La mission des deux frères.

hopi-3

Ce chef du Clan des Arcs avait deux fils adultes.
Lorsqu’ils apprirent le méfait de leur père, ils
furent très tristes. Leur connaissance de
l’enseignement qu’ils avaient reçu de leur père
était bonne. Et ils étaient maintenant seuls pour
conduire leur peuple, car le jour suivant, leur
père mourut.

Ils demandèrent à leur mère la permission
d’appliquer les instructions qu’ils avaient
reçues pour un événement de cette nature. Elle
répondit que c’était à eux de décider, leur
connaissance étant complète. Ils décidèrent que
le plus jeune frère allait continuer de chercher
Maasau’u et qu’il s’établirait là où il le
trouverait. Là, il attendrait le retour de son
frère aîné, qui voyagerait vers l’Est et le
soleil levant, où il se reposerait brièvement. En
se reposant, il devait écouter la voix de son
jeune frère qui lui demanderait de l’aide car un
changement dans leur mode de vie aurait dérangé
la façon de vivre de son peuple. Sous la pression
d’un nouveau chef, ils seraient certainement
balayés de la surface de la terre, à moins qu’il
ne vienne.

Ainsi aujourd’hui nous nous en tenons encore
fermement aux instructions du Grand Esprit. Nous
continuerons à regarder et à prier vers l’Est
pour son retour rapide.

Le plus jeune frère avertit l’aîné que la terre
et les gens changeraient. « Mais ne laisse pas ton
cœur se troubler », dit-il, « car tu vas nous
trouver. Beaucoup tourneront le dos à la façon de
vivre de Maasau’u, mais quelques-uns uns d’entre
nous, restés fidèles à son enseignement,
resteront dans nos habitations. L’ancienne forme
de nos têtes, la forme de nos maisons, la
disposition de nos villages, le type de terre sur
lequel nos villages se trouvent et notre façon de
vivre, tout sera en ordre lorsque tu nous
trouveras ».

Avant que les premiers hommes aient commencé leur
migration, le peuple nommé Hopi reçu une série de
tablettes en pierre. Sur ces tablettes, le Grand
Esprit inscrivit les lois que les Hopi devaient
suivre pour voyager et vivre de façon bonne et
paisible. Elle contenait aussi un avertissement
auquel les Hopi devaient prendre garde, pour les
temps où ils seraient influencés par des gens
mauvais afin d’abandonner la façon de vivre
prévue par Maasau’u. Il ne serait pas facile d’y
résister car nombreuses seraient les bonnes
choses qui tenteraient beaucoup de bonnes
personnes à abandonner ces lois. Les Hopi se
retrouveraient dans une situation difficile. Les
pierres contiennent les instructions à suivre
dans ce cas.

L’aîné des frères devait emporter une des
tablettes en pierre avec lui vers le soleil
levant et la ramener avec lui lorsqu’il
entendrait l’appel à l’aide désespéré. Son frère
serait en état de désespoir et de confusion. Son
peuple aura abandonné les enseignements, ne
respectant plus les aînés, se retournant même
contre eux  pour détruire leur façon de vivre.
Les tablettes de pierre seront la dernière preuve
de leur identité réelle et de leur fraternité.
Leur mère est le Clan du Soleil. Ils sont les
enfants du soleil.

Ainsi, c’est un Hopi qui voyagea d’ici vers le
soleil levant et qui maintenant attend quelque
part. Par conséquent, il n’y a plus que les Hopi
pour faire encore tourner le monde correctement
et ce sont les Hopi qui doivent être purifiés
pour que le monde soit sauvé. Personne d’autre,
nulle part ailleurs, ne pourra accomplir cela.

L’aîné des frères devait voyager rapidement car
il n’y avait pas de temps à perdre. Et c’est pour
l’aider que le cheval fut créé. Le plus jeune
frère et son peuple continuèrent de chercher
Maasau’u.

