Rendez-vous à Toulouse

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Voilà maintenant huit ans que je me suis installé à Chalons en Champagne dans la Marne.

On ne sait jamais jusqu’où vont nos chemins, le plus important est de les suivre avec cœur.

Ma région (celle de mon enfance) reste le sud, plus exactement le Languedoc.

J’ouvre un nouvel espace de rendez-vous à Toulouse, 207 rue Henri DESSBALS (voir plan).

Pour me joindre, composez le: 06.59.45.03.09

J’espère y développer mon activité de voyance et mettre en place des stages de Yi King.

Je continuerai (tant que cela sera possible) à rencontrer ceux qui le désireront à Chalons en Champagne, toujours à la même adresse.

Mon agenda n’est toujours pas défini, je vous tiendrai informé.

Ma voie suit le canal du midi, j’espère vous y retrouver nombreux.

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Qu’il est loin mon pays, qu’il est loin
Parfois au fond de moi se raniment
L’eau verte du canal du Midi
Et la brique rouge des Minimes

O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse

Je reprends l’avenue vers l’école
Mon cartable est bourré de coups de poing
Ici, si tu cognes, tu gagnes
Ici, même les mémés aiment la castagne

O mon païs, ô Toulouse

Un torrent de cailloux roule dans ton accent
Ta violence bouillone jusque dans tes violettes
On se traite de con à peine qu’on se traite
Il y a de l’orage dans l’air et pourtant

L’église St-Sernin illumine le soir
D’une fleur de corail que le soleil arrose
Une fleur de corail que le soleil arrose
C’est peut-être pour ça malgré ton rouge et noir
C’est peut-être pour ça qu’on te dit Ville Rose

 

Je revois ton pavé, ô ma cité gasconne
Ton trottoir éventré sur les tuyaux du gaz
Est-ce l’Espagne en toi qui pousse un peu sa corne
Ou serait-ce dans tes tripes une bulle de jazz ?

Voici le Capitole, j’y arrête mes pas
Les tenors enrhumés tremblaient sous leurs ventouses
J’entends encore l’écho de la voix de papa
C’était en ce temps-là mon seul chanteur de blues

Aujourd’hui, tes buildings grimpent haut
A Blagnac, tes avions sont plus beaux
Si l’un me ramène sur cette ville
Pourrai-je encore y revoir ma pincée de tuiles

O mon païs, ô Toulouse, ô Toulouse

Claude Nougaro: Ô Toulouse

Amitiés, bon dimanche: Claude Sarfati.

Bonne année 2011

bonne année

Voici venu le moment de vous présenter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année.

Merci à tous ceux qui  me font confiance, m’aident, participent à mes projets.

A tous ceux qui me consultent infiniment merci.

Je vous embrasse à tous et à chacun de tout mon cœur.

Santé, Bonheur, Prospérité, épanouissement 🙂 Continuer la lecture

Noël est un cadeau

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Retrouver la joie de noël,

Celle de l’enfance, de l’innocence.

La chaleur de ceux qu’on aime,

La joie des enfants émerveillés.

Cette fête inonde nos cœurs,

Nous ramène à  l’enfant toujours vivant au fond de nous.

Une prière sincère pour ceux qui souffrent,

L’injustice est une maladie mortelle,

Dont nous sommes tous responsables.

Joyeux noël à vous tous,

Profitez des vôtres, honorez vos ancêtres.

 

 

 

Bon anniversaire Marieno:-)

Je reviens le 27 décembre…

A très bientôt : Claude Sarfati.

Le droit à la nourriture

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Qui a le droit ?

On m’avait dit : « Te poses pas trop de questions.
Tu sais petit, c’est la vie qui t’ répond.
A quoi ça sert de vouloir tout savoir ?
Regarde en l’air et voit c’ que tu peux voir. »

On m’avait dit : « Faut écouter son père. »
Le mien a rien dit, quand il s’est fait la paire.
Maman m’a dit : « T’es trop p’tit pour comprendre. »
Et j’ai grandi avec une place à prendre.

