L’année du dragon

2012 est l’année du Dragon pour l’astrologie chinoise.

Comme  la Saint Valentin chez nous était autrefois considérée comme une halte au cœur de l’hiver et la promesse de l’arrivée des beaux jours, le nouvel an asiatique, fêté en 2012 le 23 janvier, se réfère à la fête du solstice d’hiver.

Sous la dynastie des Zhou, les rites célébrés par l’empereur pour honorer les dieux ce jour là se popularisèrent, pour devenir le jour de l’hommage au ciel et aux ancêtres.

Le dragon ondulant fête… le Dragon d’eau

Cette année, la Chine entre le 23 janvier dans l’année du Dragon d’eau. Fête la plus importante et la plus populaire de Chine et d’Asie du Sud-est, au Vietnam on l’appelle « Fête du Têt« , elle donne lieu à une grande effervescence populaire.

Petit rappel sur les dragons chinois : ils ressemblent plus à des serpents, il n’ont pas d’ailes et un très long corps.

D’ailleurs la plupart des dragons chinois ne sont pas méchants et ne font pas peur, ce sont des dragons porte bonheur (d’où la fameuse danse du dragon au nouvel an chinois). Et ce qui est rigolo aussi, c’est que tous les dragons chinois ne crachent pas forcément du feu, mais aussi -et souvent- de l’eau.

Ce sera d’ailleurs l’année du dragon d’eau. Le dragon symbole de vitalité et de chance, l’eau symbole de sagesse et de pureté, ça devrait être une bonne année

Vous êtes Dragon si vous êtes né en 1916, 1928, 1940, 1952, 1964, 1976, 1988, 2000, et seront également Dragons tous les enfants qui naîtront à partir du 23 février 2012.


Le Dragon, symbole de l’Empereur de Chine, est un signe actif, volontaire, confiant, entreprenant, versatile, scrupuleux et chanceux. Hautement convaincu de sa supériorité, il ne fait que ce qu’il veut. Il est excentrique, agressif et déterminé, mais honnête et courageux. Les personnes nées sous ce signe sont pleines d’énergie et leur santé est bonne. Leur longévité est supérieure à la moyenne, ainsi que leur réussite.


L’année du Dragon est l’année de l’imprévu, de l’inattendu et des nouvelles fracassantes. Les médias s’en donneront à cœur joie car l’actualité sera féconde en événements hautement incroyables et improbables.

L’année est favorable aux réussites; c’est le moment d’oser entreprendre, de prendre des risques. Attention toutefois au côté éphémère de la réussite, soyez prudents. L’année du Dragon est celle de tous les possibles, mais aussi des gloires éphémères.

Dans le Yi King, le Dragon est souvent cité, surtout dans l’hexagramme n°1: Le créateur (uniquement composé de traits yang).

Bonne année du dragon!

Amitiés: Claude Sarfati

 

Prédictions 2012 pour le Guide de la Voyance

L’année des transformations

– Sur le plan climatique, cette année sera fortement marquée par l’Eau.
Inondations dans certaines régions du monde, graves sécheresses dans d’autres.

– L’instabilité économique, politique que j’annonce depuis des années monte à son paroxysme.

– Syrie : le pouvoir va tomber sous la pression de son peuple et des pays extérieurs, mais sans intervention militaire étrangère.

– Iran : révolution populaire jusqu’à la chute du pouvoir en place.

– USA : réélection de Barack Obama.

Elections présidentielles en France

– Front National : Marine Le Pen sort grande gagnante du premier tour avec un score jamais atteint par ce parti.

– UMP : C’est le deuxième score qui permet à Nicolas Sarkozy d’être au deuxième tour, sans toutefois une majorité suffisante pour gouverner.

– MODEM : La surprise de ces élections qui donne à François Bayrou le rôle d’arbitre pour le deuxième tour.

– PS : Le grand gagnant des sondages n’accédera pas au deuxième tour, François Hollande va vivre une campagne éprouvante et subir une  grave difficulté personnelle.

La gauche en général va (à nouveau) payer cher son manque de cohésion.

Les autres partis (EELV, Front de gauche, NPA, Mouvement Républicain) feront en tout le nombre de voix manquantes au P.S.

Nicolas Sarkozy sera réélu grâce à une alliance avec le MODEM, cependant, le pays deviendra rapidement ingouvernable :

– Pertes des acquis sociaux

– Banques en faillites

– Entreprises qui ferment

– La colère s’exprime dans les rues

– Le peuple se retourne contre ses élus, etc.

