Retour d’enfance

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Nos plus beaux souvenirs,

Lorsqu’ils viennent depuis notre enfance,

Nous ramènent au cœur de nous-mêmes.

Grandir est une expérience parfois violente, douloureuse.

Accueillons l’enfant que nous étions,

Que nous sommes encore,

Et celui qui nous tend les bras.

Le retour vers notre âme d’enfant,

 est le début de la sagesse paraît-il…

Cap ou pas cap ?

 

Sébastien parmi les hommes de Cécile Aubry (1967)

Bon retour: Claude Sarfati

Le « roi de la pop » Chante et danse pour les anges

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Un enfant noir Américain au talent prodigieux est devenu l’incarnation de la musique pop pour des millions d’êtres humains.

 

Le chanteur américain Michael Jackson est mort à l’âge de 50 ans des suites d’un arrêt cardiaque à Los Angeles en Californie…

Que sont devenus les hommes? dit-il dans cette chanson,

et les baleines pleurent toujours…

Amitiés: Claude Sarfati

La perturbation continue aujourd’hui

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Durant cette période, un groupe emmené par
Kawonumptewa (du Clan du Sable), craignant encore
plus de pression de la part du gouvernement,
retourna à Oraibi pour suivre Tewaquaptewa et
accepter le mode de vie des hommes blancs, mais
ils furent rejetés et renvoyés. Ils
s’installèrent à deux miles d’Hotvela (trois
kilomètres et demi), où ils fondèrent le village
de Bacobi. Incapables de se débrouiller seuls,
ils demandèrent l’aide de l’agence du
gouvernement. L’agence profita de l’aubaine pour
leur rendre service et leur offrit, parmi
d’autres choses, du matériel pour construire des
maisons. Ils avaient maintenant accepté presque
entièrement le mode de vie de l’homme blanc, y
compris sa religion. D’après la loi du Grand
Esprit, ils se retrouvaient sans terre. La seule
chose qu’ils possédaient était leurs maisons.
Mais c’est à cause d’elles que l’agence eut la
permission de construire une école sur la terre
d’Hotvela et avec le soutien de l’agence, ils
décidèrent de s’emparer de la terre du peuple
d’Hotvela. C’est aussi à cause d’elles que le
gouvernement bâtit un château d’eau à Hotvela,
qui en fournissant de l’eau à l’école et au
village de Bacobi, épuisait les ressources
naturelles en eau du peuple d’Hotvela. La plupart
des gens d’Hotvela refusèrent d’utiliser cette
eau. La majorité des problèmes causés par les
gens de Bacobi existent encore aujourd’hui. Je me
souviens de beaucoup d’autres qui j’espère ne
seront jamais révélés.

Aujourd’hui, nous courons le danger de perdre
complètement notre terre. Sous l’influence du
gouvernement des Etats-Unis, certaines personnes
d’ascendance Hopi ont créé ce qu’elles appellent
le Hopi Tribal Concil (Conseil Tribal Hopi),
organisé selon les directives du gouvernement,
dans le but de négocier directement avec le
gouvernement et les hommes d’affaires. Ils
affirment agir dans l’intérêt des Hopi, malgré le
fait qu’ils rejettent les leaders traditionnels
et qu’ils ne représentent qu’une petite minorité
de personne de sang Hopi. De grandes parties de
notre terre ont été louées et ce groupe accepte
maintenant des compensations de l’Indian Claims
Commission (Commission des Concessions Indiennes)
pour l’utilisation de quarante-quatre millions
d’acres de terre Hopi (dix-huit millions
d’hectares). Nous avons protesté mais sans
résultat.