En chemin, ils arrivèrent sur une terre qui avait
l’air fertile et chaude. Ici, ils marquèrent les
symboles de leurs clans sur les rochers pour
revendiquer la terre. Cela fut fait par le Clan
du Feu, le Clan de l’Araignée et le Clan du
Serpent. Cet endroit est aujourd’hui appelé
Moencopi. Ils ne s’y installèrent pas à ce moment
là.

Alors que les gens migraient, Maasau’u attendait
ceux qui arriveraient les premiers. En ce
temps-là, il avait l’habitude de se promener dans
les environs de l’endroit où il vivait, portant
un bouquet de du-kyam-see (violettes) à la
ceinture. Un jour, il le perdit le long du
chemin. Lorsqu’il revint le chercher, il vit que
les fleurs avaient été prises par la Femme
Crapaud à Cornes. Lorsqu’il lui demanda de les
lui rendre, elle refusa mais à la place, elle
promit de lui apporter son aide lorsqu’il en
aurait besoin. « J’ai aussi un casque en métal »,
lui dit-elle, (ce qui signifie peut-être que des
gens avec un casque en métal aideront les Hopi
lorsqu’ils seront en difficulté).

Souvent, Maasau’u marchait un demi mile (huit
cents mètres) au Nord de son du-pa-cha (une
habitation temporaire) vers un endroit où se
trouve un rocher qui forme un abri naturel et
qu’il a dû choisir comme étant l’endroit où lui
et les premiers hommes se retrouveraient. En
attendant, il s’amusait en jouant à un jeu
d’adresse, jeu dont le non (Nadu-won-pi-kya)
jouerait un rôle important plus tard dans la vie
des Hopi, car c’est ici que la connaissance et la
sagesse des premiers hommes allaient être testée.
Jusqu’il y a peu, les enfants jouaient à cet
endroit à un jeu similaire, quelque chose comme
« cache-cache ». Une personne devait se cacher,
puis signaler sa présence en tapant sur le rocher
qui transmettrait le son de façon bizarre afin
que les autres ne puissent savoir exactement d’où
venait le signal. (Il y a quelques années, ce
rocher fut détruit par les constructeurs de
routes du gouvernement.) C’est ici qu’ils
trouvèrent Maasau’u en train d’attendre.

Raconté par Dan Katchongva, du Sun Clan,
qui vécut de 1865 à 1972 Traduit en anglais par
Danaqyumptewa Edité par Thomas Francis Traduit en
français par Didier Wolfs

Histoire et Prophéties du Peuple Hopi

hopi

Depuis le début de la vie jusqu’au jour de la
Purification Enseignements,
Histoire et Prophéties du Peuple Hopi

Raconté par Dan Katchongva, du Sun Clan,
qui vécut de 1865 à 1972 Traduit en anglais par
Danaqyumptewa Edité par Thomas Francis Traduit en
français par Didier Wolfs

Publié en 1972 par le Committee for Traditional
Indian Land and Life Los Angeles, California.

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Introduction par Thomas Francis

Dan Katchongva, le dernier leader du Clan du
Soleil d’Hotevilla, vécut plus de cent ans. Cette
longue vie lui permit d’être un témoin privilégié
de la bataille que se livrèrent l’ancien monde et
le monde moderne et de voir de nombreuses
prophéties se réaliser. Il eut l’occasion de
vivre l’évolution de son peuple, depuis la vie
paisible dans les villages jusqu’aux terribles
interférences dont les Hopi furent victimes
depuis la fin du monde précédent.

Dans une conversation enregistrée le 29 janvier
1970, Dan raconta l’histoire du Peuple de Paix,
depuis l’aube des temps jusqu’à l’attaque qui
mena à la fondation d’Hotvela en 1906. Il parla
de l’école, de l’argent et de la police, autant
de systèmes qui menaçaient de faire disparaître
le mode de vie des Hopi pour cette génération et
des conséquences que cette disparition
entraînerait pour l’Amérique et le monde.

La publication de cette conversation naquit de
l’idée que si ceux qui causent cette tragédie, et
les millions de personnes qui les supportent,
avaient une toute petite idée des raisons qui
poussent les Hopi à résister à toute ingérence
étrangère, ils ne persisteraient pas dans cette
voie.

