaise.

Aux USA, le Yi King est largement pratiqué et reconnu, en Asie bien-sûr, en Suisse (grâce à Jung), la France ne jouit pas d’un engouement populaire pour le livre des transformations.

Pourtant, la qualité des ouvrages en français traitant le sujet, n’a cessée d’évoluer.

On peut dire que la France peut être fière pour son apport à la traduction et à compréhension du Yi King.

Nous voyons de plus en plus d’associations autour du Yi King, d’écoles…

Le plus vieux livre chinois commenté par l’école de Confucius il y a plus de 2500 ans semble avoir encore de beaux jours à venir.

Le dragon volant dans le ciel de France…

* Kien / Le créateur, premier trait mutant.

La synchronicité (1)

243454

Nous avons tous eu l’occasion d’entendre, ou même de vivre des « synchronicités ». Sous ce terme quelque peu technique, on retrouve de nombreuses expériences où les coïncidences jouent une part prépondérante. Coïncidences, certes, mais pas n’importe quel type de coïncidences.

Vous vous posez une question tout en entrant dans une librairie, vous prenez un livre au  » hasard  » et en le feuilletant vous avez un début de réponse à votre question.

Qui n’a pas un jour pensé à un ami perdu de vue et, au même instant, recevoir son appel téléphonique? La synchronicité peut se définir comme « une occurrence simultanée de deux événements liés par le sens et non par la cause ». Deux événements que rien ne semblent reliés mais qui, associés, prennent une signification dans la conscience du témoin.

Carl Gustav Jung, célèbre psychologue, et Wolfang Pauli, prix Nobel de physique mirent en évidence ce concept de synchronicité. Jung, après sa rupture avec Freud, concentra ses recherches sur l’esprit et l’inconscient dans lesquels, au plus profond apparaît un fondement universel à l’origine de la matière et de l’esprit. Cette intuition sera étayée par la lecture de textes anciens, l’alchimie, et par les rêves de ses patients. Pauli quant à lui démontra l’existence d’un modèle abstrait, qui se trouve caché sous la surface de l’atome et détermine son comportement d’une manière non causale.

Jamais la « réalité » ne semble aussi bien se jouer de nos probabilités, de notre logique, de nos certitudes. Les « pieds de nez » à la raison frappent par l’agencement des coïncidences, par la manipulation qui semble s’exercer (par quoi ? par qui ?) sur les événements. La probabilité que de telles expériences puissent se produire est très faible. Et cependant, elles sont innombrables.

De nombreux témoins, et parmi eux des témoins de NDE (Near Death Experience ou expérience de mort imminente), affirment que les synchronicités se sont multipliées depuis leur expérience.

Les synchronicités sont partout. Déroutantes, elles le sont très souvent.

Alors ? Simple jeu de l’esprit ? Anecdotes sans conséquences ? Les synchronicités capturent notre sempiternel « hasard » que nous collons à toutes les coïncidences pour nous inviter à revisiter quelques définitions peut-être dépassées que nous donnons au temps, à l’espace, à la « réalité ». Et s’il devait exister une énigme contemporaine quasiment ignorée, c’est bien la synchronicité.

Vivre dans la Synchronicité c’est constater que l’on peut avoir des réponses à nos questions par l’intermédiaire par exemple du monde extérieur (les rencontres par exemple), d’un Oracle comme le Yi King ou le Tarot.

Source: Science et conscience

Voici le premier d’une série d’articles sur la synchronicité ou « coïncidences significatives », observer les choses qui nous arrivent par ce prisme là, nous permet d’éviter de nous perdre…

Amitiés: Claude Sarfati

Le bonheur selon Confucius

« L’enseignement de Confucius, consiste en la loyauté et en l’amour d’autrui comme de soi-même, un point c’est tout » Zengzi

L’enseignement de Confucius peut se résumer en ces deux mots: « loyauté » et « tolérance ». Autrement dit, il faut être soi-même, mais en même temps penser aux autres.