Ce Conseil Tribal fut créé illégalement, même si
l’on se réfère aux lois de l’homme blanc. Nous,
les leaders traditionnels, avons marqué notre
désaccord et avons protesté dès le début. Mais
ils ont été organisés et reconnus par le
gouvernement des Etats-Unis pour que celui-ci
puisse camoufler ses mauvais agissements au reste
de monde. Nous ne sommes pas représentés dans
cette organisation, de même que nous ne sommes
pas légalement tenus de respecter ses lois et ses
programmes. Nous les Hopi sommes une nation
souveraine indépendante dirigée par la loi du
Grand Esprit mais le gouvernement des Etats-Unis
ne veut pas reconnaître les leaders autochtones
de ce pays. Au contraire, il ne reconnaît que ce
qu’il a créé lui-même à partir de nos enfants,
afin d’appliquer son plan visant à s’approprier
la totalité de nos terres.

Et c’est pour cette raison que nous faisons face
aujourd’hui à la plus grande des menaces, la
perte de nos champs de maïs et de nos jardins, de
nos animaux, du gibier et de notre réserve
naturelle d’eau, ce qui mettra un terme au mode
de vie Hopi. Sous l’insistance du Département de
l’Intérieur des Etats-Unis, le Conseil Tribal a
signé de nombreux baux avec une entreprise
privée, la Peabody Coal Company, lui permettant
de fouiller notre sol à la recherche de charbon
et de dépouiller les mesas sacrées en vendant le
charbon à plusieurs centrales électriques. Ceci
n’est qu’une partie d’un projet visant à
implanter des industries lourdes sur nos terres
et cela contre notre volonté. Nous savons que
cela polluera les champs et les pâtures et
chassera la faune sauvage. De grandes quantités
d’eau seront pompées dans notre désert afin de
conduire le charbon à travers un pipeline dans
une centrale d’un autre état (Nevada). La perte
de cette eau affectera nos fermes et la pâture
des animaux. Ce la menace aussi nos sources
sacrées, notre seule source naturelle en eau,
dont nous dépendons depuis des siècles.

Nous, Hopi, savions que tout cela allait se
passer parce que tout est inscrit dans le Plan
Universel. Il fut prévu par le Grand Esprit et le
Créateur que lorsque l’homme blanc viendrait, il
nous offrirait beaucoup de choses. Si nous
acceptions les offres de son gouvernement, cela
signifierait la ruine de la nation Hopi. Les Hopi
sont le sang de ce continent comme d’autres sont
le sang d’autres continents. Ainsi, si les Hopi
échouent, le monde entier sera détruit. Cela nous
le savons car la même chose est arrivée dans
l’autre monde. Donc, si nous voulons survivre,
nous devons retourner à notre ancien mode de vie,
celui qui est paisible, et accepter de suivre les
dispositions du Créateur.

Les lois de l’homme blanc sont nombreuses, la
mienne est unique. Les lois de l’homme blanc sont
confuses. Tellement de gens ont fait ces lois, et
chaque jour en apporte de nouvelles. Mais ma loi
est seulement celle du Créateur, seulement
celle-la. Et je ne dois suivre aucune des lois
créées par l’homme parce qu’elles changent tout
le temps et entraîneront la destruction de mon
peuple.

Nous savons que quand le temps viendra, les Hopi
seront réduits à peut-être une seule personne,
deux personnes, trois personnes. Si nous pouvons
résister à la pression de ceux qui sont contre la
tradition, le monde pourra survivre à sa
destruction. Nous en sommes à un moment où je
dois rester seul, libre de toute impureté. Je
dois continuer à conduire mon peuple sur la route
que le Grand Esprit a tracée pour nous. Je ne
rejette personne. Tous ceux qui sont fidèles et
confiants dans la voie du Grand Esprit ont la
liberté de suivre la même route. Nous
rencontrerons beaucoup d’obstacles tout au long
du chemin. Le chemin paisible de la vie ne peut
être accompli que par ceux qui ont beaucoup de
courage et par la purification de toutes les
créatures. La maladie de la Mère Terre doit être
guérie.

