Le temps qui reste

le temps qui reste 3

Combien de temps…
Combien de temps encore
Des années, des jours, des heures combien?
Quand j’y pense mon cœur bat si fort…
Mon pays c’est la vie.
Combien de temps…
Combien

Je l’aime tant, le temps qui reste…

Je veux rire, courir, parler, pleurer,
Et voir, et croire
Et boire, danser,
Crier, manger, nager, bondir, désobéir
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Voler, chanter, parti, repartir
Souffrir, aimer
Je l’aime tant le temps qui reste

Je ne sais plus où je suis né, ni quand
Je sais qu’il n’y a pas longtemps…
Et que mon pays c’est la vie
Je sais aussi que mon père disait:
Le temps c’est comme ton pain…
Gardes en pour demain…

J’ai encore du pain,
J’ai encore du temps, mais combien?
Je veux jouer encore…
Je veux rire des montagnes de rires,
Je veux pleurer des torrents de larmes,
Je veux boire des bateaux entiers de vin
De Bordeaux et d’Italie
Et danser, crier, voler, nager dans tous les océans
J’ai pas fini, j’ai pas fini
Je veux chanter
Je veux parler jusqu’à la fin de ma voix…
Je l’aime tant le temps qui reste…

Combien de temps…
Combien de temps encore?
Des années, des jours, des heures, combien?
Je veux des histoires, des voyages…
J’ai tant de gens à voir, tant d’images..
Des enfants, des femmes, des grands hommes,
Des petits hommes, des marrants, des tristes,
Des très intelligents et des cons,
C’est drôle, les cons, ça repose,
C’est comme le feuillage au milieu des roses…

Combien de temps…
Combien de temps encore?
Des années, des jours, des heures, combien?
Je m’en fous mon amour…
Quand l’orchestre s’arrêtera, je danserai encore…
Quand les avions ne voleront plus, je volerai tout seul…
Quand le temps s’arrêtera…
Je t’aimerai encore
Je ne sais pas où, je ne sais pas comment…
Mais je t’aimerai encore…
D’accord?

Musique: Serge Reggiani
LE TEMPS QUI RESTE
Paroles: Jean-Loup Dabadie, musique: Alain Goraguer, 2002

Images: Deux jours à tuer de Jean Becker

Peinture: Dali

Bon anniversaire à être loin de moi mais toujours dans mon coeur.

Bon dimanche: Claude Sarfati

Célébration de la résurrection de Jésus-Christ

 

jesus

Jésus de Nazareth réalisé par Franco  Zefirrelli

En l’an 747 de la fondation de Rome, dans le village de Nazareth, Robin Yehuda parcourt les écritures des prophètes. Ceux-ci prédisent la venue d’un messie qui délivrera Israël en imposant la paix éternelle. Marie et sa lointaine cousine Élisabeth donnent toutes deux naissance à un enfant le 25 décembre, l’un Jésus, l’autre Jean-Baptiste. Ce dernier est accusé d’être le messie et niant les faits, il annonce qu’il baptisera lui-même Jésus. En effet devenu adulte, Jésus demande à Jean de le baptiser mais se fait arrêter et jeter au fond d’une geôle. Entouré de ses apôtres, Jésus décide de se rendre à Jérusalem pour convaincre les prêtres juifs de la vérité de son message.

En arrivant à Jérusalem il redonne la vue à un aveugle et guérit aussi un homme à l’agonie. L’inquiétude du Sanhédrin (Assemblée des chefs religieux juifs) ne fera que s’accentuer en apercevant l’importance de ce nazaréen qui se dit être : « Le fils de Dieu ». Le soir de Pâques, Jésus annonce à ses disciples sa mort prochaine. Trahi par Judas, il sera arrêté et son procès se déroulera devant Ponce Pilate. Jésus condamné, mourra. Ses apôtres ne croiront pas à sa résurrection. Pourtant il réapparaîtra à ses disciples leur disant : « N’ayez plus peur, je suis et serai toujours avec vous jusqu’à la fin des temps ».

(Gesù di Nazareth). TV. Avec : Robert Powell (Jésus Christ), Anne Bancroft (Marie Madeleine), Ernest Borgnine (le Centurion), Claudia Cardinale (l’adultère), Valentina Cortese (Herodias), James Farentino (Simon Peter), James Earl Jones (Balthazar), Stacy Keach (Barabbas), Tony Lo Bianco (Quintilius), James Mason (Joseph d’Arimathie). 6h11.  Réalisé par Franco Zeffirelli en1977.

Conçu (sous la demande de Paul VI) pour la télévision, le film fut réalisé sous un contrôle étroit des autorités religieuses. Les scénaristes adaptèrent l’Évangile et en particulier l’Évangile selon Saint Jean.

Jésus de Nazareth réalisé par Franco Zefirrelli.

 

Joyeuses Pâques,

Les cloches arrivent… cliquez ici…

Bon dimanche:  Claude Sarfati

L’observation de soi

L’observation de soi est très difficile. Plus vous essaierez, plus vous vous en rendrez compte.

Pour le moment, vous ne devez vous y exercer, non pas en vue d’un résultat, mais pour comprendre que vous ne pouvez pas vous observer. Jusqu’ici vous avez imaginé vous voir et vous connaître.

Je parle d’une observation de soi objective. Objectivement, vous n’êtes pas capable de vous voir, même pour une minute, parce qu’il s’agit là d’une fonction différente: la fonction du maître.

Si vous croyez pouvoir vous observer pendant cinq minutes, c’est faux; que ce soit vingt minutes ou une minute, c’est égal. Si vous constatez simplement que vous ne pouvez pas vous observer, alors vous avez raison. Votre but est d’y parvenir.

Pour atteindre ce but, vous devez essayer et essayer encore. Si vous essayer, le résultat ne sera pas l’observation de soi dans le plein sens du mot. Mais le fait même d’essayer fortifiera votre attention. Vous apprendrez à mieux vous concentrer. Tout cela vous sera utile plus tard. C’est seulement plus tard que vous pourrez commencer à vous rappeler vous-même véritablement.

Aujourd’hui, vous ne disposez que d’une attention partielle, venant par exemple du corps, ou du sentiment.

Si vous travaillez consciencieusement, vous vous rappellerez vous-même, non pas davantage, mais moins, parce que le rappel de soi est de plus en plus exigeant. Ce n’est pas si facile, si bon marché.

L’exercice de l’observation de soi suffit pour des années. Ne tentez rien d’autre. Si vous travaillez consciencieusement, vous verrez ce dont vous avez besoin.

New York, 13 mars 1924.

Georges Ivanovitch Gurdjieff

Gurdjieff parle à ses élèves

Editions du Rocher

Amitiés, bon dimanche: Claude Sarfati.