Larmes du théâtre, L’âme de Terzieff

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Né à Toulouse le 27 juin 1935
Décédé à Paris le 02 juillet 2010

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Laurent Terzieff quitte la Russie en compagnie de son père sculpteur et de sa mère plasticienne, et se retrouve sous les bombardement alors qu’il est à peine âgé de 9 ans. Il se passionne pour la poésie et la philosophie, et s’engage très tôt dans le mouvement trotskiste, avant de militer pour le parti communiste. En 1949, alors qu’il assiste à une représentation de ‘La Sonate des spectres’ de Strindberg, mise en scène par Roger Blin, il décide de devenir comédien. Il fait ses débuts sur scène en 1953 dans une pièce de Jean-Marie Serreau, ‘Tous contre Adamov’, et brille au théâtre avant d’être repéré par le réalisateur Marcel Carné. Celui-ci lui propose le rôle d’un étudiant en quête de sens dans ‘Les Tricheurs’, qui lui assurera une importante notoriété. Il enchaîne ensuite les films de renom : ‘Tu ne tueras point’ (Autant-Lara, 1961), ‘La Prisonnière’ (Clouzot), ‘A coeur joie’, aux côtés de Brigitte Bardot, ‘Médée‘ (Pasolini), ‘Le Révélateur’ (Garel, 1968), ‘Détective’ (Godard, 1985), jusqu’à des apparitions plus récentes dans ‘Germinal’ (1993) et ‘Mon petit doigt m’a dit’ en 2005. Acteur, adaptateur, metteur en scène mais aussi auteur (‘ L’ Acteur’), il dirige à partir de 1961 une compagnie portant son nom. Salué par plusieurs récompenses (prix Gérard Philipe, Molière du Meilleur metteur en scène et du Meilleur spectacle pour ‘Temps contre temps’ en 1993), officier de l’Ordre du Mérite et commandeur des Arts et des Lettres, il est salué à sa mort par toute la profession.

Source: EVENE

 

Un homme vrai nous quitte, l’artiste reste dans nos coeur…

Amitiés: Claude Sarfati.

Sans savoir que c’est un adieu (Jean Ferrat)

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Sans que je puisse m’en défaire
Le temps met ses jambes à mon cou
Le temps qui part en marche arrière
Me fait sauter sur ses genoux
Mes parents l’été les
vacances
Mes frères et sœurs faisant les fous
J’ai dans la bouche l’innocence
Des confitures du mois d’août


Nul ne guérit de son enfance

Les napperons et les ombrelles
Qu’on ouvrait à l’heure du thé
Pour rafraichir les demoiselles
Roses dans leurs robes d’été
Et moi le nez dans leurs dentelles
Je respirais à contre-jour
Dans le parfum des mirabelles
L’odeur troublante de l’amour

Nul ne guérit de son enfance

Le vent violent de l’histoire
Allait disperser à vau-l’eau
Notre jeunesse dérisoire
Changer nos rires en sanglots
Amour orange amour amer
L’image d’un père évanouie
Qui disparut avec la guerre

Renaît d’une force inouïe


Nul ne guérit de son enfance

Celui qui vient à disparaître
Pourquoi l’a-t-on quitté des yeux
On fait un signe à la fenêtre
Sans savoir que c’est un adieu
Chacun de nous a son histoire
Et dans notre cœur à l’affût
Le va-et-vient de la mémoire
Ouvre et déchire ce qu’il fût

Nul ne guérit de son enfance

Belle cruelle et tendre enfance
Aujourd’hui c’est à tes genoux
Que j’en retrouve l’innocence
Au fil du temps qui se dénoue
Ouvre tes bras ouvre ton âme
Que j’en savoure en toi le goût
Mon amour frais mon amour femme
Le bonheur d’être et le temps doux

Pour me guérir de mon enfance

 Jean Ferrat 1991.

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                        Jean Ferrat avec Isabelle Aubret

J’avais déjà évoqué Jean Ferrat,

Dans un billet précédent : Ma France.

Voici le lien de France Inter où vous écouterez, lirez,

De nombreux hommages.

Je vous souhaite un dimanche de poésie en sa compagnie,

Chantez dans une larme : C’est beau la vie !

 

Bon dimanche: Claude Sarfati

Tag en Champagne

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Tout à commencé avec un chien…

C’était à la fois un cadeau d’anniversaire et de rupture.

Nous sommes allés dans un chenil et j’étais un peu désemparé pour faire le choix du chien.

Lorsque nous nous sommes approchés de la clôture, tous les chiens ont accourus vers nous, tous sauf un qui repartait dans l’autres sens.

…c’est celui-là que je prends !

Tag (taggy pour la famille) est un caniche nain champagne, m’assurait la brave dame qui avouait aussi que la paternité de mon chien, n’étais pas sûre à cent pour sang.

Tag accompagnait joyeusement ma solitude dans un H.L.M Narbonnais alors que j’étais en convalescence d’une brutale dépression.

J’étudiais le tarot grâce notamment au site de J.C Flornoy, je m’étais même fabriqué mon tarot.

Un matin, au réveil, je découvre mon tarot (bien rangé sur une étagère haute) dispersé au sol…

Ça ne pouvait pas être taggy, il était jeune et malin, mais il ne pouvait sauter si haut.

