un dialogue avec soi-même (1)

Je me rends compte qu’il ne peut y avoir amour quand il y a jalousie, qu’il ne peut y avoir amour quand il y a attachement.

Mais peut-on être libre de jalousie et d’attachement?

je m’aperçois que je n’aime pas. Cela est un fait.

Pourquoi me moquer de moi-même; pourquoi prétendre à ma femme que je l’aime. Je ne sais pas ce qu’est l’amour.

En revanche je sais fort bien que je suis jaloux, et je sais que je suis terriblement attaché et que, dans l’attachement, il y a de la crainte, il y a de la jalousie, de l’angoisse; il y a un sentiment de dépendance.

Je n’aime pas être dépendant, mais je le suis parce que je me sens solitaire. On me bouscule au bureau, à l’usine et, et quand je reviens chez moi, je peux trouver du réconfort, une présence; je veux échapper à moi-même.

Alors je me demande: Comment puis-je être libre de cet attachement?

je parle d’attachement à titre d’illustration, comme je pourrais parler d’autre chose…

Un dialogue avec soi-même, J. Krishnamurti

extrait (n° 1) d’une discussion qui eut lieu lors du Brockwood park Gathering, le 30 août 1977

L’image divise l’homme (Krishnamurti)

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Dans ces deux vidéos, Krishnamurti, philosophe indien, parle à André Voisin, (producteur, réalisateur et animateur de l’émission : Les conteurs en octobre 1972)
de la nature, du sommeil, de la souffrance, de sa conception de la révolution intérieure, la notion du temps, du silence, de la mort. Il explique en quoi les arbres sont ses amis. Chaque jour est tout à fait nouveau…. Il montre comment quand on perd la relation avec la nature, on la détruit. Pour lui, la vie doit être respectée, il ne mange jamais de viande. Il prône une révolution intérieure à chacun d’entre nous pour devenir intelligent, aimer, être comme neuf. Mais pour lui, ceci n’est pas une utopie, c’est accessible tout de suite. Il donne sa définition de l’art, de la création, parle de la connaissance, du temps qui est division et mouvement. Il faut se libérer de toutes les images, arriver à l’innocence, se connaitre. Il faut changer le monde, par l’action, sans violence, en éduquant. C’est pourquoi il a fondé des écoles en Inde et en Angleterre. La vérité n’a pas de chemin. Il explique la peur de mourir et sa conception de la mort. L’essentiel pour lui est de mourir chaque jour pour être nouveau chaque jour. Sans images, on est rien, cela veut dire : pas d’attachements, pas de problèmes, pas de conflits, pas de séparations …

 

Comment ne pas être divisé?

 

Bonne écoute, bon dimanche: Claude Sarfati

La vérité est un pays sans chemin.

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Nous avons déjà eu l’occasion de parler de Jiddu Krisnamurti,

« Maître spirituel laîc », depuis de nouveaux enregistrements sont apparus sur Internet.

Ecoutez bien, tout ce qui est dit nous concerne à tous.

 

La religion est devenue superstition et culte des images, croyances et rituels. Elle a perdu la beauté de la vérité ; l’encens a pris la place de la réalité. La perception directe a été remplacée par l’image, sculptée par la main ou l’esprit. La religion a pour seul but la conversion totale de l’homme. Et toutes les simagrées dont elle s’entoure ne sont qu’absurdités.

C’est pourquoi la vérité ne peut se trouver dans aucun temple, église ou mosquée, quelle que soit leur beauté. La beauté de la vérité et la beauté des pierres sont choses différentes. L’une ouvre la porte à l’incommensurable et l’autre celle de la prison qui se referme sur l’homme. L’une est porteuse de vérité et l’autre débouche sur l’asservissement de la pensée. Le romantisme et la sentimentalité sont négation de la nature même de la religion, qui n’est pas non plus simple jeu intellectuel. Dans le domaine des factions, le savoir est nécessaire à l’efficacité objective mais le savoir n’est pas le moyen de la transformation de l’homme. Il participe de la structure de la pensée, et la pensée ne peut que rabâcher fastidieusement le connu, fût-il modifié et amélioré. Les voies de la pensée, du connu, ne mènent pas à la liberté.

J. Krishnamurti Journal 27 septembre 1973 (p. 59-60)

Bonne lecture et bonne écoute: Claude Sarfati

Bonne année 2021

Voici venu le moment de vous présenter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année.

Merci à tous ceux qui  me font confiance, m’aident, participent à mes projets.

A tous ceux qui me consultent infiniment merci.

Je vous embrasse à tous et à chacun de tout mon cœur.

Santé, Bonheur, Prospérité, épanouissement 

Chaque année, j’ajoute une petite vidéo d’un chanteur qui a marqué plus particulièrement notre temps récent.

Cette année, sans aucun doute et à l’unanimité (des moi-même), c’est Benjamin Biolay

J’ai lâché le téléphone comme ça
En ce beau matin d’automne pas froid
Ça ressemblait à l’été sauf que tu n’y étais pas
Puis j’ai regardé le ciel d’en bas
Indécis, voulais-je y monter ou pas?
Mais savais que j’étais fait, que j’étais fait comme un rat

Comment est ta peine?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ta peine?
La mienne s’en vient, s’en va
S’en vient, s’en va J’ai posé le téléphone comme ça
J’peux jurer avoir entendu le glas
J’aurais dû te libérer avant que tu me libères, moi
J’ai fait le bilan carbone trois fois
Puis parlé de ta daronne sur un ton qu’tu n’aimerais pas
Tu ne le sauras jamais car tu ne m’écoutes pas

Comment est ta peine?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ta peine?
La mienne s’en vient, s’en va
La mienne s’en vient, s’en vaDis, comment sont tes nuits
Et combien as-tu gardé de nos amis?
Comment est ta peine?
Est-ce qu’elle te susurre de voler de nuit?
Comment va ta vie?
Comment va ta vie?Comment est ta peine?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ma peine?
La mienne s’en vient, s’en va
S’en vient, s’en va, s’en vient, s’en va

Paroles et musique: Benjamin Biolay

Album: Grand prix

Amitiés,

Claude Sarfati