Comme nous le disons, les Hopi furent les
premiers hommes à être créés. Ils doivent guérir
les maladies de leur propre sang pour que tout
redevienne paisible naturellement, par la volonté
du Créateur. Il guérira le monde. Mais en ce
moment, les Hopi sont blessés. Pour nous, c’est
un signe que le monde est en danger. A travers la
terre entière, des gens pleins de confusion se
battent, et ce sera pire encore. Seule la
purification des Hopi peut résoudre les problèmes
ici, sur cette Terre. Nous n’avons pas subi
toutes ces épreuves et ces punitions pour rien.
Nous vivons par ces prophéties et ces
enseignements et quoi qu’il arrive, aucune
pression ne nous affectera.

Nous savons que certaines personnes sont chargées
de provoquer la Purification. C’est le Plan
Universel depuis le début de la création et nous
attendons ceux qui nous apporteront la
purification. Cela est écrit sur des rochers à
travers le monde, dans différents continents.
Nous nous rassemblerons si tous les peuples du
monde en prennent connaissance. Aussi, nous vous
exhortons de faire passer le message pour que
tout le monde puisse savoir et que ceux qui
auront été désignés s’activent dans leur tâche de
purifier les Hopi et de se débarrasser de ceux
qui perturbent notre façon de vivre.

J’ai parlé. J’espère que ce message voyagera aux
quatre coins de la terre et qu’il traversera les
grandes eaux, où des gens de compréhension
pourront considérer ces mots de sagesse et de
connaissance. C’est ce que je veux. Les gens
peuvent avoir différentes opinions mais à cause
de la nature des croyances sur lesquelles la vie
des Hopi est basée, j’espère qu’au moins une
personne sera d’accord, peut-être même deux. Si
trois sont d’accord, alors cela en vaudra
vraiment la peine.

Je prierai toujours en regardant à l’Est vers le
soleil levant pour que mon fidèle frère blanc
vienne et purifie les Hopi. Mon père, Yukiuma, me
disait que je serais celui qui sera le leader à
ce moment-là car j’appartiens au Clan du Soleil,
le père de tous les peuples de la Terre. J’ai été
prévenu que je ne devais pas abandonner parce que
je suis le premier. Depuis la première création,
le Soleil est le père de toutes les créatures. Et
si avec moi, le Clan du Soleil disparaît, il n’y
aura plus d’êtres vivants sur la Terre. Alors
j’ai tenu bon. J’espère que vous comprendrez ce
que j’essaie de vous dire.

Je suis le Soleil, le père. Toute chose est créée
avec ma chaleur. Vous êtes mes enfants, et je
suis très inquiet pour vous. Je prends soin de
vous pour que vous soyez protégés du mal mais mon
cœur est triste de vous voir quitter ma
protection et vous détruire. Du sein de votre
mère, la Terre, vous avez reçu votre nourriture,
mais Elle est trop gravement malade pour pouvoir
encore vous nourrir sainement. Que va-t-il se
passer ? Allez-vous élever le cœur de votre père
? Allez-vous guérir votre mère de ses maladies ?
Ou allez-vous nous abandonner, nous laisser à
notre tristesse, et être emportés ? Je ne veux
pas que ce monde soit détruit. Si ce monde est
sauvé, vous serez tous sauvés et quiconque a tenu
bon réalisera ce Plan avec nous, afin que nous
soyons tous heureux et que nous puissions vivre
en paix. De partout, les gens doivent prendre les
Hopi en considération, nos prophéties, nos
enseignements et nos services cérémonials car si
les Hopi échouent, cela déclenchera la
destruction du monde et de l’humanité. J’ai parlé
par la bouche du Créateur. Puisse le Grand Esprit
vous guider sur le bon chemin.

Raconté par Dan Katchongva, du Sun Clan,
qui vécut de 1865 à 1972 Traduit en anglais par
Danaqyumptewa Edité par Thomas Francis Traduit en
français par Didier Wolfs

Nouvelles attaques

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Nos empreintes de pieds avaient à peine disparu
d’Oraibi qu’un matin, tôt, nous nous sommes
retrouvés encerclés par les troupes du
gouvernement. Tout le monde, y compris les
enfants, fut obligé d’entreprendre une marche de
six miles (dix kilomètres) vers un endroit situé
en dessous d’Oraibi. De là, les hommes durent
encore marcher quarante miles (soixante-cinq
kilomètres) vers l’agence du gouvernement
américain située à Keams Canyon, où ils furent
emprisonnés durant un an et demi parce qu’entre
autres choses, ils refusaient l’offre généreuse
du gouvernement d’éduquer nos enfants.

