La Prophétie des Andes

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La Prophétie des Andes est le premier roman de James Redfield paru en 1993. Plus de 20 millions d’exemplaires ont été vendus dans plus de 35 pays. Un film fondé sur le roman est sorti en 2006.

La Prophétie des Andes traite de concepts du courant New Age. Ils sont mêlés à une fiction dans laquelle le personnage principal entreprend un voyage au Pérou afin de trouver les révélations contenues dans un manuscrit ancien.

Le livre est un « roman fantastique » qui propose un nouveau paradigme et l’éveil d’une plus grande attention au moment présent dans le quotidien.

Ce livre est un roman qui met en évidence les interactions énergétiques entre l’individu et son entourage (que ce soit un autre individu ou un végétal) à travers une histoire des plus palpitantes : un homme arrivé vers ce qu’il sent être comme un tournant de sa vie se trouve, suite à des rencontres plus que dues au hasard, embarqué dans une aventure à l’autre bout du monde.

Son chemin sera fait de découvertes surprenantes sur le monde, sur une nouvelle forme d’énergie qui semblerait coordonner les choses bien au-delà du visible ; tout cela par étapes, en cherchant des révélations dispersées d’un mystérieux texte ancien.

Une adaptation est sortie au cinéma en 2006: La prophétie des Andes

« La Prophétie des Andes »

Les neuf “révélations” sont :

* 1. S’éveiller aux coïncidences qui se présentent dans nos vies.
* 2. Connaître l’histoire profonde du monde et l’évolution de l’être humain.
* 3. Devenir conscient que toutes les choses vivantes ont des champs d’énergie.
* 4. Devenir conscient que les gens essaient de voler l’énergie d’autrui, créant des conflits.
* 5. Réaliser que contrôler autrui n’aide personne.
* 6. Être conscient que tu as un rêve et une destinée à accomplir.
* 7. Être conscient que la plupart de tes pensées et actions sont guidées.
* 8. Réaliser que quelquefois, la réponse que tu cherches est fournie par les personnes que tu rencontres.
* 9. Comprendre que l’humanité est en train d’effectuer un voyage vers une vie en parfaite harmonie avec autrui, la nature ce qui fera évoluer notre monde vers un paradis terrestre dans le millénaire à venir.

Le thème récurrent de La Prophétie des Andes est l’importance de prêter attention aux coïncidences et aux synchronicités.

Au début du récit, le héros de l’histoire a rendez-vous avec une amie qu’il n’a pas vue depuis plusieurs années, dans un aéroport des États-Unis. Elle lui dévoile qu’une importante découverte archéologique a vu le jour au Pérou, et lui explique qu’elle compte prendre l’avion dans la journée pour aller dans ce pays et en savoir davantage pour ses recherches personnelles.

Cette découverte serait un manuscrit vieux de 2 600 ans rédigé en araméen, dans lequel seraient consignées neuf prophéties. Chacune de ces prophéties annoncerait une élévation spirituelle et philosophique de l’Humanité dans les années à venir. L’amie du héros détient une copie de la première prophétie, dans laquelle il est expliqué que chaque être humain ressent en lui-même ce pour quoi il est fait, quel est son but et son destin, mais que la société actuelle ne permet qu’à très peu d’entre nous de se réaliser et de découvrir le pourquoi de notre existence. Selon le texte, la vie sèmerait sur notre chemin des coïncidences, des synchronicités, qui se manifestent par des signes, des pensées abstraites voire des rêves, des rencontres, ou une conversation avec un inconnu. Si l’on apprenait à reconnaître ces signes, à les suivre ou à les écouter, puis à les interpréter, nous avancerions irrémédiablement vers la vie qui nous est destinée, c’est-à-dire vers le meilleur que nous puissions accomplir.

Ce texte suscite l’intérêt du héros pendant plusieurs jours, le temps d’une grande introspection, et en replongeant dans sa vie et ses souvenirs, le déclic se fait : il se décide à partir pour le Pérou sur un coup de tête pour découvrir les autres prophéties de ce fameux manuscrit.

