En ce mercredi 1 janvier 2014
Je vous souhaite une bonne année!
Bonne santé!
Une année heureuse, épanouissante!
Amitiés
Claude Sarfati
Stromae, Racine carrée, Tous les mêmes
L’artiste et l’album francophone de l’année 2013!
Ce petit film finlandais ne rentrera sans doute pas dans la grande histoire du cinéma et il est douteux que son auteur, Jalmari Helander, également responsable du scénario, en ait jamais eu l’intention. Père Noël : origines est une sorte de conte de fée déviant, une fable dont on ne sait pas vraiment si elle peut s’adresser aux enfants, un récit de Noël pervers. Père Noël : origines déclenche parfois un rire sans complexe provoqué par la certitude de se trouver face à quelque chose qui n’a jamais été vu, un amusant objet filmique non identifié.
Au cours de fouilles archéologiques, une équipe de chercheurs américains découvre une cavité glacée sous une montagne. Le commanditaire de l’expédition est persuadé d’avoir trouvé la tombe d’une créature légendaire, le Père Noël lui-même. Pietari, un petit garçon, est témoin de cette découverte et, très vite, redoute les conséquences de cette trouvaille, d’autant plus que des évènements étranges surviennent alors, comme la découverte de centaines de rennes massacrés par un prédateur inconnu. Or, la chasse et l’élevage des rennes constituent le gagne-pain des familles qui vivent dans la région.
Le garçon tente en vain de mettre son père en garde, veille tous les soirs, à la fenêtre de sa chambre, un fusil de chasse à la main. Une nuit, un être étrange est capturé dans un piège à loup installé dans la cour de la ferme de son père, un vieux barbu mutique. Au même moment, on découvre que tous les enfants de la bourgade ont été enlevés.
Les « kidnappeurs » sont de vieux hommes armés de pelles et de pioches qui tentent, si l’on comprend bien, de ressusciter leur « maître » et qui ont emmené les gamins dans des sacs. Une lutte s’engage entre ces créatures et un petit groupe composé de Pietari, de son père et de quelques-uns de ses amis. C’est évidemment dans le dernier tiers du film que les surprises vont s’accumuler.
Les monstres sont ici des vieillards maigres et barbus courant entièrement nus dans la forêt derrière leur « proie », le jeune garçon, qui tente de les prendre au piège en utilisant le système D. Père-Noël: origines invente sous nos yeux un univers immédiatement bizarre, et ce bien avant le surgissement des elfes malfaisants.
C’est un monde d’hommes (les femmes sont totalement absentes dans le film) et de petits garçons, à la beauté parfois androgyne. Et ce récit improbable sombre dans une imagerie burlesque et inquiétante, grotesque et comique, une imagerie qui fait planer l’ombre d’une sexualité trouble, tout en rappelant l’origine cruelle d’une légende (le Père Noël est aussi celui qui punit les enfants désobéissants) qui a été aseptisée par la modernité marchande. Et c’est d’ailleurs, après des péripéties spectaculaires et inattendues, ce qui sera rappelé à la fin de ce drôle de film.
Film finlandais de Jalmari Helander avec Onni Tommila, Jorma Tomila, Per Christian Ellefsen. (1 h 20.)
Source: Jean-François Rauger Le Monde
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Je vous souhaite une joyeux noël,
Du dimanche 22 décembre au dimanche 29 décembre inclus,
je serai absent, les consultations reprendront le lundi 30 décembre 2013.
Amitiés
Claude Sarfati
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La Chine a une riche tradition de mythes de la création. Il existe six récits indépendants où différentes figures occupent un rôle et une fonction importants. Un des plus anciens mythes est centré autour de la déesse archaïque appelée « Femme Gua » (Nu Gua). Le nom « Gua » signifie « créature semblable à un escargot »: on attribuait le pouvoir de régénération aux insectes ou aux reptiles qui se dépouillent de leur peau ou de leur coquille.
Les mythes qui la concernent sont partiellement obscurcis par le sexisme des commentateurs médiévaux, mais ils sont présents, bien de manière évasive, dans les textes les plus anciens.
Il est raconté que Femme Gua accomplit soixante-dix transformations à partir desquelles le cosmos et tous les vivants prirent forme. Sa divinité était si puissante que ses entrailles se métamorphosèrent en dix divinités appelées « Entrailles de Femme Gua ».
Un autre mythe de la création est raconté par un auteur taoïste, le philosophe Zhuangzi (IV° siècle avant notre ère). Il se sert de mythes anciens pour illustrer certaines perspectives philosophiques, telles que le danger des interventions politiques et la charité mal ordonnée.
Le mythe de la création raconté dans son livre Zhuangzi se rapporte au dieu du Chaos mourant, dont la destruction est nécessaire pour que l’univers puisse prendre forme.
Il est centré autour de Désordre Epais (Hundun), qui n’a pas de visage ni d’ouverture faciale. Le dieu Hundun gouvernait le centre du monde, les dieux des Eaux du Sud et du Nord régnant, eux, sur ses deux côtés. Ces deux dieux des Mers rendaient souvent visite à Hundun; en remerciement pour son hospitalité, ils décidèrent que, puisqu’il n’avait pas de visage, ils lui donneraient sept ouvertures pour qu’il puisse voir, entendre, manger et respirer. Ils ciselèrent une ouverture chaque jour, mais le septième jour Hundun mourut.
