René Guénon

René Guénon est né le 15 novembre 1886 à Blois (France), Meurt le 7 janvier 1951 au Caire (Egypte).

1904, il se lie avec Papus qui le nomme délégué du Loir et Cher, le reçoit à Memphis Misraïm Synésius le fait patriarche d’Alexandrie sous le nom de Palingénius.

Guénon crée un Ordre du Temple destiné; à ceux qui renoncent à l’occultisme avec des rites des grades… et se proclame Grand Commandeur.

Il reprochait à Papus d’être Chrétien, réincarnationniste;

il sera fait Sheïk Abdel Wâhed Yahia par le Soufi Champrenaud en 1912, et il se mariera à l’église en 1912 avec Berthe Loury, institutrice de l’enseignement libre.

La qualité de ses écrits sur l’Hindouisme donne à penser pour certains, que René Guénon avait reçu une initiation orale, directe.

La grande triade paru chez Gallimard en 1957, Aujourd’hui chez N.R.F

Nous intéresse pour comprendre, comment René Guénon décrivait la pensée chinoise.

Morceaux choisis

Vous pouvez à présent voir sur mon site, des passages du DVD sur le Yi King paru en décembre 2007.

Valérie, la journaliste qui m’avait proposé ce travail, me demande aujourd’hui un livre sur ma vision du Yi King…

En attendant, vous pouvez voir quelques passages sur cette page.

Si vous n’arrivez pas à voir les vidéos, vous devez télécharger QuickTime7. Notre cher Webmestre, Stefan, à tout prévu, vous pourrez le télécharger directement en bas de la page.

Un coffret regroupant les 30 DVD et fascicules sur les arts divinatoire est disponible.

Critiques bienvenues.

Amitiés: Claude Sarfati

L’hexagramme de naissance

Je propose de vous faire découvrir votre hexagramme de naissance.

Celui-ci est calculé d’après votre date de naissance, par exemple, je suis né le 27 août 1961, mon hexagramme de naissance est le n°44: Keou / Venir à la rencontre.

Cet hexagramme appelé aussi: Rencontre, être accueillant, accueillir ce qui arrive, etc., est particulier dans sa structure, vous observez qu’il y a une écrasante majorité de traits Yang (5), avec un seul trait Yin qui se situe tout en bas de l’hexagramme, au premier trait.

Un hexagramme de Yi King ou GUA (en chinois) se lit toujours de bas en haut.

Cet unique trait Yin en bas de la figure à fait couler beaucoup d’encre (de Chine et d’ailleurs), il fait partie des hexagrammes mal traités durant des siécles,

Il s’agit de l’influence du Yin (féminin, obscur) qui vient à la rencontre du Yang (masculin, lumineux).

Cela à suffit à de nombreux traducteurs et commentateurs pour affubler cet hexagrammes des pires stéréotypes misogynes.

Il suffit de chercher la traduction de l’idéogramme Keou ou gou pour comprendre: Rencontre, union, fusion de deux complémentaires, trouver son chemin, fortuit, bon, vertueux, etc. un idéogramme chinois peut avoir jusqu’à 50 traductions différentes.

La dixième aile ou za gua, attribuée à Confucius le définit en termes de ferme et de souple, la rencontre entre le ferme (Yang) et le souple (Yin).

Il y a donc l’idée du Yin qui vient à la rencontre du Yang, et par extension l’idée de: venir à la rencontre, s’ouvrir aux autres, accueillir le nouveau (l’inconnu).

De par la nature majoritairement Yang de la figure on peut qualifier le caractère de la personne ayant cet hexagramme de naissance, comme: Fort, Analyste, Loyal, Sérieux, Travailleur, Intelligent, Nerveux, Colérique.

On pourra dire de ce personnage, qu’il supportera mal les critiques, tendance à vouloir tout contrôler,il peut devenir asocial et même hermite, il devra éviter de cultiver les idées sombres, d’éviter l’emportement.

Dans son travail, il exercera plus volontiers une activité ou il ne subira pas une hiérarchie, professions libérales, commerçant, etc.

En amour comme partout, le comportement particulier à cette personne, sera un entêtement à ne jamais montrer combien il a besoin de l’autre, d’agir comme un solitaire alors qu’en réalité, il est très lié et très fidèle.

