Voyance et Conscience

Dans ce travail, je vais essayer de donner un sens raisonnable à une chose qui semble ne pas appartenir au domaine de la raison : La voyance. Mon expérience me fait constater plusieurs choses:

-La méditation, le Yoga, la Sophrologie, la relaxation, etc. facilitent les perceptions extra-sensorielles. De nombreuses études scientifiques ont été menées sur les modifications qui se produisent dans le cerveau des personnes qui pratiquent régulièrement la méditation : meilleure santé globale de la personne autant au point de vue du corps que de l’esprit, plus grande ouverture de la conscience : perceptions plus accrues, plus rapides. Amélioration notable du système nerveux qui se fortifie au point que la pratique régulière de la méditation semble mettre à l’abri des maladies dites nerveuses, des états dépressifs, des problèmes du sommeil, et même de la dépression elle-même.

Nous sommes bien loin de connaître de façon rationnelle (scientifique, c’est-à-dire par l’observation extérieure d’un phénomène qui se répète dans des conditions identiques) les bienfaits de toutes les techniques orientales.

Depuis des siècles les orientaux expérimentent à l’intérieur , ce que les occidentaux cherchent à percevoir à travers des phénomènes visibles, extérieurs. Intérieur, extérieur ; cela rappelle le Yi King (trigrammes inférieur : l’intérieur de la situation ; trigramme supérieur : l’extérieur de la situation).

-Les états dits de « conscience modifiée ou altérée » qui augmentent aussi les facultés de perceptions. Ces états sont obtenus soit par l’usages de plantes hallucinogènes (nous en parlerons aussi dans la rubrique Mexique en abordant le travail de Carlos Castaneda), soit par des techniques chamanistes ou spirituelles (mystiques). La maladie, la mort proche, la peur, sont aussi des « états » qui modifient la conscience et augmentent les perceptions.

La conscience modifiée peut percevoir et analyser des informations qui lui sont généralement inconnues.

Il me semble que ces états de conscience augmentée (méditations, etc.) ou altérée (drogues, transes) sont tout à fait comparables à ce qui se passe en voyance, tout du moins en partie.

Donc la voyance peut-être comparée à une transe, cette hypothèse à été avancée par bon nombres de scientifiques, je vous propose ci-dessous le travail de : EDOUARD COLLOT

Cette théorie, bien que séduisante réduit considérablement le champ d’action du voyant. Tout est « transmission de pensée », cela facilite le travail de la science, mais le voyant ne fait-il que répéter ce que pense le consultant?

Dans les informations que délivre le voyant, certaines vont bien au-delà de la pensée du consultant.

Le point d’ancrage

Cenote - Mexique

Près de trois ans s’étaient écoulés.

Trois ans c’est beaucoup pour un enfant…

A vingt ans, c’est un instant ou presque.

J’étais enfin de retour dans mon bout de monde.

Pratos fut le premier qui vint à ma rencontre,

Nous nous somme serrés dans nos bras avec joie.

-Tu tombes bien, beaucoup d’amis sont là.

En effet, je voyais des petits groupes de personnes derrière lui ; des mexicains, des américains, espagnols, italiens, français, etc.

Je saluais poliment tout ce beau monde inconnu.

Puis la rencontre théâtrale avec la Doña qui me sentait arriver depuis longtemps et Graciela qui répétait sans cesse en sautillant de joie :

-Cela est vrai ! Cela est vrai !!

après avoir emménagé ma chambre, je suis revenu à la cuisine pour boire un bon café.

-Je t’ai préparé un bon café à la cannelle ! s’exclama la Doña.

-C’est jour de fête cria pratos assis sous la petite terrasse du restaurant.

Je retrouvai Pratos en compagnie d’un jeune homme très maigre, très blanc, avec de très longs cheveux et un chapeau ridicule.

-Alors Claudio, quelle heure est-il ? lança Pratos.

Je regardais la lumière du jour qui commençait à baisser sur la forêt,

-Vers 16h répondis-je.

-Exactement ! s’exclama l’ami de Pratos.

-Je te présente Juanito très fier de désigner son ami.

-Alors ? m’interrogea Pratos avec curiosité ? Tu le trouves comment ?

Je n’osais répondre…

Pratos en riant :

-Alors tu trouves qu’il à l’air de quoi ?

-D’un con ! répondis-je.

Nous étions pris d’un fou rire tous les trois, Graciela qui nous apportait le café à la cannelle, se mit à rire à son tour en nous suppliant d’arrêter, puis elle s’enfuit vers la cuisine où le rire de la Doña résonna dans tous le ranch.

-Pas à ce point ! me supplia Juanito

-Ah pire que ça, désolé…

Pratos heureux de ce moment de rire partagé proposa :

-Veux-tu que nous fassions un tour du monde ?

je m’attendais à tout de la part de Pratos, mais que répondre…

-Les tours du monde, je crois que ça marche en quatre-vingts jours…

-Pas ici ! s’exclama Pratos.

-Regarde, reprit-il en se levant, on prend par là et en quelques minutes, on arrive en Martinique, juste à côté, il y a le Cap vert, il y a même une rue de Los angeles California !

-On pourrait même aller voir la lune depuis la pyramide ! ajouta Juanito.

-Bon, bon répondis-je, buvons le café et partons ! (après tout…)

Ainsi, nous partîmes tous les…quatre, car un nouvel ami se joignait à nous: El roca ! un vrai mexicain, pur et dur !

El roca était très soigné, bien habillé et très courtois et ça ne l’étonnait en rien que nous marchions pour faire le tour du monde.