Qui a le droit, qui a le droit,
Qui a le droit d’ faire ça
A un enfant qui croit vraiment
C’ que disent les grands ?

On passe sa vie à dire merci,
Merci à qui, à quoi ?
A faire la pluie et le beau temps
Pour des enfants à qui l’on ment.

 

On m’avait dit que les hommes sont tous pareils.
Y a plusieurs dieux, mais y’ a qu’un seul soleil.
Oui mais, l’ soleil il brille ou bien il brûle.
Tu meurs de soif ou bien tu bois des bulles.

A toi aussi, j’ suis sur qu’on t’en a dit,
De belles histoires, tu parles… que des conneries !
Alors maintenant, on s’ retrouve sur la route,
Avec nos peurs, nos angoisses et nos doutes.

Qui a le droit, qui a le droit
Qui a le droit d’ faire ça
A un enfant qui croit vraiment
C’ que disent les grands ?

On passe sa vie à dire merci,
Merci à qui, à quoi ?
A faire la pluie et le beau temps
Pour des enfants à qui l’on ment.

Patrick Bruel

Le meilleur des Enfoirés

1 CD: 18 Repas

Amitiés: Claude Sarfati

Souviens-toi Barbara

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A travers son « costume » de la dame en noir, Barbara s’est construit un personnage unique et mystérieux. S’inspirant de ses expériences personnelles et de sa vie pour écrire et composer les chansons qu’elle interprète, la « dame brune » s’est beaucoup contée et confiée dans ses textes. Dans « mon enfance« , « Nantes » et « L’aigle noir », elle raconte respectivement certains épisodes de sa vie : les souvenirs de l’occupation, la mort de son père, l’inceste paternel. Elle a également beaucoup donné à son public a qui elle a livré « sa plus belle histoire d’amour« .

L’apprentissage d’une vie d’artiste

De son vrai nom, Monique Serf, Barbara naît à Paris non loin du Square des Batignoles. Elle est le deuxième enfant d’une famille qui en compte quatre. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, la famille Serf, de confession juive, est contrainte d’errer d’hôtel en hôtel pour fuir l’oppression allemande et se réfugie dans la commune de Saint-Marcelin, en Isère. A la libération, ils s’installent dans une pension du Vesinet, où la future Barbara fait la connaissance de sa voisine, professeur de chant. A son contact, elle apprend le chant, le solfège et le piano et décide de s’inscrire à l’Ecole Supérieure de Musique. Elle y obtient son premier prix de chant et commence à écrire ses premiers textes.

En 1947, elle accède au Conservatoire de Paris où elle étudie entres autres les œuvre de Debussy et Schumann. Dans le même temps, elle est mannequin-choriste dans le spectacle Violettes impériales, joué au théâtre Mogador. Classé Mezzo Soprano, elle quitte rapidement le Conservatoire pour tenter sa chance dans les cabarets parisiens, sans succès. En 1949, elle fait la rencontre des frères Prévert mais les spectacles de « La fontaine des quatre saisons » sont bouclés. Ils lui offrent malgré tout un emploi de plongeuse et Barbara voit défiler la vie artistique de tout Paris (Boris Vian, Mouloudji).

De 1950 à 1952, elle s’exile alors en Belgique. Elle y fait la rencontre d’artistes et de peintres qui vivent dans une belle maison, transformée en ateliers. Ils lui installeront un piano et elle jouera quelques soirs de la semaine devant un public majoritairement étudiant. A la suite de cette aventure, elle ouvre son propre cabaret « Le cheval blanc ».  Elle monte pour la première fois sur scène accompagnée de son piano, vêtue d’un châle noir et maquillée de Kohl. Ainsi commence à se construire le personnage de la « dame en noir ».