Pour sortir de ses propres conditionnements, il lui sera conseillé, de cultiver l’amitié, de lâcher prise (trop de mental), en faisant de la marche, des exercises de respirations, méditation, sophrologie, relaxation, etc.

Grâce à son tempérament curieux, analyste, déterminé, la personne qui a: Venir à la recontre comme hexagramme de naissance, pourrait être un excellent formateur, transmetteur, à condition (toujours), d’éviter l’entêtement.

En acupuncture, venir à la rencontre, correspond à la fin du méridien merveilleux Taé Mo. Qui débute sur les côtes flottantes et se termine dans la région sexuelle. Comme l’ensemble du méridien, il a une action sur le sang. Il joue un rôle dans la pathologie du petit bassin et dans l’équilibre de la sexualité. De manière plus générale il est en rapport avec les capacités d’extraversion.

On devra surveiller les vaisseaux artériels et veineux, maintenir un bon équilibre entre le travail et le repos, la thyroïde, les reins (attention aux calculs), arthroses de la hanche, du genou, trouble du fonctionnement des intestins qui se répercutent sur les dents.

La conscience ne doit pas se laisser enfler par des idées de grandeur.

Un excès d’activité sexuelle épuise la vitalité pulmonaire. Dans le cas contraire, une trop grande indifférence se réfugie souvent dans une activité intellectuelle stérile.

Le contrôle de l’orgasme est la base du yoga tantrique, il permet un entretient des réserves vitales.

Il faut diminuer les émotions pour soulager le coeur. Pertubation de la tête et des pieds.

Consommer de la tisane de prêle.

Voici donc, en quelques mots (une analyse complète fait 5 pages), comment se présente un hexagramme de naissance, ce qu’il peut vous apporter.

Bien à vous: Claude Sarfati

Le Yin et le Yang

La philosophie Chinoise (du moins dans toute la partie connue de son histoire) est dominée par les notions de Yin et de Yang. Rappelons qu’il ne nous est parvenu aucun fragment ( où se retrouve une préoccupation philosophique) qui puisse être estimé sensiblement antérieur au cinquième siècle. Tous les interprètes le reconnaissent. Tous aussi considèrent ces emblèmes avec la nuance de respect qui s’attache aux termes philosophiques et qui impose de voir en eux l’expression d’une pensée savante. Enclins à interpréter le Yin et le Yang en leur prêtant la valeur stricte qui semble convenir aux créations doctrinales, ils s’empressent de qualifier ces symboles chinois en empruntant des termes au langage défini des philosophes d’Occident. Aussi déclarent-ils tout uniment tantôt que le Yin et le Yang sont des forces, tantôt que ce sont des substances. Ceux qui les traitent de forces – telle est, en général, l’opinion des critiques chinois contemporains – y trouvent l’avantage de rapprocher ces antiques emblèmes des symboles dont use la physique moderne. HU SHIH, The development of logic al method in anscient China, et (à sa suite) TUCCI, storia della filosofia cinese antica, p 15, et SUZUKI, A brief history of early chinese philosophy, p 15. Les autres – ce sont des Occidentaux – entendent réagir contre cette interprétation anachronique. Maspero, la Chine antique pp. 482-483. Des idées assez différentes et qui semblent s’inspirer d’une autre interprétation sont exprimées aux pages 273 et suivantes du même ouvrage. COMP. WIEGER, Histoire des croyances religieuses et des opinions philosophiques en Chine, depuis l’origine jusqu’à nos jours, p. 127. Ils affirment donc (tout à l’opposé) que le Yin et le Yang sont des substances, – sans songer à se demander si, dans la philosophie de la Chine ancienne, s’offre la moindre apparence d’une distinction entre substances et forces. Tirant argument de leur définition, ils prêtent à la pensée chinoise une tendance vers un dualisme substantialiste et se préparent à découvrir dans le Tao la conception d’une réalité suprême analogue à un principe divin. Maspero, op. cit., p.483, note 1, et pp. 499 sqq. Pour échapper à tout parti pris, il convient de passer en revue les emplois anciens des termes yin et yang, – ceci en évitant tout pédantisme chronologique et en songeant aux dangers de la preuve par l’absence. – C’est aux premiers astronomes que la tradition chinoise fait remonter la conception du Yin et du Yang. Ts’ien Han Chou, 30, p 15 b. De fait, on trouve mention de ces symboles dans un calendrier dont l’histoire peut être suivie à partir du troisième siècle avant notre ère. Ce traité, le Yue ling (cf. Li ki, c., pp. 330 sqq.), nous est parvenu dans trois éditions conservées par le Lu che tch’ouen ts’eiou, Houai-nan tseu, et le Li ki. Il est à la mode, de nos jours, d’attribuer aux théoriciens de la divination la première idée d’une conception métaphysique du Yin et du Yang; ces termes apparaissent en effet assez fréquemment dans un opuscule se rapportant à l’art divinatoire. Ce traité a longtemps passé pour être l’œuvre de Confucius (début du cinquième siècle). On préfère aujourd’hui le dater des quatrième et troisième siècle. Ce traité, le Hi ts’eu est un appendice du manuel divinatoire nommé Yi King (cf. Yi King, L., 348 sqq). Comp. Les prolégomènes de Legge (ibid. , pp. 26 sqq.; pp. 36 sqq.), et Maspero, op. cit., p480. Les théoriciens de la musique n’ont jamais cessé de fonder leurs spéculations sur le thème d’une action concertante (tiao) prêtée au Yin et au Yang. Ce thème est l’un de ceux qu’aime tout particulièrement à évoquer Tchouang tseu, auteur du quatrième siècle, dont la pensée se rattache au courant taoïste. SMT, III, pp. 301 sqq. et le P. Wieger, Les pères du système taoïste, p. 321. Une allusion, courte et précise, à cette action concertante, se retrouve dans un passage de Mö tseu. Mö tseu, 7. cf. Forke: Mo Ti, des Socialethikers und seiner Schüler philosophische Werke, p. 324. Maspero professe que les auteurs du Hi ts’eu sont les inventeurs de la théorie du Yin et du Yang; aussi admet-il (le Hi ts’eu étant jugé postérieur à l’œuvre de Mö tseu) que ce passage est interpolé, tout en reconnaissant qu’il fait partie dun chapitre de cette œuvre estimé authentique. Comme la doctrine de Confucius, celle de Mö tseu se rattache à une tradition de pensée humaniste. Son œuvre date de la fin du cinquième siècle av. J.-C. Ajoutons que les termes yin et yang figurent dans la nomenclature géographique: celle-ci, au moins pour ce qui est des lieux saints et des capitales, s’inspirait certainement de principes religieux. – Dès la période qui s’étend du cinquième au troisième siècle, les symboles Yin et Yang se trouvent employés par des théoriciens d’orientation très diverses. Cet emploi très large donne l’impression que ces deux symboles signalent des notions inspirant un vaste ensemble de techniques et de doctrines.