Dan accepta la publication de ce livre à
condition qu’il ne soit jamais vendu, insistant
que vendre les enseignements Hopi reviendrait à
vendre sa propre mère.

Il choisit lui-même les extraits qui pouvaient
être publié, et la justesse de la traduction fut
méticuleusement vérifiée par son interprète,
Danaqyumptewa, qui donna toute leur importance
aux mots originaux.

En plus des prophéties qui se sont accomplies
durant sa vie, Dan fut averti par son père qu’il
verrait le commencement de l’événement final, le
Grand Jour de la Purification. Dan Katchongva
mourut en 1972.

Ceci est une introduction à une série d’articles sur les fameuses prophéties Hopi.

Amitiés: Claude Sarfati

Il changeait la vie…

collecte

Moi, je file un rancard
A ceux qui n’ont plus rien
Sans idéologie, discours ou baratin
On vous promettra pas
Les toujours du grand soir
Mais juste pour l’hiver
A manger et à boire

A tous les recalés de l’âge et du chômage
Les privés du gâteau, les exclus du partage
Si nous pensons à vous, c’est en fait égoïste
Demain, nos noms, peut-être grossiront la liste

Aujourd’hui, on n’a plus le droit
Ni d’avoir faim, ni d’avoir froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi, je pense à moi

Je te promets pas le grand soir
Mais juste à manger et à boire
Un peu de pain et de chaleur
Dans les restos, les restos du cœur

Aujourd’hui, on n’a plus le droit
Ni d’avoir faim, ni d’avoir froid

Autrefois on gardait toujours une place à table
Une soupe, une chaise, un coin sans l’étable
Aujourd’hui nos paupières et nos portes sont closes
Les autres sont toujours, toujours en overdose

J’ai pas mauvaise conscience
Ça m’empêche pas d’ dormir
Mais pour tout dire
Ça gâche un peu le goût d’mes plaisirs

C’est pas vraiment de ma faute
Si y’en a qui ont faim
Mais ça le deviendrait
Si on n’y change rien

Aujourd’hui, on n’a plus le droit
Ni d’avoir faim, ni d’avoir froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi, je pense à moi

Je te promets pas le grand soir
Mais juste à manger et à boire
Un peu de pain et de chaleur
Dans les restos, les restos du cœur

Aujourd’hui, on n’a plus le droit
Ni d’avoir faim, ni d’avoir froid

J’ai pas de solution pour te changer la vie
Mais si je peux t’aider quelques heures, allons-y
Y a bien d’autres misères, trop pour un inventaire
Mais ça se passe ici, ici et aujourd’hui

Aujourd’hui, on n’a plus le droit
Ni d’avoir faim, ni d’avoir froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi, je pense à moi

Je te promets pas le grand soir
Mais juste à manger et à boire
Un peu de pain et de chaleur
Dans les restos, les restos du cœur

Aujourd’hui, on n’a plus le droit
Ni d’avoir faim, ni d’avoir froid…

La chanson des restos du coeur, (Jean-Jacques Goldman)

Quelques jours ailleurs

mathilde-mots

La voyance n’est pas un métier comme les autres.

 On ne peut pas « se forcer » à Voir.

 Nous devons savoir nous arrêter de temps en temps.

 C’est la partie Yin de notre travail.

 Les consultations reprendront à partir du 4 mars.

 Je profite de ces mots pour remercier toutes celles et tous ceux qui m’apportent leur confiance, leur Amour.

 Ghislaine de Carli s’est gentiment proposée pour me remplacer sur Solidarité Voyance.

 Samedi 28 février de 17h à 18h ,vous trouverez les infos relatives aux horaires des consultations de Solidarité Voyance, sur le lien qui se trouve à droite du blog : Calendrier.

 Grand merci à Ghislaine.

 Un merci particulier à Barbara Dorveaux pour cette idée  partagée de voyances du cœur, sincère, porteuse d’espoir, incarnée, vivante.