La voie du succès

De retour à Paris, elle passe une audition pour le cabaret de « L’écluse« . Sous le nom de scène « La chanteuse de minuit », elle fera les bonheurs du cabaret pendant dix années. Lors de ses tours de chant, elle interprète les chansons de FerréMoustaki, Brassens et teste timidement ses premières compositions « Nantes« , « Chapeau bas » et l’émouvant « Dis, quand reviendras-tu? ». Soixante spectateurs quotidiens viennent l’acclamer chaque jour. Elle dira d’eux qu’ils ont fait sa force et que ce sont eux qui « l’ont mené au Chapiteau de Pantin« . En 1960, elle sort son premier disque chez Odéon, Barbara chante Georges Brassens et est primée pour son interprétation par l’Académie du Disque Français.

Mais c’est sa rencontre avec Louis Hazan, le directeur de Philips, qui va donner un véritable élan à sa carrière. En 1963, sur l’album Barbara chante Barbara, récompensé par le prix de l’académie Charles Cros, elle interprète pour la première fois ses compositions dont « Au bois de Saint Amand » et « Nantes ». C’est le début d’une seconde carrière. Elle fait tout d’abord les premières parties de Georges Brassens et de Serges Gainsbourg avant de s’afficher en lettres lumineuses dans des salles prestigieuses. En septembre 1965, elle est la vedette de Bobino. Bouleversée par l’accueil du public qui lui lance des roses sur scène, elle lui écrit sa plus belle déclaration « Ma plus belle histoire d’amour« , qui paraîtra le 7 novembre 1967 sur l’album éponyme Barbara.

Elle, qui a toujours vécu sans attache, de voyages en voyages, tournent à l’étranger. Elle se produit à Milan, à Bruxelles et au Canada. Le 22 janvier 1968, elle monte sur la scène de l’Olympia pour un récital unique. Le concert est retransmis en direct sur Europe 1. La même année, Georges Moustakicompose pour Barbara « La dame brune »Cette chanson lie les deux artistes qui la chantent, début février 69, sur la scène de l’Olympia, pour un duo qu’ils reproduisent plusieurs soirs. Barbara est alors au sommet de son art. Pourtant, lors de son dernier soir sur cette scène mythique, elle annonce sa décision d’arrêter la scène.

 

Le mal de vivre

Un an plus tard, elle fait son retour avec L’aigle noir, autoportrait intimiste. Ce titre est l’un des tubes de l’été 70 mais le véritable sens de ce texte sera dévoilé bien plus tard. Parallèlement, elle se lance dans l’art dramatique avec un succès confidentiel. Pendant 30 représentations, elle joue le rôle d’une prostituée partie chercher le grand amour en Afrique dans la pièce de théatre Madame et compose la bande son de celle-ci. Elle donne également la réplique à son ami Jacques Brel dans le film Franz, réalisé par le chanteur et obtient un rôle dans L’oiseau rare de Jacques Brialy. Mais le cinéma n’est définitivement pas pour elle. C’est la chanson qui lui offre ses plus belles émotions. Au cours de la décennie, elle enregistre trois nouveaux disques, La fleur d’amour (1971), Amours incestueuses (1972), La louve (1973) et collabore ainsi avec de nouveaux artistes comme William Sheller et Catherine Lara.

C’est au cours de l’année 1973 qu’elle tombe sous le charme d’une maison à Précy en Seine-et-Marne. Barbara se décide enfin à poser ses valises dans un endroit qui lui ressemble. Elle y installe son piano, son rocking chair et peut s’adonner pendant ses insomnies à l’écriture et à la composition. Elle qui n’avait pas connu de jardin, depuis son enfance à Saint-Marcellin, s’inspire de cet endroit pour créer le titre « Précy Jardin » qui figurera en 1981 sur son album Seule. Ce titre résume peut être le mieux l’image de la chanteuse, personnage solitaire que l’on connaît peu. En effet, Derrière la diva insaisissable se cache une femme blessée par l’enfance et tourmentée par ses nuits d’insomnie. En 1974, elle tente de se suicider et est retrouvée inanimée dans sa maison de Précy.