Dans un autre texte, ce dieu du Chaos est décrit comme ressemblant à une outre jaune et rouge telle une flamme cinabre, avec six pieds et quatre ailes, mais sans visage ni yeux.
Un troisième mythe représente une image éclatante du monde. Il relate que la vapeur primitive émergèrent les deux forces cosmiques Yin et Yang.
Le ciel apparut comme une voûte ronde qui couvrait les quatre côtés de la terre plate, ciel et terre étant tenus ensemble par d’énormes montagnes (ou, dans une variante, par des piliers) retenues par des cordes. L’image du monde est si ressemblante avec la cosmologie de l’Egypte ancienne qu’il est possible que ce mythe reflète une transmission culturelle venue d’Egypte à travers l’Asie centrale.
Un quatrième mythe donne plus de détails sur les forces cosmiques Yin et Yang. Il relate qu’avant le début du monde il n’y avait qu’une vaste masse de vapeur informe. De cet élément primordial sortit la force Yin, qui est sombre, froide, marquée d’ombre, lourde, féminine et passive, et la force Yang qui est lumière, chaleur, soleil, éther, masculine et active. L’interaction entre Yin et Yang créa les quatre saisons et le monde naturel.
Le Yang donna naissance au feu et au soleil, le Yin à l’eau et à la lune puis aux étoiles.
Le mythe de la séparation entre ciel et terre appartient aux récits de la création. Il décrit un dieu du Ciel monstrueusement déformé appelé Souci Affectueux (Zhuan Xu) qui règne sur le pivot du ciel. Il ordonna à son petit-fils Chong de soutenir le ciel pour l’éternité et à son autre petit-fils Li de maintenir la terre pour toujours. Dans l’Antiquité, on croyait que, si les deux éléments du ciel et de la terre n’étaient pas maintenus séparés, le cosmos retournerait au chaos.
Le mythe de la création le plus intéressant est centré sur le géant Antique Enroulée (Pan Gu), le premier né, un humain demi-dieu. Il raconte comment, alors qu’il gisait mourant et que la vie le quittait, son souffle devint le vent et les nuages, sa voix le tonnerre, ses yeux le soleil et la lune, et ses membres des montagnes. Les fluides de son corps se transformèrent en pluie et en rivières, sa chair en terre. Ses cheveux devinrent les étoiles, ses poils, la végétation. Ses dents, ses os et sa moelle se transformèrent en minéraux. Les insectes sur son corps devinrent des êtres humains. Ce mythe est composé d’une série de métamorphoses où les différentes partie de son corps deviennent des parties analogues de l’univers. C’est un des nombreux mythes du corps cosmologique existant dans le monde; il contient les récits importants du dieu mourant et du dieu nourrissant, qui donne son corps pour le bien de l’humanité.
Une autre version du mythe d’Antiquité Enroulée raconte que, au début du temps, toute matière était semblable à un œuf de poule. Après dix-huit mille ans, elle se sépara entre la matière Yang éthérée, qui s »‘éleva pour former le ciel, et la matière lourde Yin, qui tomba pour former la terre. Antiquité Enroulée naquit entre ces éléments primordiaux sacrés quand ils se séparèrent. Le géant subit neuf métamorphoses et devint aussi divin et sage que le ciel et la terre.
Dix-huit mille ans plus tard, le ciel, la terre et le premier homme atteignirent leur taille maximale et formèrent une trinité composée du Ciel, de la Terre et de l’Humanité. Plus tard, Trois Divinités Souveraines émergèrent (leurs noms varient). La suite du récit raconte comment furent créés les nombres et les distances fixes: il fournit ainsi le mythe étiologique de la science et des mathématiques.
Les deux mythes de création d’Antiquité Enroulée sont les derniers transcrits parmi ces six récits et proviennent d’une minorité ethnique du sud-ouest de la Chine. Transcrits au VI° siècle de notre ère environ, ils furent probablement rapportés d’Asie centrale.
Le premier des deux, le mythe du corps humain cosmologique, devient le récit orthodoxe de la création du monde en Chine.
Source: Mythes chinois
Anne Birrel
Editions: POINTS SAGESSES(2005)
Mon site a traversé une semaine difficile.
Depuis le 22 octobre, de nombreuses pannes ont endomagé le site dans sa partie visible mais surtout dans la partie technique.
Ainsi des personnes ont fait des tirages de Yi King sans retour de ma part, posté des messages sans recevoir de réponse, etc.
Tout le site à été altéré, heureusement , le Webmaster de Miroir de la destinée, Stefan, à su être réactif, opiniâtre, compréhensif pour réhabiliter les choses en un temps record.
Je tiens à m’excuser vis-à-vis de celles et ceux qui ont dû supporter ces difficultés mais sachez que ni le Webmaster du site, ni moi-même ne sommes responsables.
Je remercie les personnes concernées de renouveler leurs demandes par téléphone au 03.26.65.78.32 ou 06.59.45.03.09 ou sur le formulaire contact du site.
A présent tout fonctionne à nouveau, un grand bravo à Stefan!
Après tout, mieux vaut en rire!
Amitiés
Claude Sarfati



QUELQUES LIENS:
http://arutam.free.fr/Huichol.html.
http://aufildm.free.fr/index.html.
http://www.lebatondeparole.com/pages/general/histoire/les-huichols-d-amerique-du-sud.html
Source: REGARD ELOIGNE
Amitiés
Claude Sarfati