C’est là que commence vraiment l’histoire du roman, à l’aéroport de Lima, où le héros sera conduit de rencontre en événement qui l’amèneront à découvrir, à travers une quête initiatique palpitante, un secret oublié depuis très longtemps. Mais deux factions entrent en jeu : ceux qui veulent faire partager ce secret, et ceux qui veulent l’enterrer à jamais.

L’utilisation de la première personne dans le roman peut conduire à une identification du lecteur au héros, le plongeant dans un univers onirique qui se veut utopique, et une façon d’améliorer les rapports humains.

Ce roman est riche de symbolisme, il possède des références philosophiques, sociologiques et religieuses, et également beaucoup d’informations culturelles et ethnologiques sur le Pérou.

 

Voici un lien pour mieux comprendre les révélations.

Le  site officiel sur La prophétie des Andes existe, il est très complet…

Bonne lecture, bonne écoute, bon dimanche: Claude Sarfati.

La solitude

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Je suis d’un autre pays que le vôtre, d’un autre quartier, d’une autre solitude.
Je m’invente aujourd’hui des chemins de traverse. Je ne suis plus de chez vous. J’attends des mutants.

Biologiquement, je m’arrange avec l’idée que je me fais de la biologie : je pisse, j’éjacule, je pleure.
Il est de toute première instance que nous façonnions nos idées comme s’il s’agissait d’objets manufacturés.
Je suis prêt à vous procurer les moules. Mais…
La solitude…
La solitude…

Les moules sont d’une texture nouvelle, je vous avertis. Ils ont été coulés demain matin.
Si vous n’avez pas, dès ce jour, le sentiment relatif de votre durée, il est inutile de vous transmettre, il est inutile de regarder devant vous car devant c’est derrière, la nuit c’est le jour. Et…
La solitude…
La solitude…
La solitude…

Il est de toute première instance que les laveries automatiques, au coin des rues, soient aussi imperturbables que les feux d’arrêt ou de voie libre.
Les flics du détersif vous indiqueront la case où il vous sera loisible de laver ce que vous croyez être votre conscience et qui n’est qu’une dépendance de l’ordinateur neurophile qui vous sert de cerveau. Et pourtant…
La solitude…
La solitude !

Le désespoir est une forme supérieure de la critique. Pour le moment, nous l’appellerons « bonheur », les mots que vous employez n’étant plus « les mots » mais une sorte de conduit à travers lequel les analphabètes se font bonne conscience. Mais…
La solitude…
La solitude…
La solitude, la solitude, la solitude…
La solitude !

Le Code Civil, nous en parlerons plus tard. Pour le moment, je voudrais codifier l’incodifiable. Je voudrais mesurer vos danaïdes démocraties. Je voudrais m’insérer dans le vide absolu et devenir le non-dit, le non-avenu, le non-vierge par manque de lucidité.
La lucidité se tient dans mon froc !
Dans mon froc !

Paroles et Musique: Léo Ferré   1971  « La solitude« 
© Barclay

 

Bonne écoute, bon dimanche: Claude Sarfati

Les cours de Yi King

Yi King 3

Nous avons pris du retard sur l’ouverture des cours de Yi King pour des raisons techniques.

Le principe de l’inscription qui permettra à l’élève de recevoir son code d’accès au blog de cours demande du temps de travail pour Stefan, le webmaster.

Tout devrait être en place dans les premiers jours d’avril.

En attendant, je vous propose d’écouter une courte vidéo de présentation du Yi King que j’ai enregistré avec les moyens du bord.

Il y en aura d’autres tout au long de l’évolution de notre étude du livre des transformations…

 

Je vous conseille de vous inscrire à la Newsletter pour être informé au plus tôt de l’ouverture des inscriptions.

Bonne écoute, bon dimanche: Claude Sarfati

A bon entendeur…Salut!

commentaires

A ce jour, Solidarité Voyance, est toujours confronté au même problème depuis des mois.