Après cinq minutes de marche, nous arrivions en Guyane…

Nous nous sommes assis sur des fauteuils en plastique rouge autour d’une table en fer.

-Quatre sodas ! commanda El roca, bien frais por favor señora

L’ambiance était différente, les couleurs jouaient sur la végétation géante et luxuriante.

-Alors ça te plaît la Guyanne ? s’amusa Pratos

Je n’ai jamais mis un pied en Guyane mais c’est bien l’image que j’en ai, avouais-je.

-J’ai vérifié, repris Juanito, il y a tous les minéraux et végétaux présents en Guyane.

Pratos m’assura que Juanito était une encyclopédie vivante.

-T’as lu des choses durant ton absence ? me questionna Pratos

-Le Yi King, le Tao Te King, un livre sur le Zen de Deschimaru

Pratos sortit un carnet et un crayon de sa veste, il dessina un œuf.

-Tu vois, admettons que cet œuf symbolise la totalité de la conscience,

-Où se trouve ton point d’ancrage ?

Mon point d’ancrage, je cherchais dans mes souvenirs de lecture, j’avais déjà lu ça.

C’était dans Voir de Carlos Castaneda que je venais de lire deux fois dans les trente heures passées dans le bus depuis la capitale.

-Dis-moi où planter le crayon ? reprit Pratos en approchant sa main de la feuille.

-Là ! répondis-je aussitôt en touchant la main de mon ami.

Il fit un point sur le bord interne de l’œuf.

-Voilà ton point d’ancrage, au mieux de son intensité, il peut irradier cette sphère (Pratos dessina un cercle autour du point).

-Cette bulle c’est ta conscience, tout ton possible. Maintenant, si nous bougeons ton point d’ancrage, que se passe-t’il ?…ça élargit ta conscience Claudio, tu comprends ?

-Oui, je comprends, mais comment faire pour bouger le point d’ancrage ?

-C’est facile ! s’exclama Pratos.

-Pas tant que ça reprirent El roca et Juanito.

-Bon, partons faire un tour ailleurs déclara Pratos, on va boire un coup en Martinique !

-En Martinique ! c’est au moins à cinq minutes, mais si Pratos entretient la conversation, ça peut être très loin ! se moquèrent El roca et Juanito.

Nous passâmes ainsi cette soirée ensemble, à écouter Pratos nous expliquer comment nous pouvions bouger notre point d’ancrage, comment nous pouvions nous libérer de nous-mêmes.

A la nuit tombée, sous la lune, nous avons regagné la pyramide à travers des chemins de paysans connus par mes amis.

L’intensité de la pyramide sous la lune était très forte, certains endroits (comme l’autel)crépitaient…Pratos nous invita à faire un sacrifice, en jetant un objet personnel dans le cenote rituel en bas de la pyramide sacrée des anciens Mayas.

Depuis mon départ de France, trois jours plus tôt, tout allait si vite…

Cette nuit là nous méditions tous les quatre sur la pyramide, soudain la pyramide devint vivante ; dans la forêt, derrière les nuages de brume, des portes se dessinaient dans la nuit, je rentrais par l’esprit dans un passage. La pyramide décolla littéralement et nous emporta à une vitesse jusqu’alors inconnue vers d’autres mondes, puis d’autres…

Sur le chemin de retour au ranch, seul Pratos parlait, encore et toujours de la conscience, Nous devrons être impeccables disait-il.

Je retrouvais mon lit avec joie, je me laissais emporter par le sommeil, là je retrouvais la pyramide et depuis ce jour, dans des rêves éveillés ou pas, elle me transporte vers de nombreux mondes.

Amitiés: Claude Sarfati

Bonne année 2021

Voici venu le moment de vous présenter mes meilleurs vœux pour la nouvelle année.

Merci à tous ceux qui  me font confiance, m’aident, participent à mes projets.

A tous ceux qui me consultent infiniment merci.

Je vous embrasse à tous et à chacun de tout mon cœur.

Santé, Bonheur, Prospérité, épanouissement 

Chaque année, j’ajoute une petite vidéo d’un chanteur qui a marqué plus particulièrement notre temps récent.

Cette année, sans aucun doute et à l’unanimité (des moi-même), c’est Benjamin Biolay

J’ai lâché le téléphone comme ça
En ce beau matin d’automne pas froid
Ça ressemblait à l’été sauf que tu n’y étais pas
Puis j’ai regardé le ciel d’en bas
Indécis, voulais-je y monter ou pas?
Mais savais que j’étais fait, que j’étais fait comme un rat

Comment est ta peine?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ta peine?
La mienne s’en vient, s’en va
S’en vient, s’en va J’ai posé le téléphone comme ça
J’peux jurer avoir entendu le glas
J’aurais dû te libérer avant que tu me libères, moi
J’ai fait le bilan carbone trois fois
Puis parlé de ta daronne sur un ton qu’tu n’aimerais pas
Tu ne le sauras jamais car tu ne m’écoutes pas

Comment est ta peine?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ta peine?
La mienne s’en vient, s’en va
La mienne s’en vient, s’en vaDis, comment sont tes nuits
Et combien as-tu gardé de nos amis?
Comment est ta peine?
Est-ce qu’elle te susurre de voler de nuit?
Comment va ta vie?
Comment va ta vie?Comment est ta peine?
La mienne est comme ça
Faut pas qu’on s’entraîne
À toucher le bas
Il faudrait qu’on apprenne
À vivre avec ça
Comment est ma peine?
La mienne s’en vient, s’en va
S’en vient, s’en va, s’en vient, s’en va

Paroles et musique: Benjamin Biolay

Album: Grand prix

Amitiés,

Claude Sarfati