La première chose qu’ils nous ordonnèrent fut de
signer des papiers. Nous avons refusé. Alors ils
nous ont enfermés durant plusieurs jours dans un
bâtiment, sans nourriture et avec très peu d’eau.
Ils ont ensuite essayé à nouveau de nous
persuader de signer les papiers, promettant de
nous donner de la nourriture et de nous laisser
partir mais nous avons encore refusé. Ils ont
tenté d’autres astuces pour nous faire signer
mais chaque fois, nous avons refusé. Finalement,
ils nous emmenèrent dans une forge où ils
fixèrent des chaînes à nos jambes, avec des
anneaux et des crochets, et nous attachèrent par
deux. C’est de cette façon que, chaque jour, nous
avons été obligés de travailler durant de longues
heures, travaillant dangereusement avec de la
dynamite sur les pentes escarpées des montagnes
près de l’agence. Cette route servit de fondation
à une autoroute encore utilisée aujourd’hui.

La nuit, nous étions attachés par six au moyen
d’une longue chaîne. Pour augmenter notre
torture, ils mélangeaient du savon à notre
nourriture, ce qui nous rendit fort malade.
Lorsque l’un de nous devait aller aux toilettes,
les cinq autres devaient l’accompagner. Durant
tout ce temps, la possibilité de signer les
papiers fut offerte à ceux qui faibliraient.
Pendant cette période, mon père Yukiuma fut amené
ailleurs et c’est à moi que revint le rôle de
leader.

Lorsque nous étions en prison, seuls les femmes,
les enfants et quelques vieux ont pu rester
dehors. Ils avaient très peu de nourriture mais
comme par miracle, les lapins et d’autres gibiers
étaient abondants cet hiver. Grâce à cette
viande, ils parvinrent à survivre au temps
extrêmement froid. Les temps étaient très durs
lorsque les hommes n’étaient pas là. Les anciens
en parlaient souvent. Les femmes devaient
ramasser le bois. Ma mère me racontait comment
elles partaient à la chasse en emmenant les
chiens pour les aider. Nous avions un petit
troupeau de moutons dont elles s’occupaient
durant notre absence. A la bonne saison, elles
plantaient le maïs, s’occupaient des champs et
faisaient tout le travail normalement réservé aux
hommes, afin de pouvoir survivre.

Raconté par Dan Katchongva, du Sun Clan,
qui vécut de 1865 à 1972 Traduit en anglais par
Danaqyumptewa Edité par Thomas Francis Traduit en
français par Didier Wolfs

Les Hopi fidèles passent leur épreuve

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Bahanna vint avec de grandes ambitions et
beaucoup de générosité, offrant vivement son aide
pour « améliorer » notre façon de vivre. Il nous a
offert sa médecine et ses soins, disant que cela
nous aiderait à vivre plus longtemps. Il offrit
de nous aider à marquer nos frontières, disant
que de cette façon nous aurions plus de terre.
Dans tous nos villages, nous avons rejeté cette
offre. Il essaya de nous convaincre mais ne
réussit pas à nous soumettre car en ces temps,
nous étions unis, croyant en les instructions de
Maasau’u.

Sa tentative suivante fut la peur.  Il forma une
force de police constituée en partie de certaines
personnes ayant été tentées par ses offres et
leur donna des armes. Il menaça de nous arrêter
et de nous mettre en prison, mais nous avons
encore résisté. Les menaces d’arrestations et
d’emprisonnements furent mises en application.
Les villages paniquèrent et les gens faibles
commencèrent à se soumettre. A Oraibi, le
commandement du village tomba lorsque Loloma (du
Clan de l’Ours) passa un accord avec le
gouvernement des Etats-Unis.