En buvant mon café, j’observais les lames du tarot au sol, le tarot me parlait :

Pars ! Laisses tout ce que tu as derrière toi et prends ce chemin qui est bon pour toi…

J’ai tout vendu, troqué ou donné, ma famille m’a aidé à tout solder.

Ensuite, en route vers la champagne, il m’était indiqué que par là se trouvait mon cœur et des destins à croiser.

Professionnellement, je devais rencontrer un personne proche du tarot.

 En champagne, j’ai trouvé une famille de cœur qui m’aide à surmonter  l’absence de ma famille de cœur et de sang ;

 j’aime les gens de cette région avec un esprit paysan très proche de celui des gens de ma terre d’enfance (l’Ariège).

Le temps est venu de faire des alliances Capitales, d’accoucher d’un livre sur le Yi King, de proposer des formations, des interventions dans les entreprises, des stages dans le sud de la France, etc.

Peut-être tout cela n’est qu’un rêve, mais il y a déjà longtemps que j’ai compris que toute ma vie ne serait qu’un rêve … éveillé;-)

On ne se fait pas tout seul, nous sommes une constellation de destins qui se croisent et s’échangent.

Merci de m’encourager vers ses nouveaux horizons, mais, n’oubliez pas, tout ça à commencé avec un chien.

Alors vous savez…

J’aime Léo Ferré,

Lui aussi aimait les bêtes,

Il a écrit une merveilleuse chanson à sa guenon : Pépée.

Je vous embrasse: Claude Sarfati

Histoire et Prophéties du Peuple Hopi

hopi

Depuis le début de la vie jusqu’au jour de la
Purification Enseignements,
Histoire et Prophéties du Peuple Hopi

Raconté par Dan Katchongva, du Sun Clan,
qui vécut de 1865 à 1972 Traduit en anglais par
Danaqyumptewa Edité par Thomas Francis Traduit en
français par Didier Wolfs

Publié en 1972 par le Committee for Traditional
Indian Land and Life Los Angeles, California.

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Introduction par Thomas Francis

Dan Katchongva, le dernier leader du Clan du
Soleil d’Hotevilla, vécut plus de cent ans. Cette
longue vie lui permit d’être un témoin privilégié
de la bataille que se livrèrent l’ancien monde et
le monde moderne et de voir de nombreuses
prophéties se réaliser. Il eut l’occasion de
vivre l’évolution de son peuple, depuis la vie
paisible dans les villages jusqu’aux terribles
interférences dont les Hopi furent victimes
depuis la fin du monde précédent.

Dans une conversation enregistrée le 29 janvier
1970, Dan raconta l’histoire du Peuple de Paix,
depuis l’aube des temps jusqu’à l’attaque qui
mena à la fondation d’Hotvela en 1906. Il parla
de l’école, de l’argent et de la police, autant
de systèmes qui menaçaient de faire disparaître
le mode de vie des Hopi pour cette génération et
des conséquences que cette disparition
entraînerait pour l’Amérique et le monde.

La publication de cette conversation naquit de
l’idée que si ceux qui causent cette tragédie, et
les millions de personnes qui les supportent,
avaient une toute petite idée des raisons qui
poussent les Hopi à résister à toute ingérence
étrangère, ils ne persisteraient pas dans cette
voie.

Dan accepta la publication de ce livre à
condition qu’il ne soit jamais vendu, insistant
que vendre les enseignements Hopi reviendrait à
vendre sa propre mère.

Il choisit lui-même les extraits qui pouvaient
être publié, et la justesse de la traduction fut
méticuleusement vérifiée par son interprète,
Danaqyumptewa, qui donna toute leur importance
aux mots originaux.

En plus des prophéties qui se sont accomplies
durant sa vie, Dan fut averti par son père qu’il
verrait le commencement de l’événement final, le
Grand Jour de la Purification. Dan Katchongva
mourut en 1972.

Ceci est une introduction à une série d’articles sur les fameuses prophéties Hopi.

Amitiés: Claude Sarfati

Mon esprit se trouvait dans un immense jardin d’enfants

Il y a quelques années, alors que je vivais dans le sud du Mexique, j’allais chaque soir faire un peu de méditation (au coucher du soleil) sur une pyramide Maya.

Un soir, je fis l’expérience d’une sortie de mon corps physique durant laquelle mon esprit se trouvait dans un immense jardin d’enfants qui se situait exactement dans une clairière à quelques centaines de mètres de la pyramide. Ce lieu était devenu la propriété d’un ranch dans lequel je vivais.

Troublé par cette « vision », je n’osais en parler jusqu’au jour où le hasard me fit rencontrer l’archéologue qui travaillait sur ce site. Je lui ai demandé ce qu’il devait y avoir (à l’époque où les anciens Mayas habitaient la région) aux alentours du ranch.

« Un jardin d’enfant, » me répondit-il sans hésiter une seconde.

Ces visions dans des temps souvent trés anciens me donnaient des ouvertures difficilles à communiquer.

Le Yi king est venu comme une évidence mon support ; ensuite, le Tarot, mieux adapté à l’esprit occidental.

Ces deux « véhicules » sont des langues étrangères apprises pour mieux canaliser une énergie indicible.