Sur les trois permanences assurées par semaine, nous totalisons une vingtaine de consultations de voyance et nous devons nous contenter de trois à cinq commentaires concernant l’action de solidarité  qu’envisagent de faire les personnes en échange de leur consultation.

Je l’ai déjà dis à plusieurs reprises, Solidarité Voyance, n’a pas pour ambition de faire de la voyance gratuite. Nous avions mis en place une formule simple, basée sur la confiance.

Non seulement, nombreuses personnes ne font pas l’effort de donner un sens à leur consultation en nous informant de l’action faite en échange de leur voyance, mais aussi nombreuses sont les personnes qui appellent les différents voyants solidaires sans se soucier du calendrier et des horaires affichés chaque semaine sur ce blog.

Il n’y a pas de consultation solidaire en dehors des dates prévues sur le calendrier…

Inutile d’essayer d’appeler chez Ghislaine de Carli, Any Kler, Marie, Barbara Dorveaux ou Claude Sarfati, la réponse sera toujours la même : respectez les horaires affichés et inutile d’insister pour obtenir une consultation en dehors de ces horaires ou de réserver une consultation.

La nouvelle formule de Solidarité Voyance va bientôt voir le jour, elle sera plus contraignante pour les consultants, mais nous aurons l’assurance d’avoir un suivi.

Je remercie du fond du cœur ceux qui respectent notre association, j’ai du mal à comprendre celles et ceux qui voient dans La voyance du cœur juste un moyen pour piquer une consultation de voyance gratuite.

Sachez-le, cette voyance là perd toute sa valeur et ne vous plaignez pas des voyants malhonnêtes !

A bon entendeur, salut !

Claude Sarfati et toute l’équipe de Solidarité Voyance.

Sans savoir que c’est un adieu (Jean Ferrat)

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Sans que je puisse m’en défaire
Le temps met ses jambes à mon cou
Le temps qui part en marche arrière
Me fait sauter sur ses genoux
Mes parents l’été les
vacances
Mes frères et sœurs faisant les fous
J’ai dans la bouche l’innocence
Des confitures du mois d’août


Nul ne guérit de son enfance

Les napperons et les ombrelles
Qu’on ouvrait à l’heure du thé
Pour rafraichir les demoiselles
Roses dans leurs robes d’été
Et moi le nez dans leurs dentelles
Je respirais à contre-jour
Dans le parfum des mirabelles
L’odeur troublante de l’amour

Nul ne guérit de son enfance

Le vent violent de l’histoire
Allait disperser à vau-l’eau
Notre jeunesse dérisoire
Changer nos rires en sanglots
Amour orange amour amer
L’image d’un père évanouie
Qui disparut avec la guerre

Renaît d’une force inouïe


Nul ne guérit de son enfance

Celui qui vient à disparaître
Pourquoi l’a-t-on quitté des yeux
On fait un signe à la fenêtre
Sans savoir que c’est un adieu
Chacun de nous a son histoire
Et dans notre cœur à l’affût
Le va-et-vient de la mémoire
Ouvre et déchire ce qu’il fût

Nul ne guérit de son enfance

Belle cruelle et tendre enfance
Aujourd’hui c’est à tes genoux
Que j’en retrouve l’innocence
Au fil du temps qui se dénoue
Ouvre tes bras ouvre ton âme
Que j’en savoure en toi le goût
Mon amour frais mon amour femme
Le bonheur d’être et le temps doux

Pour me guérir de mon enfance

 Jean Ferrat 1991.

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                        Jean Ferrat avec Isabelle Aubret

J’avais déjà évoqué Jean Ferrat,

Dans un billet précédent : Ma France.

Voici le lien de France Inter où vous écouterez, lirez,

De nombreux hommages.

Je vous souhaite un dimanche de poésie en sa compagnie,

Chantez dans une larme : C’est beau la vie !

 

Bon dimanche: Claude Sarfati