Une femme de passion et de cœur

Après cet épisode, elle, qui avait déclaré ne plus jamais refaire de scène, rompt ce serment et fait sa rentrée au « Théâtre des variétés« . Puis, elle tourne au Japon, au Canada, en Belgique, en Israël, aux Pays-Bas et en Suisse. En 1981, elle fait un triomphe à Pantin. Sous un chapiteau dressé sur l’hippodrome, elle chante pendant plus d’un mois pour 100 000 spectateurs et délivre le dernier jour un nouveau titre « Pantin ». C’est durant ce véritable marathon qu’elle se casse irrémédiablement la voix. Cette fragilité accroîtra l’intensité de ses futures prestations. Elle y rencontre également le comédien Gérard Depardieu. Ensemble, ils se consacrent à la création d’une comédie musicale Lily Passion, œuvre en partie autobiographique. La première a lieu le 21 janvier 1986 au Zénith de Paris. Cette comédie partage la critique et les fans.

Dans les dernières années de son existence, Barbara, qui trouvait l’inspiration dans les différentes étapes de sa vie commence à écrire sur des thèmes qui lui tiennent à cœur. Lors de son spectacle de 1987 au Chatelet, elle est l’une des premières artistes à s’engager contre le SIDA en interprétant la chanson « Sid’amour à mort ». Lorsqu’elle part ensuite en tournée, elle distribue des préservatifs à la fin de ses concerts. Elle visite également régulièrement les malades et ira jusqu’à installer une ligne téléphonique chez elle pour répondre aux personnes en détresse. Barbara était une femme généreuse qui poursuivait son combat contre l’intolérance hors caméra.

En 1990, elle commence une série de concerts au théâtre de Mogador à Paris. Mais ses derniers adieux à la scène se feront trois ans plus tard au Châtelet. Elle retrouve sa voix d’antan mais sa santé fragile l’oblige à écourter les représentations. Son dernier album paraît en 1996 et s’intitule sobrement Barbara 96. Le succès critique et public est unanime mais les problèmes respiratoires de la « dame en noir » la contraignent à se retirer dans sa maison de Précy. Elle se consacre à ses mémoires qui resteront inachevées et à des engagements qui lui tiennent à cœur. Elle donne les droit à vie de sa chanson « Le couloir » à l’association Act Up et se rend régulièrement dans les prisons soutenir les détenus. Le 24 novembre 1997, elle est hospitalisée et décède le lendemain d’une pneumonie.

Source: Encyclopédie L’internaute.

Barbara est aussi l’auteur d’un livre: Il était un piano noir…

Présentation de l’éditeur

Plus jamais je ne rentrerai en scène.Je ne chanterai jamais plus…Sur cet aveu de désespoir de celle qui disait à son public « Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous » s’ouvrent ces Mémoires, que la mort – survenue en novembre 1997 – ne lui laissa pas le temps d’achever.Nous y rencontrons la petite fille des Batignolles, qu’une enfance vagabonde, sur fond d’Occupation, amènera notamment à Marseille, à Tarbes, à Saint-Marcellin, avant le retour à Paris. Puis la jeune fille qui, bravant la misère et les déceptions, poursuivra obstinément son rêve : chanter, devant un piano noir, jusqu’aux débuts à L’écluse, aux premiers succès, aux tournées…Témoignage sensible et vrai sur un métier, la chanson, ce livre est aussi et avant tout l’autoportrait d’une femme rebelle, artiste, solitaire malgré l’adulation de ses fans, et qui aura retenu jusqu’au bout quelques aveux déchirants, livrés dans ces pages.
Voilà un article que j’ai voulu le plus complet possible sur une artiste qui m’a accompagné aux quatre coins du monde, aux quatre coins de ma vie.
Amitiés, bonne lecture, bonne écoute: Claude Sarfati