Nous qui avions encore foi en Maasau’u, et les
prêtres des ordres religieux, nous nous sommes
rassemblés et avons rejeté la demande de
soumission de Kikmongwi. Nous nous sommes assis,
avons fumé et prié pour être suffisamment
courageux afin de rester sur notre position. Nous
avons repris nos tablettes de pierre et les avons
étudiées dans les moindres détails. Nous avons
minutieusement revu le plan de route inscrit sur
le rocher près de notre village. C’est le plan
que nous devons toujours suivre car il est juste
et complet. Nous avons vu que le Clan du Feu
(c’est-à-dire mon père, Yukiuma) devait nous
guider car son symbole, Maasau’u, se trouve à la
droite du roseau alors qu’il le regarde. Nous y
avons aussi vu que comme notre mode de vie avait
été corrompu, nous devions nous rendre à un
nouvel endroit où nous pourrions suivre notre
route sans interférence et continuer nos services
cérémonials pour tout le monde.

Nous avons fumé et prié de nouveau et reconsidéré
que ce village, Oraibi, est notre mère village.
Nos lieux de pèlerinages sont ici et ne peuvent
être laissés sans surveillance. Nous savions que
la route allait être difficile et encombrée
d’obstacles. Nous savions que nous allions encore
être dérangés par les nouveaux venus, et que nous
allions devoir relever toutes les épreuves de
faiblesse, et nous avons décidé de rester.

Les problèmes commencèrent. Le gouvernement
voulut que tous les enfants Hopi aillent à
l’école. Ils disaient que cela nous ferait du
bien, mais nous savions que ce « bien » ne serait
que superficiel et qu’en réalité, il allait
détruire la vie culturelle Hopi. Peut-être
pensaient-ils que grâce à leur éducation, les
enfants seraient capables d’aider les anciens,
mais nous savions que ce ne serait pas le cas car
comme ils apprendraient à penser comme les hommes
blancs, ils n’aideraient jamais les anciens. Au
contraire, ils seraient endoctrinés et encouragés
à se retourner contre nous, comme ils le font
déjà aujourd’hui. Ainsi, afin de respecter les
enseignements du Grand Esprit, nous avons refusé
de mettre nos enfants à l’école.

Et chaque semaine ils nous envoyèrent la police.
Ils encerclaient le village et recherchaient les
enfants en âge d’aller à l’école. Nous ne
pouvions vivre en paix car nous craignions chaque
jour de nouveaux problèmes. Les pères qui
refusaient étaient arrêtés et emprisonnés. Des
actes inhumains tels la famine, les insultes et
l’humiliation nous ont été imposés, afin de nous
soumettre. La moitié des leaders de clan et des
leaders religieux refusèrent d’accepter quoi que
ce soit du gouvernement. A cause de cela, ceux
qui s’étaient déjà soumis se moquaient de nous et
nous traitaient en paria. Finalement, ils
décidèrent d’agir contre nous car nous les
empêchions de profiter des faveurs du
gouvernement.

Cela se passa lorsque le successeur de Loloma,
Tewaquaptewa, devint chef d’Oraibi. C’est sous
son commandement que le drame, l’éviction des
fidèles Hopi d’Oraibi, se déroula. Puisque que
nous, les « hostiles » comme nous étions appelés
par les missionnaires et les employés du
gouvernement, refusions d’exaucer ses souhaits et
d’accepter le mode de vie des hommes blancs, il
décida de nous expulser. Il s’imaginait que sans
notre interférence, il pourrait profiter des
bonnes choses offertes par Bahanna.

Raconté par Dan Katchongva, du Sun Clan,
qui vécut de 1865 à 1972 Traduit en anglais par
Danaqyumptewa Edité par Thomas Francis Traduit en
français par Didier Wolfs

Amitiés

Claude Sarfati