Par tolérance, Confucius veut dire que l’on ne doit pas forcer les gens à agir contre leur gré, ni commettre des actions qui blessent les autres. Il s’ensuit que, si certains font des choses qui nous heurtent, nous devons nous efforcer de les traiter avec tolérance.

Mais c’est plus facile à dire qu’à faire. Souvent, quand quelque chose d’injuste nous arrive, nous ne pouvons nous empêcher de le ressasser. Et, ce faisant, nous perpétuons notre souffrance.

Voici, à ce propos, une anecdote bouddhiste intéressante:

Deux moines descendirent de leur temple dans la montagne pour mendier. En arrivant au bord d’une rivière, ils trouvèrent une jeune fille qui se demandait comment la traverser. Le plus âgé des deux dit à la jeune fille: « Je vais vous porter sur mon dos », et il la transporta ainsi sur l’autre rive.

Le plus jeune moine fut si choqué qu’il n’osa pas demander d’explications. Ils poursuivirent leur chemin et, au bout d’une vingtaine de li (mesure chinoise qui valait autrefois environ 576 mètres et aujourd’hui exactement 500 mètres. (N.d.T), ne pouvant plus se contenir, il demanda au vieux moine: « Maître, nous sommes des moines, nous avons fait vœu de célibat, alors comment avez-vous pu faire traverser la rivière à cette femme sur votre dos? »

Se montrer tolérant envers autrui, c’est, en fait, s’accorder beaucoup plus de place.

Le vieux moine répondit calmement:  » Tu as vu que je l’ai chargée sur mon dos et que je l’ai reposée aussitôt après avoir franchi la rivière. Comment se fait-il que tu rumines cette pensée depuis vingt li et que tu ne t’en sois pas encore débarrassé? »

La morale de cette histoire est exactement ce que nous enseigne Confucius: quand il est temps de se décharger d’un fardeau, il faut le poser à terre. En se montrant tolérant envers autrui, on s’octroie en fait beaucoup plus d’espace personnel.

YU DAN

Le bonheur selon Confucius

Petit manuel de sagesse universelle

Éditions Belfond

Amitiés

Claude Sarfati

Un livre dans le tiroir de l’empereur

Si le Yi Jing est un livre que l’on consulte par le biais d’un rite, pour comprendre la nature de notre harmonie Yin Yang (du moment) et l’harmonie qui nous entoure ; il est aussi et surtout un livre de sagesse.

Confucius qui était un très haut dignitaire (conseiller de l’empereur) considérait que l’harmonie était d’abord: la bonne entente entre les hommes.

Dans cette triade Terre -Homme- Ciel, il a mis l’homme au centre.

Le Yi King était pour lui un bon moyen de faire passer une morale issue de la transmission de rites, le plus important en Chine étant : le culte des ancêtres.

« Qui ne sait gouverner soi-même, comment pourrait-il gouverner les autres ? »

Phrase attribuée à Confucius que l’on trouve dans les commentaires de l’hexagramme: 34.Ta tchouang / La prépondérance du grand.

L’exigence est grande, le Yi King n’a aucun intérêt si le consultant ne tient pas compte des conseils qui lui sont prodigués.

Cela complique les choses concernant les prédictions, comment savoir si les conseils seront suivis ?

Ce n’est que lorsque le fait relatif à la question évolue dans un sens ou dans un autre, que nous saurons…

Le Yi Jing est un outil de développement personnel (dans tous ses aspects) d’une redoutable efficacité, comme le dit Cyrille ‘ JD ‘ Javary: on a tout a gagner de le consulter.

Toujours très utilisé en Chine de manière très rituelle et très discrète, il devient chaque jour plus présent dans le monde entier et c’est tant mieux !

Peut-être traîne t-il encore dans un tiroir d’un de nos nouveaux empereurs…

Ce serait bien !

Claude