2012 représentera bien la fin d’un monde, d’un modèle…

Reste à imaginer un futur qui donne aux richesses de l’esprit le rôle central.

Ces prédictions ont été transmises au Guide de la Voyance le 27.11.2011.

Amitiés: Claude Sarfati.

Ecoute les étoiles

Je vous souhaite un  joyeux noël au cœur de votre famille ou de votre clan (hexagramme 37).

Passez de merveilleux moments de partage, de chaleur humaine.

Je suis absent jusqu’au 01 Janvier 2012 Inclus, vous pouvez toutefois me laisser vos messages par email ou sur mon portable: 06.59.45.03.09.

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Dans son manteau rouge et blanc
Sur un traîneau porté par le vent
Il descendra par la cheminée
Petit garçon, il est l’heure d’aller se coucher

Tes yeux se voilent
Ecoute les étoiles
Tout est calme, reposé
Entends-tu les clochettes tintinnabuler ?

Et demain matin petit garçon
Tu trouveras dans tes chaussons
Tous les jouets dont tu as rêvé
Petit garçon il est l’heure d’aller se coucher

Tes yeux se voilent
Ecoute les étoiles
Tout est calme, reposé
Entends-tu les clochettes tintinnabuler ?

Et demain matin petit garçon
Tu trouveras dans tes chaussons
Tous les jouets dont tu as rêvé
Petit garçon il est l’heure d’aller se coucher… ….

graeme allwright

Petit garçon

Paroles : Henri DES.

Adaptation Graeme Allright

Musique : Roger Miller

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Fraternellement: Claude Sarfati

Regarde les hommes tomber

                                                                                                                                                                                        La descente aux enfers de Zapatero

Il incarnait un renouveau politique. Aujourd’hui, il est le chef du gouvernement le plus impopulaire de la démocratie espagnole. 

La comparaison des deux clichés est saisissante. Quelques années seulement les séparent, mais un monde les oppose. Première photographie: le 14 mars 2004, la jeunesse de gauche se presse calle Ferraz, la rue madrilène où est établi le siège du Parti socialiste (PSOE). Le soir de sa victoire électorale, elle crie à José Luis Rodriguez Zapatero: «¡No nos falles!» («Ne nous laisse pas tomber!»). Seconde image: au printemps 2011, une population du même âge se masse Puerta del Sol, dans le centre de la capitale. Ils ressemblent à s’y méprendre à leurs compañeros rassemblés sept ans auparavant sous le balcon du PSOE. Mais leurs mots d’ordre n’ont plus rien à voir ! «¡No nos representan!» («Ils ne nous représentent pas»), lancent ces «indignés» à l’adresse des hommes politiques. Le chef de l’exécutif, Zapatero, est, bien sûr, le premier concerné.

Le contraste est aveuglant et la chute, vertigineuse. Lors de son arrivée aux affaires en 2004, Zapatero incarnait un renouveau politique en Espagne. Une référence idéologique pour la gauche européenne. Aujourd’hui, le même homme se prépare à abandonner le pouvoir honoré d’un titre peu flatteur: celui du président de gouvernement le plus impopulaire de la démocratie espagnole. Ni le conservateur José Maria Aznar (Parti populaire, PP), pourtant voué aux gémonies en pleine guerre d’Irak, ni le socialiste Felipe Gonzalez, empêtré dans des affaires de corruption, n’avaient connu un tel naufrage.

Un parfait inconnu 

Rien, pourtant, ne prédestinait Zapatero à une telle sortie. Jusque-là, son parcours, au contraire, avait été placé sous une bonne étoile. «En 2000, Zapatero était un parfait inconnu», rappelle l’un de ses biographes, José Garcia Abad. Un député discret de la province de Leon, responsable de la fédération départementale du PSOE. Entouré de quelques autres quadragénaires, Zapatero fonde le courant Nueva Vía (Nouvelle Voie), inspiré de la Troisième Voie lancée par Tony Blair et du Nouveau Centre théorisé par Gerhard Schröder. Alors qu’Aznar vient de valider un deuxième mandat, les socialistes ont soif de changement. C’est par une série de pactes que Zapatero, volontiers qualifié de falot sans envergure, prend la tête du parti face à un adversaire expérimenté, José Bono. L’Espagne le découvre…

Au terme de quatre années d’opposition, son arrivée au pouvoir en 2004 étonne davantage encore. Les sondages donnaient tous le PP vainqueur. Mariano Rajoy, le candidat conservateur désigné par Aznar, devait être élu dans un fauteuil. Mais les attentats islamistes du 11 mars, trois jours avant les élections, la mauvaise gestion de ce drame par la droite en place -qui s’obstinait à désigner ETA comme l’unique auteur possible- et la mobilisation in extremis des électeurs de gauche en décidèrent autrement.