Cette impression se trouve confirmée dés que l’on songe à vérifier dans le Che king l’usage des mots yin et yang. On néglige d’ordinaire d’en tenir compte. On suppose qu’il ne peut s’agir que d’emplois vulgaires auxquels on dénie tout intérêt philosophique. Le Che king, cependant, quand il s’agit d’une étude de termes et de notions, fournit le fond le plus solide: ce recueil poétique, dont la compilation ne peut être postérieure au début du cinquième siècle, est, de tous les documents anciens, celui qui a le mieux résisté aux interpolations. Dans la langue du Che king, le mot yin évoque l’idée de temps froid et couvert, de ciel pluvieux; il s’applique à ce qui est intérieur (nei) et, par exemple, qualifie la retraite sombre et froide où, pendant l’été, on conserve la glace. Le mot Yang éveille l’idée d’ensoleillement et de chaleur; il peut encore servir à peindre le mâle aspect d’un danseur en pleine action; il s’applique aux jours printaniers où la chaleur solaire commence à faire sentir sa force et aussi au dixième mois de l’année où débute la retraite hivernale. Les mots yin et yang signalent des aspects antithétiques et concrets du Temps. Ils signalent, de même, des aspects antithétiques et concrets de l’Espace. Yin se dit versants ombreux, de l’ubac (nord de la montagne, sud de la rivière); Yang, des versants ensoleillés (nord de la rivière, sud de la montagne), de l’adret, bonne exposition pour une capitale. Or, quand il s’agissait de déterminer l’emplacement de la ville, le Fondateur, revêtant ses ornements sacrés, commençait par procéder à une inspection des sites à laquelle succédaient des opérations divinatoires: cette inspection est qualifiée d’examen du Yin et du Yang (ou, si l’on veut traduire, d’examen des versants sombres ou ensoleillés). Il est sans doute utile de rappeler ici que le dixième mois de l’année, qualifié de mois yang par le Che king, est celui où les rites ordonnaient de commencer les constructions: on doit penser qu’on en choisissait alors le site. Les premiers jours du printemps sont ceux où les constructions doivent être terminées et, sans doute, inaugurées; à ces jours convient aussi l’épithète yang. Ces témoignages, les plus anciens et les plus certains de tous ceux qu’on possède, ne peuvent être négligés. Ils signalent la richesse concrète des termes yin et yang. Ces symboles paraissent avoir été utilisés par des techniques variées: mais ce sont toutes des techniques rituelles et elles se rattachent à un savoir total. Ce savoir est celui dont l’analyse des représentations de Temps et d’Espace a pu faire pressentir l’importance et l’antiquité. Il a pour objet l’utilisation religieuse des sites et des occasions. Il commande la liturgie et le cérémonial: l’art topographique comme l’art chronologique. De ce savoir dépend l’ensemble des techniques dites divinatoires.