 Merci aux personnes qui consultent Solidarité Voyance et qui nous font partager la solidarité sur le forum juste par un simple mot.

 Les mots sont magiques, ne dit-on pas du verbe qu’il est Dieux ?

 Je vous envoie des mots remplis de silence,

 Lisez-les avec votre cœur.

 A bientôt : Claude Sarfati

Prédictions 2009 transmises le 31.12.08 sur le journal régional: L’union

Claude Sarfati : « 2009 sera la fin d’un monde »

Installé à Châlons depuis 5 ans, Claude Sarfati travaille essentiellement avec les tarots de Marseille et Yi Jing, une méthode divinatoire chinoise qu’il pratique depuis trente ans.

DES Bouddhas, de l’encens, une douce pénombre : le bureau de Claude Sarfati est un lieu intimiste et apaisant. Sur sa table de travail, des tarots de toutes origines, un pendule, des pierres et trois petites pièces de monnaie qui servent au tirage du Yi Jing. Cette méthode de divination chinoise, Claude Sarfati la pratique depuis 30 ans.

Il est l’un des très rares voyants de France à fonder ses prédictions et ses conseils sur le Yi Jing. « J’ai 70 % de taux de réussite avec les tarots et 90 % avec le Yi Jing. C’est une méthode qui demande beaucoup de travail, au moins 1 h 30 pour répondre à une question, et qui implique de prendre beaucoup de recul », précise-t-il.

Avec les tarots, il a répondu à nos questions… et nous a fourni en bonus un petit tirage de Yi Jing.

Que va-t-il se passer sur le plan économique dans notre ville ?

« Le Yi Jing nous dit que 2009 sera une année de profonde mutation structurelle. Il y a risque de conflit social généralisé. Pour Châlons plus spécifiquement, le tirage de Yi Jing est assez positif puisqu’il montre que la ville va faire des efforts pour être attractive et qu’effectivement elle est amenée à s’agrandir. Après une période difficile, Châlons va trouver une expansion visible à l’?il nu pour tout un chacun. Le choix est clairement fait d’attirer des populations ayant un certain niveau de vie et de se défaire des autres. »

Quel destin prévoyez-vous pour Benoist Apparu ?

« Il va devenir quelqu’un, il ira loin, il passe très bien et sait bien communiquer. Il est apprécié mais, dans sa sphère, il n’y a pas que des gens bien intentionnés. Notamment une femme qui prétendra prendre sa place. Il sera soutenu par Bourg Broc qui lui sera très utile. Je ne le vois pas ministre mais chargé d’une mission au gouvernement. Dans le temps, il ira loin de Châlons. »

Et Bruno Bourg-Broc ?

« Il aura des difficultés à obtenir des crédits pour un projet lié au transport. Il sera malmené, on portera contre lui des accusations infondées alors que c’est quelqu’un de carré qui sait maîtriser ses budgets. Il se peut que les rumeurs viennent d’une corporation de métiers qu’il aura déçue. »

Que peut-on attendre de l’Espé cette année ?

« Il y a beaucoup d’espoir, les joueurs qu’il faut mais les tarots montrent une déficience du côté du management. La saison ne sera pas terrible et il y aura un manque de confiance réciproque entre les joueurs et l’entraîneur ».

Globalement, Châlons fera-t-elle parler d’elle ?

« Il y aura des modifications dans le domaine de l’administration. Je vois la perte de certains éléments et cela fera parler de Châlons. On parlera aussi de Benoist Apparu fin 2009 car il sera appelé à des fonctions nationales. »

Comment se passera la nuit du 31 décembre à Châlons (Ndlr : nous l’avions rencontré le matin du 31) ?

« D’après les tarots, il y aura un vol, dans un lieu connu de tous les Châlonnais. Les voleurs ne seront pas des gens d’ici. Ils seront vite arrêtés par la police. Il y a aussi quelque chose qui me laisse penser à un décès, celui d’une personne dans la solitude. »

S.V.