Le 4 juillet

Aujourd’hui c’est bien le 4 juillet!

C’est ton anniversaire!!!

Tu penses à quoi mon Dan?

tu-penses-a-quoi

Tu penses à quoi ?
A la langueur du soir dans les trains du tiers monde,
A la maladie louche, aux parfums de secours,
A cette femme informe et qui pourtant s’inonde,
Aux chagrins de la mer planqués au fond des cours ?
Tu penses à quoi ?
A l’avion malheureux qui cherche un champ de blé,
A ce monde accroupi les yeux dans les étoiles,
A ce mètre inventé pour mesurer les plaies,
A ta joie démarrée quand je mets à la voile ?
Tu penses à quoi ?
A cette rouge gorge accrochée à ton flanc,
Aux pierres de la mer lisses comme des cygnes,
Au coquillage heureux et sa perle dedans
Qui n’attend que tes yeux pour leur faire des signes ?

Tu penses à quoi ?
Aux seins exténués de la chienne maman,
Aux hommes muselés qui tirent sur la laisse,
Aux biches dans les bois, au lièvre dans le vent,
A l’aigle bienheureux, à l’azur qu’il caresse ?
Tu penses à quoi ?
A l’imagination qui part demain matin,
A la fille égrenant son rosaire à pilules,
A ses mains mappemonde où tremble son destin,
A l’horizon barré où ses rêves s’annulent ?
Tu penses à quoi ?
A ta voix sur le fil quand je cherche ta voix,
A toi qui t’enfuyais quand j’allais te connaître,
A tout ce que tu sais de moi et à ce que tu crois,
A ce que je connais de toi sans te connaître ?

Tu penses à quoi ?
A ce temps relatif qui blanchit mes cheveux,
A ces larmes perdues qui s’inventent des rides,
A ces arbres datés où traînent des aveux,
A ton ventre rempli et à l’horreur du vide ?
Tu penses à quoi ?
A la brume baissant son compteur sur ta vie,
A la mort qui sommeille au bord de l’autoroute,
A tes chagrins d’enfant dans les yeux des petits,
A ton coeur mesuré qui bat, coûte que coûte ?
Tu penses à quoi ?
A ta tête de mort qui pousse sous ta peau,
A tes dents déjà mortes et qui rient dans ta tombe,
A cette absurdité de vivre pour la peau,
A la peur qui te tient debout lorsque tout tombe ?

Tu penses à quoi ?
Dis
Tu penses à quoi ?
A moi ?
Des fois ?…

Je t’aime.

« On ne s’improvise pas, je crois aux vertus du travail, de la persévérance et de la chance » (Myléne Farmer)

Tu penses à quoi ?

De  Léo Ferré
Album: La frime

On dit souvent qu’un cadeau d’anniversaire est un cadeau pour que l’on se fait à soi-même…

Pour le coup,

C’est complètement vrai.

Bon week-end: Claude Sarfati

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Amitiés : Claude Sarfati

Xièxie. Ce qui signifie : « Merci ! »

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« La vie, c’est l’union du Yin et du Yang »

…Si tu veux fortifier le Yang, cultive le Yin doucement et sans éclat.

Voilà comment il faut commencer.*

Le Yi King nous aide à mettre de l’harmonie dans nos cœurs, dans nos corps, dans nos esprits

Il peut-même nous conduire à devenir des êtres nobles en menant à bonnes fins nos décisions grâce aux conseils qu’il nous prodigue.

Partage du Yin et du Yang, oppositions fécondes, dans ces transformations incessantes, nous devons trouver notre place centrale : Zhong Fu / Sincérité centrale (hexagramme 61).

Le Yi King c’est aussi de la poésie, de la médecine, de la musiqueTout ce par quoi l’harmonie se manifeste.

Merci à tous ceux qui sont présents à cette Célébration du Yi King.

Merci pour ces mots qui s’emmêlent et se rejoignent.

Frères et sœurs de sang et de cœur.

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*Francis Prade

Enseignements d’un voyant

Editions SERVRANX

Musique: Calogero Pomme c, clip officiel.

Dessin: femme Yin/Yang de Dany

Fraternellement: Claude Sarfati

Il changeait la vie…

collecte

Moi, je file un rancard
A ceux qui n’ont plus rien
Sans idéologie, discours ou baratin
On vous promettra pas
Les toujours du grand soir
Mais juste pour l’hiver
A manger et à boire

A tous les recalés de l’âge et du chômage
Les privés du gâteau, les exclus du partage
Si nous pensons à vous, c’est en fait égoïste
Demain, nos noms, peut-être grossiront la liste

Aujourd’hui, on n’a plus le droit
Ni d’avoir faim, ni d’avoir froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi, je pense à moi

Je te promets pas le grand soir
Mais juste à manger et à boire
Un peu de pain et de chaleur
Dans les restos, les restos du cœur

Aujourd’hui, on n’a plus le droit
Ni d’avoir faim, ni d’avoir froid

Autrefois on gardait toujours une place à table
Une soupe, une chaise, un coin sans l’étable
Aujourd’hui nos paupières et nos portes sont closes
Les autres sont toujours, toujours en overdose

J’ai pas mauvaise conscience
Ça m’empêche pas d’ dormir
Mais pour tout dire
Ça gâche un peu le goût d’mes plaisirs

C’est pas vraiment de ma faute
Si y’en a qui ont faim
Mais ça le deviendrait
Si on n’y change rien

Aujourd’hui, on n’a plus le droit
Ni d’avoir faim, ni d’avoir froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi, je pense à moi

Je te promets pas le grand soir
Mais juste à manger et à boire
Un peu de pain et de chaleur
Dans les restos, les restos du cœur

Aujourd’hui, on n’a plus le droit
Ni d’avoir faim, ni d’avoir froid

J’ai pas de solution pour te changer la vie
Mais si je peux t’aider quelques heures, allons-y
Y a bien d’autres misères, trop pour un inventaire
Mais ça se passe ici, ici et aujourd’hui

Aujourd’hui, on n’a plus le droit
Ni d’avoir faim, ni d’avoir froid
Dépassé le chacun pour soi
Quand je pense à toi, je pense à moi

Je te promets pas le grand soir
Mais juste à manger et à boire
Un peu de pain et de chaleur
Dans les restos, les restos du cœur

Aujourd’hui, on n’a plus le droit
Ni d’avoir faim, ni d’avoir froid…

La chanson des restos du coeur, (Jean-Jacques Goldman)