Salutation de saint François à la Vierge Marie

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Je vous salue, ô sainte dame, reine très sainte, Marie, Mère de Dieu, toujours Vierge, choisie du haut du ciel par le Père très saint, consacrée par lui et par son très saint Fils bien-aimé et par l’Esprit consolateur, vous en qui ont été et sont toute plénitude de la grâce et tout bien. Je vous salue, ô palais de Dieu. Je vous salue, son tabernacle. Je vous salue, sa demeure. Je vous salue, son vêtement. Je vous salue, sa servante. Je vous salue, sa mère, et vous toutes, ô saintes vertus, qui, par la grâce et l’illumination du Saint-Esprit, êtes répandues dans les cœurs des fidèles, pour, d’infidèles qu’ils sont, les rendre fidèles à Dieu.

 

 

Bonne lecture, bonne écoute: Claude Sarfati

Les Trois Secrets de Fátima

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L‘esplanade du sanctuaire de Fatima, au Portugal, qui peut accueillir trois cent mille personnes, était comble jeudi 13 mai, pour la messe du pape Benoît XVI, qui a débuté avec un peu de retard, peu après 10 heures locales (11 heures françaises). De nombreux fidèles ont passé la nuit sur l’esplanade, dormant à la belle étoile malgré quelques averses et la fraîcheur des températures nocturnes.

« Je suis venu à Fatima pour prier, avec Marie et de nombreux pèlerins, pour notre humanité affligée par des détresses et des souffrances », a affirmé le pape Benoît XVI.

…Il y a dix ans jour pour jour, lors de la troisième et dernière visite de Jean Paul II à Fatima, quatre cent mille personnes, selon les chiffres officiels du sanctuaire, avaient participé à la messe célébrant la première apparition de la Vierge, le 13 mai 1917. En 2009, quatre millions de personnes ont participé aux messes à la chapelle des Apparitions, selon le sanctuaire…

Source : Le monde.fr
Fatima

Les secrets de Fátima sont, selon les croyants catholiques, trois révélations qui auraient été adressées en 1917 par la Vierge Marie sous son nom de Notre-Dame de Fátima à Lúcia dos Santos et ses cousins Jacinta et Francisco Marto dans la petite ville de Fátima au Portugal. On parle communément des trois secrets de Fátima, mais il s’agit en fait des trois parties d’une unique révélation donnée le 13 juillet 1917 et que la Vierge Marie aurait demandé de ne pas divulguer immédiatement.

La première partie est une vision de l’enfer.

« La première [partie] fut la vision de l’Enfer. Notre-Dame nous montra une grande mer de feu, qui paraissait se trouver sous la terre et, plongés dans ce feu, les démons et les âmes, comme s’ils étaient des braises transparentes, noires ou bronzées, avec une forme humaine. Ils flottaient dans cet incendie, soulevés par les flammes, qui sortaient d’eux-mêmes, avec des nuages de fumée. Ils retombaient de tous côtés, comme les étincelles retombent dans les grands incendies, sans poids ni équilibre, avec des cris et des gémissements de douleur et de désespoir qui horrifiaient et faisaient trembler de frayeur. Les démons se distinguaient par leurs formes horribles et dégoûtantes d’animaux épouvantables et inconnus, mais transparents et noirs. Cette vision dura un moment, grâce à notre bonne Mère du Ciel qui auparavant nous avait prévenus, nous promettant de nous emmener au Ciel (à la première apparition). Autrement, je crois que nous serions morts d’épouvante et de peur. »

La deuxième partie enseigne comment sauver les âmes de l’enfer et comment obtenir la paix. Cette partie concerne la Russie.

« Vous avez vu l’enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur immaculé. Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes seront sauvées et on aura la paix. La guerre va finir. Mais si l’on ne cesse d’offenser Dieu, sous le pontificat de Pie XI en commencera une autre pire encore. Lorsque vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c’est le grand signe que Dieu vous donne, qu’Il va punir le monde de ses crimes par le moyen de la guerre, de la faim et des persécutions contre l’Église et le Saint-Père. Pour empêcher cette guerre, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis. Si on accepte mes demandes, la Russie se convertira et on aura la paix ; sinon elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l’Église. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, diverses nations seront détruites. À la fin, mon Cœur immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie, qui se convertira, et il sera concédé au monde un certain temps de paix. »

 

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La troisième partie se présente comme une vision allégorique, susceptible de diverses interprétations. Jean-Paul II s’y est référé explicitement après l’attentat dont il a été victime sur la place Saint Pierre.

« Après les deux parties que j’ai déjà exposées, nous avons vu sur le côté gauche de Notre-Dame, un peu plus en hauteur, un Ange avec une épée de feu dans la main gauche ; elle scintillait et émettait des flammes qui, semblait-il, devaient incendier le monde ; mais elles s’éteignaient au contact de la splendeur qui émanait de la main droite de Notre-Dame en direction de lui ; l’Ange, indiquant la terre avec sa main droite, dit d’une voix forte : « Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! ». Et nous vîmes dans une lumière immense qui est Dieu quelque chose de semblable, à la manière dont se voient les personnes dans un miroir quand elles passent devant, à un Évêque vêtu de Blanc, nous avons eu le pressentiment que c’était le Saint-Père.

(Nous vîmes) divers autres évêques, prêtres, religieux et religieuses monter sur une montagne escarpée, au sommet de laquelle il y avait une grande Croix en troncs bruts, comme s’ils étaient en chêne-liège avec leur écorce ; avant d’y arriver, le Saint-Père traversa une grande ville à moitié en ruine et, à moitié tremblant, d’un pas vacillant, affligé de souffrance et de peine, il priait pour les âmes des cadavres qu’il trouvait sur son chemin ; parvenu au sommet de la montagne, prosterné à genoux au pied de la grande Croix, il fut tué par un groupe de soldats qui tirèrent plusieurs coups avec une arme à feu et des flèches; et de la même manière moururent les uns après les autres les évêques, les prêtres, les religieux et religieuses et divers laïcs, hommes et femmes de classes et de catégories sociales différentes.

Sous les deux bras de la Croix, il y avait deux Anges, chacun avec un arrosoir de cristal à la main, dans lequel ils recueillaient le sang des Martyrs et avec lequel ils irriguaient les âmes qui s’approchaient de Dieu. »

Le pape Jean-Paul II fût victime d’un attentat le 13 mai 1981…

 

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Bonne lecture, bonne écoute: Claude Sarfati