 Marcel Granet

La pensée chinoise

Editions Albin Michel

 

Amitiés

Claude Sarfati

« Père Noël:origines »: le cauchemar sous le sapin

Ce petit film finlandais ne rentrera sans doute pas dans la grande histoire du cinéma et il est douteux que son auteur, Jalmari Helander, également responsable du scénario, en ait jamais eu l’intention. Père Noël : origines est une sorte de conte de fée déviant, une fable dont on ne sait pas vraiment si elle peut s’adresser aux enfants, un récit de Noël pervers. Père Noël : origines déclenche parfois un rire sans complexe provoqué par la certitude de se trouver face à quelque chose qui n’a jamais été vu, un amusant objet filmique non identifié.

Au cours de fouilles archéologiques, une équipe de chercheurs américains découvre une cavité glacée sous une montagne. Le commanditaire de l’expédition est persuadé d’avoir trouvé la tombe d’une créature légendaire, le Père Noël lui-même. Pietari, un petit garçon, est témoin de cette découverte et, très vite, redoute les conséquences de cette trouvaille, d’autant plus que des évènements étranges surviennent alors, comme la découverte de centaines de rennes massacrés par un prédateur inconnu. Or, la chasse et l’élevage des rennes constituent le gagne-pain des familles qui vivent dans la région.

Le garçon tente en vain de mettre son père en garde, veille tous les soirs, à la fenêtre de sa chambre, un fusil de chasse à la main. Une nuit, un être étrange est capturé dans un piège à loup installé dans la cour de la ferme de son père, un vieux barbu mutique. Au même moment, on découvre que tous les enfants de la bourgade ont été enlevés.

Les « kidnappeurs » sont de vieux hommes armés de pelles et de pioches qui tentent, si l’on comprend bien, de ressusciter leur « maître » et qui ont emmené les gamins dans des sacs. Une lutte s’engage entre ces créatures et un petit groupe composé de Pietari, de son père et de quelques-uns de ses amis. C’est évidemment dans le dernier tiers du film que les surprises vont s’accumuler.

Les monstres sont ici des vieillards maigres et barbus courant entièrement nus dans la forêt derrière leur « proie », le jeune garçon, qui tente de les prendre au piège en utilisant le système D. Père-Noël: origines invente sous nos yeux un univers immédiatement bizarre, et ce bien avant le surgissement des elfes malfaisants.

C’est un monde d’hommes (les femmes sont totalement absentes dans le film) et de petits garçons, à la beauté parfois androgyne. Et ce récit improbable sombre dans une imagerie burlesque et inquiétante, grotesque et comique, une imagerie qui fait planer l’ombre d’une sexualité trouble, tout en rappelant l’origine cruelle d’une légende (le Père Noël est aussi celui qui punit les enfants désobéissants) qui a été aseptisée par la modernité marchande. Et c’est d’ailleurs, après des péripéties spectaculaires et inattendues, ce qui sera rappelé à la fin de ce drôle de film.


Film finlandais de Jalmari Helander avec Onni Tommila, Jorma Tomila, Per Christian Ellefsen. (1 h 20.)

Source:  Jean-François Rauger Le Monde

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Je vous souhaite  une joyeux noël,

Du dimanche 22 décembre au dimanche 29 décembre inclus,

je serai absent, les consultations reprendront le lundi 30 décembre 2013.

Amitiés

Claude Sarfati

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