Zapatero applique alors consciencieusement son programme, organisé autour des «nouveaux droits sociaux». Un concept inspiré du philosophe irlandais Philip Petit et centré sur les questions de société: mariage homosexuel, loi intégrale contre la violence conjugale, libéralisation du divorce et de l’avortement, réhabilitation des victimes de la guerre civile et de celles de la dictature franquiste… «Il a toujours été au clair avec ses valeurs progressistes», estime l’un de ses amis, Oscar Campillo, aujourd’hui directeur du quotidien sportif Marca et ami de longue date de Zapatero, qu’il connut lorsqu’il travaillait à La Crónica de León.

Le caractère clivant de ces réformes indigne alors les milieux conservateurs, mais séduit par leur audace l’électorat socialiste. Face aux concessions faites aux nationalistes régionaux, la droite agite aussi le spectre du démembrement de l’Espagne. Lui ne reconnaît qu’une ombre au tableau de ces premières années: l’échec en 2006 des négociations de paix avec l’organisation terroriste ETA.

Mesures d’austérité  

Alors que la crise commence à s’installer, le chef de l’exécutif bat à nouveau la droite aux élections de 2008. Le chômage augmente rapidement et dépasse les 20%. Aux yeux de ses inconditionnels, cependant, le leader socialiste restait encore la moins mauvaise des options politiques. Jusqu’au 12 mai 2010. «Ce jour-là, j’ai coupé le cordon ombilical avec l’électorat progressiste», a confié Zapatero à quelques proches.

De fait, en annonçant une batterie de mesures d’austérité draconiennes, le président du gouvernement s’éloigne du cœur de ses soutiens: les fonctionnaires, dont les salaires ont été diminués, les retraités modestes, dont la pension a été gelée, et l’ensemble des classes moyennes, qui souffrent le plus de la hausse de la TVA. «Je prendrai des décisions difficiles, coûte que coûte, et quel qu’en soit le coût personnel», lance-t-il alors, prophétique.

«Il a orchestré sa propre immolation», décrypte Campillo. Suivront encore d’autres réformes impopulaires: augmentation de l’âge du départ à la retraite, flexibilisation du marché du travail, suppression de plusieurs prestations sociales… Le peuple de gauche ne reconnaît plus son leader et crie à la trahison. Des cadres de son parti, même, réclament un changement de tête, ou, tout au moins, un coup de gouvernail. Ses proches, pourtant, continuent de croire en la bonne foi de Zapatero. «Il a voulu éviter à tout prix que l’Espagne ne sorte de l’euro et la crise l’a rendu pragmatique», explique l’un de ses interlocuteurs habituels.

À partir du printemps 2011, Zapatero accélère sa sortie. Il annonce d’abord qu’il ne briguera pas un troisième mandat. Après la débâcle aux municipales du 22 mai, les cadres du parti font pression pour éviter une primaire. Le numéro deux du gouvernement, Alfredo Pérez Rubalcaba, est investi candidat. Zapatero, enfin, fixe les élections au 20 novembre 2011, quelques mois avant la fin naturelle de la législature.

Son opposant depuis sept ans, le leader du PP, Mariano Rajoy, parle désormais d’ «un gouvernement en fonction». Zapatero, en tout cas, n’a plus rien à perdre. À tort ou a raison, il semble convaincu de s’être sacrifié pour le bien de son pays. Ses supporteurs veulent croire que l’histoire l’absoudra. Ses opposants voient dans son sentiment messianique la démonstration de son irrationalité. Lui a confié à ses proches qu’il se sent libéré. Grandeur et décadence.

Source: Le figaro.fr

L’Espagne (bien que profondément catholique) à su dépasser quarante ans de dictature Franquiste et devenir rapidement une démocratie exemplaire sur le plan social.

 Carlos Saura,  réalisateur espagnol,  à raconté dans un film,  la période sombre du franquisme au travers du regard d’une petite fille ( Ana Torrent) dans un film dont tout le monde connait la musique (Porque te vas): Cria cuevos.